Caen – Nantes (0-1) : la Canaris Académie livre ses notes

Salut les p’tits beurres.

Putain, je le sentais mal ce match. Après la défaite infâme face à Clermont, le carton de Guingamp face à Lens (7-0) et le nul arraché par Angers (2-2 à la 94ème à Auxerre), tout était réuni pour que Nantes descende du podium. Il y avait en plus quelques prémices de lose, le genre de signes qui incite à la prudence, voire à la résignation :

Même les spécialistes de la spirale de la défaite s’y mettaient, et quand au bout de 30 minutes Caen obtenait un penalty, Raynald sentit le poids du destin s’abattre sur son tonnelet de muscadet. Trente secondes plus tard, Rémi Riou entrait au panthéon des portiers nantais, et le but en seconde période de Djordjevic scellait très certainement le sort des deux équipes. Une victoire (voire un nul) face à Sedan, et le FC Nantes rejoindra la Liguain. Pour Caen, ce sera une nouvelle saison en L2, sauf effondrement simultané de Guingamp, Angers et Dijon. Mais quelle souffrance ! Fidèle à elle-même, la formation de Der Zak’ n’a pas proposé grand chose, entrainant avec elle sur le chemin du non-football une équipe de Caen déjà pas géniale, et finissant par la crucifier sur un contre.

L’anal Yse :

– Pour la troisième fois de la saison, le 11 de départ nantais ne comportait aucun joueur formé au club. Bonjour tristesse.

– Les Nantais qui viennent fêter la montée devant le parcage visiteurs, alors que rien n’est fait mathématiquement, ça sent le but encaissé à la 93ème à Istres.

– Scène surréaliste dans le vestiaires nantais à la fin du match (images malheureusement non disponibles). Alors que les joueurs fêtent la victoire, Waldemar Kita déboule dans le vestiaire en folie. Il enlève sa cravate et déboutonne sa chemise, prêt à monter sur la table et à sortir sa bite, comme un symbole de l’éditeur bel homme. Arrive Der Zakarian, qui pète un peu l’ambiance : « Décrassage, tout de suite ! Et c’est pas fini, il faut gagner vendredi et après on fera la fête ! ». Kita remet un bouton et s’écrie : « Il a raison le keutch, après la fête ! ». Simply the best.

Le match

57ème : Relance au pied de Riou dans la course de Bessat, Calvé s’efface gentiment et laisse l’ailier gauche nantais centrer pour Djordjevic, qui trompe Perquis acrobatiquement aux 6m. 0-1.

Les gars de chez nous :

Riou (6/5) : Capitaine Invincible ! Un penalty arrêté, une relance supersonique qui amène le but, je t’aime mec.

Cissokho (2/5) : Avec le fantôme d’Eudeline devant lui, ses tâches défensives ne lui ont pas permis de faire étalage de sa qualité de centres devant. Tant mieux.

Djilobodji (4/5) :  Du lourd, bébé ! Il s’est régalé dans le domaine aérien, avec en plus deux ou trois tacles monstrueux. Patron.

Cichero (1/5) : Le WTF du soir est à mettre à l’actif de Gaby. Il provoque le penalty caennais et a passé son match à rendre hommage au sens du placement de Jean-Jacques Pierre.

Veigneau (2/5) : S’est bien battu, mais vivement les vacances pour lui !

Touré (2/5) : On a perdu le Touré d’il y a quelques matchs, qui perforait les milieux adverses et qui semblait prendre de l’épaisseur. Remplacé par Veretout (81ème), juste parfait dans ses choix et ses transmissions.

Deaux (3/5) : Dans son style si caractéristique (je pousse le ballon tout droit et je ferme les yeux), le buffle champenois a réussi quelques percées intéressantes.

Bessat (4/5) : Ce ne sera jamais Reynald Pedros, mais quelle activité ! Passeur décisif, encore un match plein pour lui. Remplacé par Aristeguieta (86ème).

Eudeline (1/5) : Perd le ballon qui amène le penalty. Dans la lignée de ses 15 derniers matchs. Remplacé par Pancrate (70ème), pas trop mal.

Gakpé (2/5) : « Hé ! Hé ! Hé les gars ! Chuis démarqué, j’ai fait un déplacement somptueux, je suis seul face au gardien ! La balle ! La balle ! … Ah merde, au-dessus. »

Djordjevic (18/5) : Ce 18ème but nous envoie presque en Liguain. Beau gosse.

Les mecs d’en face (L2/5) : Désolé les gars, mais après le penalty raté, c’était vraiment n’importe quoi. Bon, en même temps, même avant le match, c’était déjà n’importe quoi. La SM académie y était quand même.

Raynald fait les montagnes russes en matière d’émotions, et vous offre les images du match.

Câlins beurrés

Raynald Dunoeud