Chievo Vérone – Napoli (2-4) : La Napoli Académie livre ses notes
L’intérim néo-testimonial du grand San Gennaro
On dit que les voies du seigneur sont impénétrables. Tu parles Charles. Je les ai vues moi, les voies du seigneur, je les ai observées de près et elles n’ont rien d’impénétrables. Au maximum elles sont teintées d’une once de mystique , mais de là à dire qu’elles sont le sacré suprême, le sommet de la foi, non, là, faut pas déconner.
Parce qu’il faut voir dans quel état il est, le vioque, perché sur son petit nuage. Il a pratiquement plus un poil sur le caillou, contrairement à la tignasse qu’on lui attribue dans les différentes représentations, il s’est fait un piercing au téton droit et il fume de la chnouf à tire-larigot. Alors en matière d’impénétrable, vous m’excuserez, mais à côté Brigitte Lahaie, c’est une Soeur Isabelle en puissance. Non, vaut mieux placer sa foi dans autre chose. La religion, ça part en cacahuètes sévère. Satanée crise, tu nous auras sapé le moral même du Dieu unique. Salope.
Moi, voyez-vous, parce que j’ai beau avoir été canonisé, j’ai tout de même une croyance bien établie, je place ma foi dans la ville qui m’a choisi comme protecteur, pour une sombre histoire de sang séché qui coule de nouveau, enfin, si ça vous intéresse, allez voir sur ma page wikipedia hein et m’emmerdez pas.
Cette ville, et son club surtout. Vice-champion en titre et un démarrage en trombe cette saison: deux victoires et sept buts marqués en deux matches. On les attend les Juvenpipi, on est en cannes et ça va faire mal au cul de la Vieille Dame, qui n’attendait que ça pour ranimer une libido active pour la dernière fois à l’ère protozoaire.
Pour la deuxième journée, c’est le Chievo Vérone et son jeu pas dégueulasse qui nous recevaient. Heureusement que la puissance offensive dépasse toutes les espérances cette année, un comble avec le départ du Matador vers des augures plus… charitables dirons-nous, car la défense a erré tout au long du match entre largesses effrayantes et incompréhension des plus totales. La charnière manque cruellement d’automatismes et Maggio, ou son fantôme, pense plus à essayer de ressembler au Slovaque de service au niveau capillaire que footballistique. Maintenant on a un latéral aussi moche que nul. Banco Super Trooper. Mais le vrai moche, l’unique coiffure hasardeuse, est un métronome comme Jésus fut un capitaine de route de tous les diables, passez moi l’expression. Tout pour l’attaque! Et pour la défense ? Non una briciola! Le score reflète de manière apostolique la répartition que je viens d’admonester.
Il suffit. Au nom du père, de ta mère et de sa soeur la MILF méga bonne, voici
Les notes:
Reina (3/5): Souverain sur une ou deux frappes, à l’aise dans les sorties, mais joue les filles de joie sur le deuxième but en laissant passer la balle entre ses jambes de sauterelle.
Maggio (2/5): On t’a connu t’avais une crête, t’avais un aigle sur la tête. Et depuis t’as perdu la foi, et depuis t’as perdu tes cheveux, et depuis t’as perdu tes potes.
Britos (2/5): Tête de Turc, bouc-émissaire, souffre-douleur, tout ce que vous voudrez. Mais c’est quand même cette petite salope qui chie dans la colle sur pratiquement toutes les actions dangereuses du Chievo.
Albiol (3/5): On lui demande de trouver des automatismes avec une mule toute caquée. N’importe quel juge l’acquitterai sans même qu’on ait le temps de dire merde.
Zuniga (3/5): Moi y en a pouvoi’ cou’i’ ve’s le but Missié. Moi y en a pouvoi’ p’end’eles espaces Missié. Mais défend’e? Moi y en pas savoi’ ce que Missié veut di’e.
Berhami (3/5): C’est bien là la marque d’un problème défensif que de voir Valon rater des passes et ne récupérer qu’un ballon sur deux.
Inler (3/5): C’est bien là la marque d’un problème défensif que de voir Gokan au même niveau de performance que Valon.
Hamsik (5/5): Il est parfait. Quatre buts en deux matches, des accélérations redoutables, des passes magistrales. Il veut devenir le Gerrard, le Totti de Naples ? Pas de souci ma belle.
Callejon (3/5): Oui, il est vrai qu’il marque encore et que son activité est intéressante sur son côté. Mais si en plus il pouvait rater moins de passes et de gestes techniques, ce serait pas du luxe.
Insigne (4/5): Auteur de deux passes décisives, il est resté un peu plus dans son couloir que Pandev contre Bologne. Bien lui en pris: c’est un match de haute volée pour le rase-mottes.
Higuaín (3/5): Finalmente! A force d’occasions ratées et d’appels dans le vent, Gonzalo a fini par planter, même s’il s’emmène le ballon du bras, ce qui n’est pour déplaire à mon ami El Diez. Le Brestois se mettrait-il en mode buteur, lui qui n’a fait presque que remiser lors des deux matches ?
Sont entrés en jeu:
Dzemaili: Berhami bis.
Pandev: La robe de bure lui va mieux.
Armero: On en fait collec des nègres latinos ?
Andare all’inferno, cani.
San Gennaro.
Ici c’est Brest