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La PL Acadmy prend ses marques, ses auteurs laissant parfois passer un « hors-jeu.net » au lieu de horsjeu.net, signe somme toute rassurant qu’ils ne sont pas toujours parfaitement lucides eux non plus. Heureusement, pour vous parler foot ces valeureux scribouillards recouvrent tous leurs moyens et vous offrent fromage, poire et dessert avec en prime une invitation pour le week-end prochain.
Après un 2e épisode très capitalo-centré, veuillez nous suivre pour un petit tour en province avec le promu que pour une fois tout le monde s’arrache et quelques gros poissons qui devraient viser les premières places.
Les épisodes précédents se trouvent ici et là.
Leeds
Retour d’un mythe en Premier League : plus de 15 ans après, les Whites retrouvent une élite que leur statut, leur histoire et leur palmarès se languissaient de retrouver, à juste titre. Si ce retour en PL fait autant parler, c’est certes parce que Harry Kewell y a joué, mais aussi parce que Leeds est, à l’heure de ce papier, mené par Marcelo Bielsa. Peut-être qu’à la fin de cette phrase ce ne sera plus le cas. En tout état de cause, qui n’a pas envie de voir une équipe de Bielsa faire mordre la poussière aux milliards de Guardiola (dans le respect à cause de la filiation), démolir le Théâtre des Rêves de Gollum, se faire déglinguer en 3-3-3-1 face à Liverpool en ouverture de saison ? QUI ?
Prédiction : il y aura des émotions, des victoires folles (comme ce 8-0 infligé à Tottenham malgré un système s’éloignant du 4-4-2), des défaites douloureuses (comme ce revers 1-0 face à Chelsea sur un retourné de Giroud)… mais un maintien finalement facile. C’est la grosse cote : 11e !
Leicester
L’énorme tarin tellement large qu’il lui ferme les yeux de Brendan Rodgers a longtemps été le cap, la péninsule qui masquait la forêt de sa sempiternelle médiocrité. Voilà une phrase particulièrement alambiquée pour illustrer la déception qu’ont dû ressentir les supporters des Foxes lors de cette dernière journée où ils ont vu leur équipe échouer au pied des places qualificatives pour la Ligue des Champions à cause d’un but de…Jesse Lingard. Ceci alors qu’ils n’ont passé que 5 matchs hors du top 4 durant toute la saison de PL. Dénouement cruel qui montre surtout à quel point cette équipe emmenée par un Vardy insatiable a semblé surperformer pour finalement s’écrouler durant le restart. Sans renforts de qualité en dépit de la signature du meilleur patronyme de PL (Tymothy Castagne en provenance de l’Atalanta), en perdant une nouvelle fois un élément fondamental (Chilwell, parti à Chelsea), on craint que cette saison ne soit pas aussi réjouissante pour les pensionnaires du King Power stadium.
Préviction de classement : 9e.
Liverpool
Champions en titre, les Reds voudront décrocher à nouveau la timbale. Pourtant, certains manques, pas nouveaux, semblent ne pas devoir être comblés : pourvus de quelques 175 miyons de payout (un record), FSG, le propriétaire américain, rechigne toujours à l’investissement (depuis 2019 : 20 départs, et 2 achats pour 20 miyons – Minamino et Tsimikas). La finance du football, c’est, certes, plus compliqué que ça, mais faute de renforts en attaque (Werner passé sous le nez, toujours pas de concurrence ou de doublure sérieuse à Mané-Salah-Firmino), au milieu (Thiago toujours pas là) ou derrière (un 4e central, une doublure à Trent, notamment), et au vu des adversaires qui, eux, alignent les billets (cf. Chelsea ou City), c’est la lutte à l’intérieur du top 4 qui sera rude, et pas celle de la hiérarchie du top 2…
Préviction : le supporter étant pessimiste mais pas suicidaire, il parie sur une 2e place, derrière un club pourri bleu ciel et devant un autre encore pire rouge moche (si on finit derrière les deux, je ne réponds réponds réponds plus de moi sur la dance hall)
Manchester City
Sortant d’une saison compliquée par rapport à ses standards (il perd sa couronne et voit le Lyon de Rudi Garcia l’écarter une nouvelle fois piteusement de la Ligue des Champions), Pep ne se contentera pas d’une League Cup comme lot de consolation. Aussitôt le marché ouvert, il s’est lancé dans d’ambitieuses transactions pour renforcer sa défense, son chantier sisyphien. La saga mercatanale autour de Messi terminée, il sera intéressant d’observer comment le coach espagnol parvient à relancer par le jeu un effectif en apparence émoussé que David Silva et Leroy Sané viennent de quitter.
Préviction de classement final : peu de chances qu’ils descendent en-dessous de la 2e place, quand même. Presque pas de chances qu’ils descendent en-dessous de la 1ère, d’ailleurs.
A demain pour de nouvelles aventures.
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