Brest – Auxerre (0-0 – 2-4TAB) La Penn Ar Bed Académie déchante en chanson

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Pas de derbreizh au Stade de France cette année

Comme Pascal SE-SE-V-R-A-N

Avant Match :

Les demi en ligne de mire, les demi !

Sinon on avait une sacrée belle journée, celle du genre où tu te balades en ville et tu tombes sur des CRS partout parce qu’ils ont coffré des paysans et que du coup, au tribunal, ils se chient dessus à l’idée de voir un tas d’artichauts déversés sur la jaguar. Mais il faisait beau.

J’ai aussi lu une BD à la Libraire Dialogues (que je te recommande évidemment, la librairie, la BD tu fais comme tu veux). ça se passait en Russie, à l’époque des Tsars, un peu comme Adriyi Schevchenko, mais en moins bon balle au pied. Par contre vachement meilleur balle au bout du fusil. Enfin pas le sien, mais celui des soldats qu’il commande.

Bref, y’a un gazier qu’est préfet de Moscou, il se montre à la fenêtre et là il se mouche ; pas de bol, le mouchoir, c’est le signe ; bam, 50 ploucs butés. Du coup il se sent mal.

Alors il sent qu’il va se faire défoncer la gueule à coup de bombe surprise par un des ploucs pas morts. Du coup il se sent mal. Comme il est pédé, il va se faire sodomiser (deux fois, c’est lui qui le dit) dans un bordel du coin, par un mec surnommé Goliath.

Ce qui est marrant, qu’il s’appelle Goliath, parce qu’après l’histoire va parler de juifs tu vas voir.

Bref, il a peur et il va voir son neveu, qui lui est Tsar. Il lui demande comment on fait ? Là y’a des conseillers qui arrivent et qui lâchent l’idée : détournons le regard sur les juifs, ça marche à chaque fois.

Bon sang mais c’est bien sûr, l’idée de génie.

Manque de bol, ce con de préfet il avait bien fait son boulot, prise de fonction, pogrom de beau gosse, plus personne à accuser de voler le pain des Russes (ils avaient pas encore inventé les arabes faut croire).

Du coup baisé, le préfet finit par se faire buter, pendant que son neveu lui montre qu’on peut même en buter 250 des ploucs avec un canon, que c’est plus rigolo parce que ça fait boum. Comme Charles Trenet, qui lui aussi se faisait sûrement sodomiser par des mecs appelés Goliath de temps en temps.

La BD c’est « mort au tsar » si tu te demandes. C’est chez Dargaud. Mais bon je t’ai dit la fin.

Si tu te demandes pourquoi je t’ai conté l’histoire, c’est parce que la morale c’est qu’il faut toujours garder sous la main quelqu’un à jeter en pâture pour détourner l’attention quand tu merdes.

Maintenant tu remplaces le préfet tueur par Alex Dupont, et les juifs par Chahir Belghazouani (c’est cocasse) et t’as la seule raison valable pour que ce dernier ait du temps de jeu. Détourner l’attention du responsable.

Habile n’est ce pas?


Le Match :

Contrairement à Adriano Celentano tu ne veux pas savoir. Je vais quand même te le résumer en une image. A la fin, on était même pas déçus, tristes, mais pas déçus, pas énervés. Rien, comme ce que propose cette équipe, rien.

Les Joueurs :

C’était pas foncièrement mauvais, enfin pas tous, y’en a même certains qu’auraient plutôt fait un bon match. Mais bon. C’était nul. Et en face aussi.

Le Coach :

Si le mec qui a engrossé Sheryfa Luna (dans son clip) avait les mots, moi je ne les ai pas. Après chaque mi temps c’est la même chanson. Mais la différence c’est que nous on est toujours là. Fini, rideau, terminé, il est mort le football, il est mort, tous ses amis, tous ses amis… Quand ça ne passe pas, mets-y (non pas Michel) un doigt dans le cul ça va la décoincer conseillait Baudelaire à Mallarmé. Le problème c’est que l’AJA n’avait pas d’anus.

A Lundi pour de nouvelles aventures, avec de la Berricochonne dedans.

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