Juventus – Lokomotiv Moscou (2-1) : La Bianconero académie livre ses notes

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J’ai rêvé ce matin que j’écrivais ces lignes. J’avais une bête d’idée en tête. Elle commençait par une insulte (évidemment) et une question : « qu’est-ce que tu fous là ? »… ou « qu’est-ce que tu regardes ? ». Putain, je sais plus. À mesure que les secondes passaient je me rapprochais de l’essence de ce que j’aime le plus écrire. Quelques lignes d’une vie simple, sans fioritures aucunes, qui n’agresse ni les yeux ni le cœur. Juste quelques mots pour faire passer le temps. J’étais bien. Mais les secondes sont devenues des minutes et ce qui devait arriver arriva. Je me retrouve là, comme un con, à batailler contre des souvenirs morcelés. Une bribe d’intro surement pourrie mais qui avait su, pendant quelques instants, me faire oublier que j’étais en train d’agoniser après une soirée trop arrosée. Elle ne méritait pas d’être oubliée. Merde.

La squadra

Szczesny (3/5) : Il ne peut pas grand-chose sur le but mais trouve quand même le moyen de nous faire souffrir en seconde. On t’aime bien Tek, mais fais pas le con. D’autres sont tombés pour moins que ça.

Cuadrado (4/5) : On attendait tout le monde sur ce côté droit. Tout le monde sauf lui. Mais force est de constater, après quelques semaines, qu’il s’impose à ce poste comme le remplaçant « naturel » de Cancelo. Chien fou, il danse la ligne de touche comme pas deux et s’impose, à la fin du match, comme le joueur ayant touché le plus de ballons. On peut lui reprocher une qualité de centre approximative et une trop grande générosité dans la récup (son deux-pieds-décollés aurait dû* lui couter le rouge).

Bonucci (2+/5) : Une gueule de taulard mais des couilles réduites au braquemard. Mauvais dans le placement, mauvais dans la construction, mauvais dans la gestion. Le 19 n’est plus que l’ombre d’un joueur. Un souvenir.

De Ligt (2+/5) : Le gamin s’accroche tant bien que mal à une place de titulaire, pour l’instant, bien trop grande pour lui. Ses interventions font souvent hors tempo et ouvrent régulièrement des opportunités sur lesquelles les visiteurs ne crachent pas. La première du match offre d’ailleurs un but aux Russes qui le remercient. Une caution sensation dont on passerait bien. En tout cas si près de nos filets.

Alex Sandro (3+/5) : Un match qui se laisse apprécier. Seul point positif d’un flanc gauche où Matuidi et Ronaldo se sont perdus. Il joue vers l’avant et combine tant bien que mal. Ses incursions au centre sont souvent dangereuses. Il a la bonne idée d’envoyer une sacoche en fin de deuxième mi-temps qui chauffe assez les gants de Guilherme pour offrir à Dybala son doublé.

Khedira (1/5) : Il a fait illusion pendant un mois, comme tout bon redoublant qui force en septembre et décroche en octobre. Il est temps de quitter l’école Sami.

Pjanic (3/5) : Un poil moins à l’aise qu’en Serie A, Mire garantit un minimum de football dans nos vies. Précis techniquement, il surnage dans un milieu de terrain lépreux.

Matuidi (2/5) : Matuidi est sans aucun doute, à l’heure actuelle, le seul joueur qui te fait croire que t’aurais pu percer dans le football. Alors rien que pour ça, merci Blaise.

Bentancur (3/5) : Il a un je-ne-sais-quoi qui le rend attachant. Loin d’être indispensable, il apporte un volume intéressant à un poste qui finalement ne sied à personne (sauf peut-être à Ramsey ?). Reste que face à un bloc bas et resserré l’Uruguayen galère à faire jouer ses camarades. Son repositionnement en 8 le relance en seconde.

Dybala (4+/5) : Après plus d’une heure de jeu, Paolo relance et met tapis. Deux coups de manivelle en deux minutes qui viennent désosser le camion garé frauduleusement sur le parc bianconero. Tu nous rends dingues, Joya.

Ronaldo (2/5) : Frank Ribery réclame son ballon d’or 2013.

La panchina

Higuain (3/5) : Son entrée en jeu à la place de Khedira rééquilibre le 11 et offre à l’équipe une pointe « naturelle ». Ses courses dans la profondeur permettent d’étirer le bloc russe et de créer des espaces à l’entrée de la surface. Pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent néanmoins.

Rabiot (2/5) : Allez, encore quelques mois de travail et Adrien aura une condition physique lui permettant d’enchaîner deux courses sans aller se ravitailler à chaque arrêt de jeu.

Bernardeschi : Pas de note pour Fred.

Sarri (3/5) : Le coup de génie de Sarri c’est d’avoir remobilisé des joueurs en perdition. Parmi eux, Dybala. Alors certes, la soirée n’est pas parfaite mais elle offre à voir une équipe qui sait gérer la possession et ne refuse jamais le jeu. Une façon de voir le verre à moitié plein certains diront. Malgré tout, le Sarrismo™ n’aura pas suffi à créer suffisamment d’intervalles et faire rentrer plus souvent le cuir dans la surface de réparation. Le vrai échec de la soirée.

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