Fiorentina – Napoli (1-1) : L’Accademia Piemontese livre ses notes

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Petit coup de froid pour les pépés

 

Ici aussi on a déclenché le plan grand froid. Seulement c’est pas à cause de la neige que les conos se vautrent la gueule la première sur le bitume et les merdes de chien. N’en voulez pas à vos serviteurs, on se fait chier dans cette putain de maison de retraite, alors l’hiver est pour nous la plus belle période de l’année. On monte des seaux d’eau jusqu’à notre chambre et on les balance depuis notre fenêtre dans la cour bétonnée. Résultat : ça gèle et tout le monde se pète la tronche. On se marre tellement qu’on pourrait faire une attaque avec nos conneries.

C’est pas avec les soirées où on nous diffuse l’intégrale de Derrick, avec le doublage dégueu en italien en plus, qu’on va se tartiner le gosier avec des tranches de rigolade. Et puis avoir des relations sociales avec les autres pensionnaires nous rappelle notre voyage en France il y a dix piges, à Bouzigues, où un type nous avait expliqué l’élevage des huîtres de A à Z. Voilà c’est ça, avec Mangiacaca on est ostréiculteurs. Mais les nôtres d’huîtres, ne sont plus très fraîches.

Certains râlent de la programmation du dimanche d’un match à 12h30. Fermez vos gueules bandes de salopes dégénérées, on échappe au traditionnel jeu du midi, où celui qui lance son dentier le plus loin a du rab de chou-fleur. On se fait apporter la tambouille jusque dans notre chambre. Ah les privilèges qu’accorde une carte de presse ! C’est magnifique de mener par le bout du nez le personnel sous prétexte qu’on a du talent.

On s’est autant fait chier qu’au moment du tournoi de bridge, qui dure trois semaines en raison des interruptions « sommeil » ou « décès ». Match intense par moments épars, et heureusement qu’un de ces fameux moments fut du côté du Napoli, autrement ça aurait été bien la peine d’aller chialer au TAS. Une dernière chose avant de passer aux notes : gloire au Matador !

 

Titolari :

 De Sanctis (2/5) : Après le air guitare, voici la air sortie. Il aurait fallu à Morgan un traducteur autiste-sourd-muet-aveugle pour rétablir une communication digne de ce nom avec sa défense.

Campagnaro (3/5) : Le François Clerc sicilien n’a pas eu beaucoup de travail. Mais c’est avéré solide lorsqu’il a fallu intervenir dans les pieds des florentins.

Britos (3/5) : Entend le gros con arrivant derrière avec un « laisse ! Laisse ! », le pauvre. A part ça, de bonnes interventions. Capable de faire des centres de malade, à part ça « Hazard c’est  un défenseur ».

Gamberini (3/5) : Pas trop de travail finalement, mais il a su s’imposer dans pratiquement tous les duels. Intéressant dans ses relances également. (remplacé par Insigne)

Maggio (2/5) : Une ou deux courses. Sinon, inexistant, comme les selles de Mangiacaca quand il a bouffé trop de risotto.

Berhami (4/5) : Le mammouth rescapé, défonçant tout sur son passage, récupérant tous les ballons. Implacable, inarrêtable, infranchissable. Ouais on a sorti le dico des rimes à la page -able. (remplacé par Dzemaili)

Inler (3/5) : Intéressant dans son travail de récupération, il a raté trop de passes pour mettre à profit ce travail. Et après tente de remettre ce superbe but de loin d’il y a quelques matches. Sauf que c’était un coup de chance dugland.

Zuniga (3/5) : Gros travailleur sur son côté, il n’a pu pousser ses courses jusqu’au bout. Fait l’effort défensivement, ce qui est fort louable pour le MC.

Hamsik (3/5) : Trop esseulé au milieu pour tenter de s’appuyer sur autre chose que des rushs personnels. Il a joué au montagnes russes pendant toute la partie, au point qu’on en avait la gerbe.

Pandev (3/5) : Pas son match le plus dégueu, il a même failli offrir la victoire avec sa belle tête piquée. Il a multiplié les belles courses et surtout de beaux appels, pas comme ceux que nous recevons de nos salopards d’enfants qui ne pensent qu’à l’héritage.

Cavani (4/5) : Les débats sont prolifiques. Et voilà le Matador qui se retrouve avec un joli cuatro, lui qui sauva les siens d’une défaite qui aurait fait mal au moral.

 

Sostituzioni :

Dzemaili : n’arrive pas à la cheville du Mammouth.

Insigne : A eu la berlue en voyant qu’il ne remplaçait pas Pandev.

 

Baci a tutti,

 

Mangiacaca e Fistoculo.

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