La PL Academy vous présente la trente-et-unième journée
la remontada de la gruge
La PL Academy a perdu tout espoir mais se permet quand même de terminer la saison car on rigole toujours bien aux dépens de qui vous savez.
Aston Villa 3 – 0 Newcastle
Le tube de la première partie de saison, j’ai nommé les nouveaux riches de Châteauneuf, voit son succès rattrapé par le tube de la seconde partie de saison, j’ai nommé le caca-culotte d’Arsenal les Villans du grande entrenador Unai Emery.
Après un début de match à fond les ballons, les Villans ont logiquement pris l’avantage par Jacob Ramsey, idéalement et intelligemment servi de la tête par le décidément très bon Ollie Watkins (vous n’aimez pas les adverbes ? n’en dégoûtez pas les autres). Non contents d’arborer les mêmes couleurs que le SCO Angers, Newcastle a décidé d’adopter la stratégie défensive des ligériens. Aussi, des plots ont laissé Ollie Watkins y aller de son doublé pour prendre trois points mérités.
Chelsea 1 – 2 Brighton
le cadeau qui n’en finit pas d’être offert, comme diraient littéralement nos amis d’outre Manche, a encore été livré une fois (c’est décidément très laid comme langue) : le Chelsea de Super Frank a été globalement ratatiné dans les grandes largeurs par un Brighton en pleine forme.
Contre le cours du jeu, Conor Gallagher ouvre pourtant le score en début de partie avec un peu de réussite, mais rien de ce qu’entreprend ce Chelsea ne peut faire paniquer son adversaire à l’heure actuelle. Danny Wellbeck prend le meilleur sur Fofana pour égaliser de la tête avant la mi-temps, puis Enciso inscrit l’un des buts de la journée en déchirant le filet de Kepa d’une lourde somptueuse de trente mètres.
On. se. marre.
Wolverhampton 2 – 0 Brentford
Les Loups ont mangé les Abeilles, sans sourciller. Après avoir battu Chelsea la semaine passée (qui ne les bat pas en ce moment cela dit ?), Wolverhampton a donc enchaîné. D’abord, un but de Diego Costa (oui, il joue là) assez original puisque consistant en un contrôle raté transformé en contre favorable et but. Dans le domaine du bizarre, le deuxième but, œuvre de Hwang Hee-Chan, l’a aussi été : une percée côté droit de Matheus Nunes, un centre bof, la jambe d’un défenseur qui sert de passe décisive à l’attaquant sud-coréen… Les Wolves respirent toujours plus dans la deuxième partie de tableau, les Bees ne piquent plus grand monde dans le ventre mou.
Everton 1 – 3 Fulham
Ça va mieux pour Everton depuis l’arrivée de Sean Dyche ? Tu parles. À part la victoire contre Arsenal, il n’y a plus rien, comme avant. Un jour les dirigeants de clubs comprendront peut-être qu’un groupe de joueurs rincés, tu peux bien mettre Guardiola ou Pablo Correa à leur tête, ça reste un groupe de clowns.
Les Cottagers galopent tandis que les Toffees trottinent et logiquement, Harrison Reed ouvre le score suite à une frappe sur le poteau. L’égalisation de McNeil est mignonne mais anecdotique : à peine revenu des vestiaires, Harry Wilson transforme une offrande de Willian. Daniel James enfonce le clou vingt minutes plus tard au milieu de trois poteaux vêtus de bleu.
Southampton 0 – 2 Crystal Palace
Leicester, Leeds et maintenant So’ton : les Eagles aiment dévorer de la charogne déjà en lambeaux sur la charrette de la descente. Et, en même temps, que pouvez bien faire les Saints ? Face à eux, un grand 9 : Jordan Ayew. Qui a fait un joli match : une passe quasi-décisive pour Michael Olise en première période (but mais hors-jeu), un centre repoussé qui se transforme en passe décisive pour Eberechi easy Eze en seconde période. Dominateurs, les hommes de Palace ont doublé la mise quelques minutes plus tard après un festival du même acabit d’un Eberechi décidément très à l’Eze (c’est vendredi, c’est jour des jeux de mots).
Tottenham 2 – 3 Bournemouth
on ne sait plus où donner de la tête à Londres pour recenser les contre-performances. Arsenal commence à s’appliquer sérieusement à saboter son titre annoncé, Chelsea est une fête quotidienne (pour ses adversaires), mais les regards se tournent vers ceux qui, avant de chuter, n’ont même jamais atteint le statut des deux précités. C’est pourtant avec des ambitions similaires que les Spurs se présentent en général, et voilà que leur fin de saison ressemble à une course à la normalisation.
Comme souvent, tout commence pourtant bien avec l’ouverture du score de Son dès la 14e minute. Vina profite des relances hasardeuses de la relance des Spurs peu avant la mi-temps pour égaliser. Les ennuis commencent quand Solanke profite d’un bon travail de Tavernier sur le côté gauche pour donner l’avantage aux Cherries. À la 88e, Danjuma pense avoir fait le plus dur et offre même l’espoir d’une victoire tardive aux fans des Spurs mais c’est l’inverse qui se produit et Ouattara trompe Lloris au buzzer pour en finir.
C’est un peu dur pour Tottenham, assez largement dominateur mais en panne de conversion. La fin de saison risque d’être longue. Pour Bournemouth, ce sont trois points qui font un bien fou.
Manchester City 3 – 1 Leicester City
Les Citizens sentent le vent tourner pour le titre et passent donc en mode rouleau compresseur. Face à de tristes Foxes en galère pour le maintien, El Pepito et ses hommes ont plié le match rapido histoire de pas gamberger. Un but de John Stones au bout de cinq minutes, un péno de Haaland consécutif à une main au bout de dix, un doublé du Norvégien au bout de vingt-cinq sur un service galant de De Bruyne… A partir de là, y’avait plus rien à faire pour Leicester, si ce n’est profiter du relâchement en fin de match des Citizens, ce qu’a correctement accompli Iheanacho.
West Ham 2 – 2 Arsenal
Après un nul à Liverpool, les Gunners s’enlisent chez les Marteaux et perdent deux nouveaux points précieux dans la course à la Ligue des Champ… au titre ? Ah bah oui, au titre. Merde, ça fait bizarre de dire ça. Pourtant, Gabriel Jesus avait ouvert la voie en marquant dès la cinquième minute après un mauvais alignement de Coufal. Quelques instants plus tard, Martin Odegaard doublait la mise de volée après un beau centre de Martinelli. Tout allait bien. Et puis… Comme à Anfield, Arsenal s’est relâché et a laissé l’adversaire revenir dans le match. Une faute de Gabriel a d’abord offert un pénalty aux Hammers, transformé par Saïd Benrahma à la demi-heure de jeu. Malgré une meilleure entame de seconde période, les Gunners n’ont pas refait le break, la faute notamment au péno raté de Bukayo Saka. Sanction immédiate : une louche derrière la défense et une volée sublime de Jarod Bowen pour l’égalisation. Un “bon” nul pour West Ham, un très mauvais nul pour Arsenal.
Nottingham Forest 0 – 2 Manchester United
Match à sens unique au City ground où seul Keylor Navas a semblé vouloir opposer une éventuelle résistance aux assauts des Raides et Vils. En enchaînant les arrêts de classe et les interventions cruciales, le Costaricien a empêché son équipe de sombrer dans une raclée mémorable.
Il n’a toutefois rien pu faire contre Antony, auteur de sa meilleure prestation sous le maillot frappé du diable avec un but et une passe décisive pour Diogo Dalot (premier but pour sa 100e apparition, ça se fête).
Ça continue à sérieusement puer du cul pour le maintien côté Élagueurs. Les hommes de Ten Hag sont de leur côté de mieux en mieux placés pour assurer le top 4.
Leeds United 1 – 6 Liverpool
Après deux défaites puis deux matchs nuls, les Reds ont renoué avec la victoire et ont enfin lancé leur saison ! Ahahahahahah. Ahaha. Bon, on ne va pas cracher sur la branlée infligée aux Whites à Elland Road mais on ne va pas non plus oublier la saison médiocre servie par les hommes de Klopp. C’est Cody Gakpo qui a ouvert le bal pour les Reds à la demi-heure de jeu sur un centre de Trent. Momo Salah a fait le break d’une jolie frappe avant la pause alors que Luis Sinisterra a réduit l’écart juste après, profitant d’une master boulette d’Ibou Konaté. Heureusement, le retour de Diogooal Jota a remis les Reds à l’abri à l’heure de jeu avant que Momo Salah n’inscrive un doublé, de même que le précédemment nommé Jota. Darwin Nunez a conclu la marque dans les arrêts de jeu. Liverpool marque 6 buts, c’est super. Et reste à 9 points de la Ligue des Champions : c’est moins super.