Bonne et heureuse anale à tous ! Pour commencer 2013 en beauté, j’avais prévu un bilan de mi-saison conjugué à l’académie de Nantes-Nîmes. Hélas ! A peine sorti de mon coma éthylique post-défaite, je me suis fait coiffé au poteau par le sucré et sémillant José Arribo. Faudrait pas vieillir…

Pour autant, le bilan est là, tout chaud, à peine sorti du fion !

Après sa désormais traditionnelle défaite au premier tour de la Coupe Moustache, Nantes attaque le championnat de manière bien molle, tenu en échec par Istres puis Nîmes. En fait, on s’est juste fait emmerder par les Sudistes pour l’instant, puisque seuls Ajaccio, Arles-Avignon et donc Nîmes vendredi dernier nous ont battu cette saison. Entre ce trio d’emmerdeurs patentés, la bande à Michou a fait carton plein face aux voisins angevins, lavallois, manceaux et tourangeaux. Bilan comptable en championnat : 10 victoires, 7 nuls et 3 défaites. Autant dire que pour la première fois depuis bien longtemps, la montée semble plus qu’envisageable pour les Canaris. Bien sûr, le CSKA Monaco, le SM Caen ou le Guingamp de Gourvennec (quel bel homme) vont nous faire chier jusqu’au bout, mais Nantes possède une vraie chance de retrouver l’élite l’an prochain.

Les recrues maintenant. Si l’on met de côté les impostures (Madouni), les paris (Mayenga) et les joueurs amateurs (Alioui), on se rend compte que le recrutement est plutôt réussi. Riou se montre à la hauteur de son statut d’ex-futur-grand-espoir français, Cichero a amené sa grinta en défense, Deaux et Eudeline ont quant à eux gagné leurs places haut la main. Même le petit Birama Touré nous a gratifié de matchs encourageants.

Tout s’explique, Ahmed Madouni est tout simplement gros.

Mais il faut aussi parler du jeu. Et là, soyons honnêtes, on entre à la Beaujoire comme dans une soirée gay : vous tâtonnez, vous retrouvez des connaissances perdues de vue, vous vous dites que l’ambiance est sympa et pas si éloignée de celle de vos soirées d’étudiant en droit. On se laisse aller, on fait la ola et on se trémousse avec les autres, bref, on est en confiance. C’est le moment que choisit ce chippendale franco-polonais au regard de glace pour vous aborder, vous offrir une vodka-vin blanc-caramel, pour ensuite vous entraîner dans « un endroit plus tranquille pour te présenter un pote à moi arménien ». La suite est connue, vous vous retrouvez 90 minutes plus tard la tête dans une poubelle, le cul en chou-fleur et délesté de 12 euros. Qu’on se le dise, avec Waldemar, l’anal n’est jamais loin.

Le jeu, donc. La tactique de MDZ repose sur une grosse discipline défensive : positionné plutôt haut à domicile, le bloc nantais redescend à l’extérieur, à la faveur d’une défense à cinq. Devant cette défense, l’entraîneur canari aime à positionner deux joueurs endurants, bons récupérateurs mais capables aussi de se projeter à tour de rôle vers l’avant. Ce sont donc Deaux et Veretout qui sont le plus souvent alignés, relayés par Touré en cours de match pour densifier la récupération. Sur les ailes, Bessat fait montre d’un gros volume de jeu et est indiscutable à gauche, tandis que l’aile droite, dévolue à Eudeline, accueille des intermittents du spectacle (Gakpé, Pancrate, Trébel) lorsque l’ancien Sedanais est recentré. En attaque, grosse saison de Djordjevic, auteur d’un début de saison canon : 13 buts, une apparition avec la sélection serbe, et un poison pour toutes les défenses de L2.

Je l’ai répété à chaque académie, le jeu est loin d’être enthousiasmant, surtout à l’extérieur où Nantes a profité de la réussite de son buteur serbe et de sa défense renforcée pour dégoûter ses adversaires. Der Zak’ sait trop bien qu’il sera jugé sur le résultat par la famille Kita (à savoir la montée), et fait ce qu’il sait faire de mieux : mener, comme en 2008, un groupe de joueurs transformés en bûcherons vers la L1. Il n’y a qu’à regarder les prestations de Trébel et Veretout pour comprendre que le début d’embellie sous Landry Chauvin a vécu. Aujourd’hui, avec Michel, ce sont les couilles sur la table, le combat, les duels et le tacle à la carotide qui ont remplacé le jeu à la nantaise.

Ce marasme oculaire n’empêche pas Raynald de vous donner des nouvelles de la formation des Jaunes, puisqu’en ce moment même, la CFA2, les U19 et les U17 imitent l’équipe-fanion et sont leaders de leurs championnats respectifs. Une superbe génération est d’ailleurs à l’œuvre en U19, avec une bonne demi-douzaine de bons espoirs. Mes chouchous : N’Dongala, Jeong et Sangaré.

 

Le mercato des départs :

– Jamal Alioui va enchanter les pelouses marocaines sous le maillot du WAC Casablanca. Ce transfert est un putain de miracle.

– Damien Mayenga retourne d’où il n’aurait apparemment pas dû sortir : la Vendée profonde et le club de Luçon VF (CFA).

 

Le mercato des arrivées :

– Recommandé par Cichero, l’avant-centre Fernando Aristeguieta ramène sa fraise depuis le FC Caracas pour marquer plein de buts. Ses autres caractéristiques : roux, prêté six mois avec option d’achat, et sosie officiel de Chuck Norris.

– Karim Djellaibi, ancien du SCO d’Angers, se réinsère dans le monde du travail avec un CDD de six mois pour pallier à la blessure de Veigneau.

Et… C’est tout ! Pas d’international moldave jouant en Birmanie à l’horizon, pas un « Messi de l’Oural » en approche, le clan Kita se la joue à la cool. Vivement l’élimination en Coupe de France, qu’on rigole…

La coupe de France justement : Nantes se déplaçait à Dieppe (premier de son groupe de CFA2) pour son match de 32èmes de finale, avec la grosse équipe. Pas grand chose à dire sur ce match, au final bien maîtrisé par les Canaris, malgré le score (2-3). Un doublé de Djordjevic et un joli but de Trébel envoient Nantes face à Epinal, le tombeur de Lyon.

 

Avec « Deux hommes et un poussin », le FC Nantes se lance avec succès dans le porno gay interracial.

 

Allez, comme je ne me suis pas tapé Nantes-Nîmes pour rien, voilà mes notes (anales, évidemment) :

Riou (3/5) : Ne peut absolument rien sur les buts nîmois. Pour le reste, rassurant.

Cissokho (2/5) : Un bon coup-franc, quelques montées offensives, mais un placement moisi sur le deuxième but qui lui coûte la moyenne.

Djilobodji (4/5) : Au four et au moulin pour compenser les erreurs de ses partenaires de la défense, le seul à tenir son rang ce soir.

Madouni (0/5) : L’imposture continue. Les deux buts adverses sont clairement pour lui, mais son but et ses deux-trois relances potables lui assurent peut être sa place de titulaire jusqu’au retour de Veigneau. Au secours !

Cichero (0/5) : Complètement perdu à gauche, il s’est certes montré entreprenant mais son replacement défaillant à mis toute l’équipe dans la mouise. Il a pris le bouillon, tout simplement.

Veretout (1/5) : Où est passé le joueur de l’an passé, porté vers l’avant et métronome de l’équipe ? Mal physiquement, peu trouvé par ses partenaires, Der Zakarian est en train de le flinguer. Remplacé par Touré (73ème), transparent.

Deaux (2/5) : Comme Veretout, il a passé son match se raccrocher aux branches, aidant comme il pouvait sa défense.

Trébel (2/5) : Exilé à droite, il s’est perdu dans des mauvais choix et des dribbles ratés. A par contre bien exécuté les coup de pied arrêtés, et doit être revu dans l’axe.

Eudeline (1/5) : Les matchs qu’il passe en soutien de l’attaquant sont à chaque fois merdiques. Quand est-ce que MDZ va se rendre compte qu’il a recruté un ailier ? Relayé par Lee (73ème), volontaire mais maladroit.

Bessat (2/5) : A joué ailier gauche mais aussi arrière gauche, pour compenser les montées de Cichero. Cramé au bout d’une heure, et donc inutile.

Djordjevic (non noté) : Je ne vois pas comment le noter, il n’a pas touché un ballon.

 

Les copains à Loulou (Victor Zvunka/5) : soyons sérieux, voilà une belle petite équipe, qui s’est très bien préparé pour ce match. Un pressing haut, des attaquants opportunistes et une charnière centrale solide, voilà les ingrédients d’une victoire méritée. Pédés, va.

 

Câlins beurrés.

Raynald Dunoeud.

1 thought on “La Canaris académie livre le bilan de mi-saison

  1. Meilleurs voeux. C’est tout à fait ça.
    Je pense avoir trouvé mon nouveau chouchou en qui je croirai toujours, après Keserü et Mauro « l’apache », le grand roux. Car l’homme est bel au contraire du petit Adrien « roux » mal nommé.
    Pour preuve: http://www.youtube.com/watch?v=a4wicP3W59M
    4 [ru] dans le commentaire: ça va rouler.
    C’est forcément la bonne!

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