La PL Academy vous présente la trente-huitième et dernière journée
the final countdown
Ça y est , c’est fini pour cette saison. Nous voilà partis pour deux mois de spéculations markétales et de rumeurs de montants de transferts exubérants. Tous les joueurs vont être liés à Manchester United et Chelsea, City va acheter les meilleurs parmi ceux-ci, la routine…bon, on n’allait pas partir sans vous offrir le résumé des derniers matchs, tout de même.
Crystal Palace 1 – 0 Manchester United
Une dernière petite purge et puis s’en va, aucun problème pour un United fertile en la matière lors de cette fin de saison. Face au Crystal Palace d’un Patrick Vieira un brin vénère qui tabasse des fans débiles d’Everton en un contre un à ses heures perdues, les Raides et Vils ont livré un match de clôture indigne de leur club mais parfaitement illustratif de cette saison pour le moins pénible.
Les Eagles ont eux joué leur football intense et ont surmonté leurs limites en ouvrant le score par Zaha. L’ancien de MU n’a semble-t-il toujours pas digéré son échec sous le maillot rouge, tant pis pour les Reds.
Arsenal 5 – 1 Everton
La saison est finie pour tout le monde, du moins en termes d’enjeux, alors pourquoi ne pas offrir un peu de spectacle ? C’est à tout le moins ce que s’est dit Arsenal, tandis que les Liverpooliens en bleu pensaient déjà à leurs vacances à Dubaï.
En guise de “but de l’ex”, Alex Iwobi offre un pénalty de l’ex à Martinelli en repoussant du bras une frappe de celui-ci. C’est ensuite Nketiah qui double la marque d’une tête sur corner. Seul décidé à jouer côté Toffees, Calvert-Lewin presse, récupère et centre, Van De Beek en profite pour réduire la marque. En seconde période, les Gunners marquent sur un nouveau corner avec une combinaison à faire frémir de honte n’importe quel défenseur ; c’est Cedric, totalement oublié, qui conclut. Gabriel ajoute sur un nouveau corner défendu n’importe comment (finalement, les hommes de Lampard avaient peut-être un plan de jeu ? En tout cas un motif se dessine). Odegaard conclut d’un joli raid solo entre les plots, au moins l’Emirates quitte ses chouchous sur une bonne note.
Une raclée pour terminer une saison globalement merdique, la logique sportive est respectée côté Everton. On te dit à la saison prochaine, Francky.
Chelsea 2 – 1 Watford
Sous la menace des Spurs en cas de contre-performance (avec leur victoire probable sur Norwich), les Blues de Tuchel ont bien entamé la partie avec un but de Havertz dès la 11e minute puis se sont fait peur en fin de match quand Gosling a égalisé. Entré quelques minutes auparavant, le revenant Ross Barkley a remis les choses dans l’ordre dans les arrêts de jeu.
Après une saison finalement décevante, un tas de mystères attend le club de Londres : nombreux départs à prévoir, nouveaux propriétaires tout juste validés par le gouvernement britannique (rien que ça), chantier de l’attaque… l’été sera chaud.
Quant à Watford, c’est la Championship Academy qui vous en parlera la saison prochaine. Non, ce n’est pas l’annonce de la création d’une nouvelle acad’, juste une vanne.
Leicester 4 – 1 Southampton
Après une saison qu’on peut qualifier de mitigée pour les Renards (d’aucuns diront décevante), Leicester finit sur une bonne note face à Southampton, équipe dont la saison peut être qualifiée de prévisiblement inintéressante. Dominateurs, les Foxes attendent la seconde période et une cagade de la défense adverse pour ouvrir le score par Maddison. L’inévitable Jamie Vardy conclut un contre pour doubler la mise mais Ward-Prowse répond sur pénalty à dix minutes du terme. L’entrant Ayoze Perez va sécuriser la victoire à la réception d’un centre au second poteau puis d’un centre en retrait.
Brentford 1 – 2 Leeds
…and breath, comme diraient les bouffeurs de gelée verte. Sous la menace de la relégation jusqu’à la dernière minute, les Whites, dans un maillot gris/bleu de l’ordre du dégueulasse, ont tout donné contre Brentford pour arracher leur place dans l’élite in extremis. Raphinha montre la voie sur pénalty en début de seconde période en dépit d’une course d’élan toute pourrie mais Sergi Canos égalise au terme d’une belle action collective pour les Bees.
Le spectacle est total lorsque Jack Harrison donne la victoire aux siens à la 94e minute. La frappe est contrée mais on s’en fout : ce n’est pas d’un beau but qu’ont besoin les Peacocks à ce stade de la partie, juste d’un but.
On les reverra donc la saison prochaine, tout comme Brentford. Les deux devront s’accrocher.
Burnley 1 – 2 Newcastle
Communsymbole : un ancien club toujours donné relégué mais nouveau riche a enterré les espoirs de maintien d’un club promis à la relégation… et que personne ne regrettera. On se demande encore pourquoi le dénommé Nathan Collins s’est dit que diriger sa mimine vers le ballon dans la surface était une bonne idée : résultat, péno transformé par Callum Wilson à la 20e. Le même Wilson n’a eu ensuite qu’à pousser le ballon au fond à l’heure de jeu après un gros travail de Saint-Maximin côté gauche. Burnley, en lutte à distance avec Leeds, a alors rattaché son espoir à un homme : Maxwell Cornet… lequel a réduit l’écart à vingt minutes du terme. Mais ce fut tout. Les Clarets plongent en Championship et Châteauneuf est toujours, encore, étonnamment, là.
Manchester City 3 – 2 Aston Villa
Ils nous l’ont presque refait, leur coup du grand frisson de 2012, ces cons… à ceci près qu’on n’est pas certain que le titre en question n’aurait pas dû leur être retiré, la faute à quelques milliards versé par-ci par-là dans des bourses où ils n’auraient pas dû atterrir. Mais que voulez-vous, c’est le prétendu football moderne, ma bonne dame.
Alors donc qu’il lui faut absolument une victoire sur Aston Villa pour s’assurer du titre de champion, la bande de Pep se retrouve menée 2-0 à la 70e minute de jeu (buts de Cash et Coutinho). Tas de cons. Le pire c’est qu’à ce moment-là du match, ce n’est même pas encore le drame car Liverpool n’arrive pas à gagner contre les Wolves. Des petites bulles d’air qui ne sent pas très bon dans le slip du chauve et un soudain regain d’efficacité plus tard, les Skyblues marquent littéralement trois buts en cinq minutes par Rodri et Gündogan (doublé).
Au moins quelques heureux ont pu assister à une nouvelle page écrite dans le sang des esclaves des pétro-royaumes le front brillant de son gourou, à Manchester. Le plan des transfuges liverpuldiens d’Aston Villa n’aura pas suffi : City remporte le titre avec 92 points et en ayant donné l’impression de ne faire que gagner cette saison.
Norwich 0 – 5 Spurs
Sans enjeu pour des Canaries déjà relégués, le match comptait pour les Spurs : après les jokers grillés par Arsenal dans la course à la Ligue des Champions, Tottenham devait conclure et assurer, eux qui avaient deux points d’avance au coup d’envoi sur les Gunners. Peu de suspense sur le papier… et peu sur le terrain. Un doublé de Dejan Kulusevski, un autre d’Heung-Min Son et un but d’Harry Kanenculé (le dernier de la saison…) ont scellé l’affaire.
Brighton 3 – 1 West Ham
Les Moyes boys avaient encore une chance de se qualifier pour l’Europa League : il fallait gagner contre un Brighton qui finit en pleine bourre et espérer que United fasse de la merde comme d’habitude. La deuxième condition bien remplie, les Hammers sont hélas tombés sur plus fort qu’eux.
Ce sont pourtant bien les Londoniens qui ouvrent la marque lorsque Michail Antonio assène un pétard qui déchire le filet de Robert Sanchez (la violence de la frappe, oh maman). L’égalisation arrive en début de seconde période quand les Seagulls retrouvent leurs vertus collectives. Joël Veltman marque en force après un bel échange de ballons de ses coéquipiers. Dans les dernières minutes, Brighton domine totalement le match et finit par prendre l’avantage sur une superbe frappe en pivot de Pascal Gross. Danny Welbeck inscrit même un dernier but dans les arrêts de jeu.
Ce n’est sûrement pas sur ce type de performance que Mark Noble aurait voulu terminer sa carrière sympathique de one club man. Cela ne nous empêchera pas de le regretter.
Liverpool 3 – 1 Wolves
Au bout d’un match archi-dominé mais compliqué et tendu, les Reds ont fini par l’emporter face à d’énervants quoique vaillants Wolves. Alors que la victoire était impérative pour croire au titre, les visiteurs ont refroidi les Reds dès la troisième minute. Mais Anfield a donné de la voix, de suite et tout le long. Sadio Mané a égalisé assez rapidement avant que le siège de la surface adverse ne se transforme en camisole de force pour les Wolves
Les clameurs d’Anfield cependant qu’Aston Villa menait à City faisaient penser au pire : la défaite d’El Pepito, le nul de Jurgen. Alors, oui, alors, quand le Roi, le meilleur buteur, Mohamed Salah, a trouvé la faille à la 85e minute, il a bien cru offrir le titre aux Reds. Mais les Citizens s’étaient réveillés entre temps. Le but de Robertson n’y changera rien. Quelle équipe, quel suspense, quelle saleté de Chauve.
Si on cumule la saison 18-19 et cette saison 21-22, on arrive à 3 défaites pour Liverpool, en tout. 97 et 92 points. Toujours deuxièmes. La frustration est grande, la fierté aussi. Vivement que City se fasse pincer pour détournement de fonds, corruption et escroquerie en bande chauvisée pour qu’on récupère tous les titres dus, comme un vulgaire second du Tour de France derrière Armstrong (cette comparaison est pour faire plaisir aux cyclistes du site).
the final table