Coucou, c’est moi. Voilà, c’est ça, l’inconnu. Le titulaire de l’académie ayant préféré se pavaner sur la pelouse de l’ACA pendant le Challenge Orange, c’est bibi qui s’est coltiné le match du soir. Bon, ça va, par chance j’apprécie le Celta. Probablement l’idée d’avoir vu jouer David Silva avec ce maillot bleu ciel, ou une obscur carrière sur la console… Le principal dans tout ça c’est qu’en retour on nous offrira gracieusement Iago Aspas en Catalogne. Donnant-donnant.
Ben oui, il leur faut bien ça aux Blaugrana après s’être fait démonter le fion en aller-retour par les Bavarois. La passation de pouvoir en direct live, ça fait mal, mais au moins c’est mérité. Pour la peine on passera l’été en tong-chaussettes.
M’enfin on est pas là pour parler de ces payday, d’autant plus pour plomber l’ambiance parce qu’à Vigo ça fait la fête. Du moins c’est heureux. Le temps s’est éclairci, après six matchs sans gagner et une place de lanterne rouge, Iago Aspas a décidé de revenir de suspension et enfin aider les siens après les avoir plongé dans la mierda les deux pieds en avant. Deux victoires plus tard, le Celta Vigo respire et rêve à nouveau de maintien. Les supporteurs également. Chaleureusement accueillis par ces derniers après leur retour de Levante, les joueurs peuvent enchaîner dès ce week-end face à un concurrent direct une nouvelle fois, l’Athlétic Bilbao. Véritable yo-yo de la Liga, Bilbao alterne le bon et le moins bon. Egalement en manque de puntos, ils ont du se contenter d’un seul point au dernier match, mais un vrai bon point, pour cause en face c’était le Barça. Pas trop mal. Merci Susaeta.
Raison de plus d’avoir la banane ici, le rival Galicien aurait arrangé un match (Levante-Depor, 0-4). Concurrent à la survie en Primera, les voir perdre des points ou se faire rétrograder serait un véritable bonheur. MAIS CELA NE NOUS REGARDE PAS.
Le principal c’est de voir deux équipes en forme s’affronter au Balaidos en ouverture de cette 34e journée de championnat. Plus aucune erreur ne sera acceptée dans cette dernière ligne droite. Bielsa l’a compris et pour une fois il décide de faire jouer ses joueurs à leur vrais postes. C’est une équipe quasi-type qui se déplace. Abel Resino l’a joué surprise avec -premièrement- le jeune milieu de terrain issu de la réserve, Madinda, titulaire. Et enfin… PARK EN TRIBUNE. Là où il joue le mieux. GG Abel.
Passons enfin aux choses sérieuse, les faits de match:
7e minute, Borja Oubiña nettoie d’une obstruction De Marcos dans la surface. Pedro est prévenu, les boches à côté c’est des tafioles.
8e minute, Augusto Fernandez lance Iago Aspas d’une très belle passe en profondeur mais ce dernier est hors jeu. Une progression de 30 mètres sur l’action en un quart de secondes, le Barça aurait mit 40 minutes pour franchir une telle distance.
9e minute, Muniain centre à ras de terre dans la boite, décalage de Gurpegi et frappe de De Marcos qui rase la transversale.
10e minute, Susaeta essaie de redresser un centre tendu devant le but mais c’est dévié. Sur le corner tête de Adùriz et bim transversale. Bilbao est chaud !
18e minute, un streaming étranger, un passement de jambe loupé et je sais comment me foutre de la gueule de Tuñez en arabe.
22e minute, ça y est la première pose caca de Bielsa (Marcelo-Bielsa.jpg photo).
26e minute, sur un duel anodin de la tête, le ballon atterrit à l’entrée de la surface Basque. Iago Aspas surgit entre les lignes et frappe d’un angle légèrement mort sur Iraizoz qui capte en deux temps.
27e minute Iraizoz boxe un coup franc d’Alex Lopez qui prenait la direction de la lucarne. En 2 minutes Iraizoz vient de faire la nique à la carrière d’Andrade. Et lui ne boxe uniquement que les ballons.
30e minute, Krohn-Dehli arme une frappe à l’entrée de la surface sur la gauche, repoussée en corner par Iraizoz.
33e minute, les Galiciens sont bouillants et multiplient les occasions sur le but Basque. Dans un élan de grâce, Tuñez tente une transversale…
Le gamin en tribune nord ne portera pas plainte.
34e minute, carton jaune pour Gurpegi, la cochonne ! Balayette par derrière !
35e minute, corner pour les locaux, dans le cafouillage Bellvis place une tête qui termine sur l’arête des buts d’Iraizoz.
42e minute, reprise de volée complètement foirée de Krohn-D qui termine à l’opposé. Le staff technique se tourne vers Park pour s’assurer qu’il est bien resté en tribune.
43e minute, GOOOOOL De Marcos! Susaeta décale Eden De Marcos Hazard qui se retrouve totalement seul face à Javi Varas et ouvre son pied pour battre tranquillement le gardien galicien.
MI TEMPS. Un premier quart d’heure à l’avantage de l’Athlétic plus entreprenant avant que le Celta ne mette le pied sur le ballon et étouffe les Basques. Ouverture du score deux minutes avant le retour aux vestiaires, contre le cours du jeu.
47e minute, quel match d’Iraizoz!!!!! Reprise de volée de Augusto Fernandez repoussée par le gardien Basque.
50e minute, nouvelle pose étron sauvage by Bielsa. On s’active dans les travées du stade pour déposer un composteur près du banc de l’Athlétic.
51e minute, GRANDE CLASSE!!!! Enorme parade de Javi Varas sur une tête puissante d’Adùriz. Pas le temps de respirer qu’on se retrouve aux cages adverses et c’est au tour de Iago Aspas d’envoyer sa tête, cette fois-ci juste au dessus des bois.
57e minute, carton jaune pour Iraola.
58e minute, entrée d’Ibai Gomez, sortie d’Iturraspe.
61e minute, Alex Lopez cède sa place au virevoltant Orellana.
63e minute, Aurtenetxe chope Augusto dans l’élan. Enième coup-franc dangereux. Orellana s’en charge. Ça ne donne rien.
64e minute, ooooooh la frappe d’Adùriz qui échoue sur la transversale!!!
65e minute QUEL LOUPÉ d’Adùriz!!! INCROYABLE!!! Après une magnifique action avec Muniain et Susaeta, Adùriz pousse le ballon à côté des cages vides. Le loupé en vidéo.
67e minute, les esprits s’échauffent et les coups par derrière demeurent plus fréquent qu’un Dorcel.
67e minute, entrée de Bermejo, sortie de Krohn-Dehli.
68e minute, carton jaune pour Iker Muniain. Ça boise à Euskadi.
69e minute, demi volée d’Adùriz, ça passe au dessus.
75e minute, l’action la plus dangereuse du match, le croqueur Adùriz cède sa place à Llorente. Côté Celta, Augusto sort, entrée de Toni.
78e minute, NON!!! La tête fouettée de Bermejo flirte avec le montant droit d’Iraizoz. Ça veut pas rentrer.
83e minute, GOOOOOOOOOOOOOLLLLLLLLLL!!!!!!!!!! L’inévitableeeeee Iagoooooooooo Aspassssssss!!! Purée, quelle frappe croisée. Le petit prodige a frappé!!! JOUEZ RELAX, Y’A ASPAS!
87e minute, fin de match assez brouillonne, les deux équipes se précipitent et s’emmêlent les pinceaux. Beaucoup de déchets.
90e+, carton jaune pour De Marcos !
C’EST TERMINÉ!! Un nul qui n’arrange aucune des deux équipes mais le Celta peut avoir la satisfaction d’être revenu à la fin grâce à son crack, Iago Aspas.
Un début de match assez partagé avec toutefois un Bilbao légèrement plus entreprenant. Le Celta s’est repris vers la vingtième minute en exerçant une pression empêchant les Basques de sortir proprement. Les partenaires de Iago Aspas ont essayés à maintes reprises de casser les lignes en envoyant des ballons à longue distance pour le trouver en profondeur et emmener le danger. La seconde période s’est produite sous la même intensité avec un partage des temps forts. Vigo et Bilbao se quittent sur un match nul qui n’arrange pas grand monde, en attendant les autres matchs du week-end.
LES NOTES DES JOUEURS:
JAVI VARAS (4/5) : bon match, des arrêts importants dont une merveille de sauvetage sur une tête d’Adùriz.
JONNY, VILA, TUÑEZ, BELLVIS (3/5) : une prestation générale pour les quatre qui ont su maîtriser les assauts Basques sans trop en faire. Les parents du petit François-Miguel, victime de sa transversale, ne porteront pas plainte.
BORJA OUBIÑA (4/5) : Bon match, tranchant dans les interventions comme dans la relance. Une présence rassurante pour l’effectif.
MADINDA (3/5) : RAS. Ni plus ni moins. Est noir donc doit redoubler d’efforts.
AUGUSTO FERNANDEZ (4/5) : Homme du match ce soir. Taulier, meneur d’homme, il a été partout sur le terrain. IMPORTANT.
KROHN-DHELI (3/5) : A été bon mais pas aussi tranchant qu’à l’accoutumée.
ALEX LOPEZ (2/5) : Invisible. Fantomatico.
IAGO ASPAS (4/5) : FANTASTICO. À l’image d’Augusto, il fût le leader technique et mental. N’a pas mit de coup de tête et pourra donc continuer à sauver son Celta, avant de rejoindre le Barça. Serein.
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