Genoa – Napoli (0-2) : La Napoli Académie livre ses notes

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Ca vous dit un pantalon Pandev ?

 

 

Faute avouée est à moitié pardonnée, tel est cet adage à la limite d’être validé par la Trinité elle-même. Rafael Benichou, juif errant de la péninsule ibérique, l’a bien compris lui. Il a vu que le turn over outrancier pouvait nuire à son nouveau jouet. Car oui mes frères, le SSC est un pantin dans les mains rugueuses du Castillan, celui-ci imprimant son blason sur le torse de notre belle ville. Et Benichou a vu cela contre Sassuolo, il a vu les limites de la préservation de ses espèces protégées, de ses ouailles magnifiques.
Alors il fallait tout de même laisser certains au repos, comme le maestro Hamsik, dont les cheveux repoussent à une vitesse supersonique. Gonzalo lui fut obligé de sortir de sa grotte où il méditait sur les déboires de son copinou Karim dans la maison blanche, devant l’incapacité totale de Zapata à faire la révolution.
Alors vite vite, Napoli la stratège fit amende honorable et reprit son manteau d’impératrice de la Botte pour dominer tous ces satellites de régionalistes qui tentent l’abordage en vain. Et ce n’est pas le Genoa, une seule victoire au compteur, malgré sa Lanterne conquise, malgré le vieux renard en manque de poulailler Gilardino, malgré les expats Gamberini et Calaio, qui inversera la vapeur.
Peu inspirés offensivement, les meilleurs amis des Corses n’ont jamais vraiment eu à mettre en valeur la défense napolitaine. Mais les attaquants frappés de Lete eux ont secoué le cocotier de l’arrière-garde génoise, comme un symbole de « c’est du gâteau », avec à leur tête Pandev, le paladin du Caucase.
Pour la prochaine journée, Napoli recevra Livourne le jour du seigneur, mais il faut la bénédiction de Papi Chrétien pour mardi soir, pour le déplacement chez les Londoniens chauds patatas depuis le début de saison.

Titolari: 

Reina (3/5): De repos pendant tout le match, à part dans les moments où tel Bernadette Soubirous, il bu la verge au point de sortir de sa torpeur en réalisant le geste juste, la main ferme, sa bite et son couteau toujours aux aguets.

Mesto (3/5): Rassurant, Jean Dominique a réussi à faire oublier la diatribe de Sœur Sourire.

Albiol (3/5): Pas aussi majestueux dans ses sermons qu’à l’accoutumée, le missionnaire garda tout de même la position solide pour repousser Alberto Renardino.

Britos (4/5): Miraculé alors que son nez fut immaculé, comme un symbole de conception in vitraux, il a tenu le poste d’une main de Kaiser.

Zuniga (2/5): Bougon la vigie dites moi! Les gau gau les gau gau !

Berhami (3/5): Parfois trop agressif dans ses interventions, il a donné trop de fautes pour être repêché. Il a su se faire violence en écoutant sa foi et a réalisé un deuxième acte remarquable.

Inler (3/5): Obtient la médaille de bonze dans la catégorie capillaire, et une mention passable pour la catégorie milieu récupérateur.

Callejon (4/5): A passé son match à jouer en une touche de balle mais bon dieu (mes couilles hein) que c’était beau !

Pandev (5/5): La note parfaite pour le bénédictin des Carpates, auteur d’un doublé propre et au calme. In nomine Patris, et Fili, et Spiritus Sanctus, Goran.

Insigne (4/5): J’ai connu un nain en 65 à Sumatra qui maniait les boules de geisha comme personne. C’était son père.

Zapata (1/5): Ah on faisait tout de même un petit peu plus le fiérot quand on chassait le cul de Porfirio Díaz hein ?

 

Sostituzioni:

Cannavaro: Welcome back, Monsieur Propre.

Dzemaili: On a beau dire, la chirurgie plastique ça peut servir parfois.

Higuaín: Tonnerre de Brest.
Ed ecco il lavoro
San Gennaro.

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