Le 3e retour de Brendou au Liberty Stadium, depuis sa belle idylle avec les Swans, où il n’a pas encore pu s’imposer en redman. Mais en cet humide lundi soir, la victoire pour Rodgers est capitale s’il veut offrir un choc de gala face à United le dimanche suivant! Car depuis ce triste soir de naufrage collectif à Vieux Trafford (3-0), où les trolls de LFC et de Rodgers s’en s’ont donné à cœur joie, Liverpool est invaincu et a grignoté son retard petit à petit pour revenir à l’antichambre de la Champion’s, graal des graal qui permet d’être beaucoup plus sexy au moment du mercato estival. Ou pas (coucou Falcao!).

Une victoire permettrait en effet de mettre la pression sur ces diables de diables rouges en recollant à 2 petits points de leurs fesses, et d’appliquer, dans un Anfield bouillant, la méthode NSFW énoncée lors de la dernière academy.

Alors qu’est-ce que vaut Swansea cette année, est-ce que BR peut enfin conjurer ce sort, à croire qu’il est plus romantique envers ses anciens clubs qu’envers ses anciennes femmes. Ben, les blacks Swans à la maison, c’est comme le film homonyme : c’est très sexy et bandant, mais pas forcément super convaincant : 9V 4N 2D. Liverpool a donc la place de venir faire une petite passe tout en gardant un gourdin énorme pour dimanche.

C’est quand même plus sexy que si c’était Bafé Gomis et Sigie

Niveau tactique, Roger conserve son 3-4-3 « fétiche qui ne perd plus », en intégrant les retours de Mamad’ et Moreno. Le reste c’est du classique, solide et efficace.

Le XI du cygne
Le XI de la pine

LE MATCH

1′ : Sans pression, Williams envoie un poison en retrait à Fabianski (oui, l’ancien souffre-douleur de tonton Arsène) qui évite le corner tant bien que mal en dégageant la patate chaude dans les pieds de Sturridge. Qui n’en profitera pas.

7′ : En mal d’occasion, le Stu’ tente une frappe du droit des 20 mètres bien écrasée, qui aura eu le mérite de tuer deux taupes et bien aplanir le sol gallois.

15′ : Gomis viole Can avec un grand pont à vitesse Ménès et aurait pu se présenter seul face à la Mignole si Johnny Allen n’avait pas effectué un retour supersonique pour lui tacler ce ballon.

19′ : Toujours pas grand chose a se mettre sous la dent, alors Stu remise à 20m pour Lallana qui envoie une frappe plein cadre dans les bras de Fabianski. Faut pas pousser quand même.

30′ : Début du Simon Show (ne pas confondre avec l’ignoble Simon Shaw!), Bafé se libère du marquage de Can avec un une-deux avec Sigurdsson, et envoie une lourde frappe qui oblige Simon a se coucher.

Simon Shaw, sosie auriculaire de Flanno’

33′ : Les Swans perforent de plus en plus la défense de Liverpool (non, pas d’allusion graveleuse), et Siggie, bien trouvé dans la surface, frappe en pivot et chasse les méchants pigeons qui traînaient par là.

37′ : Ca se précise pour les swans avec un énième débordement (coucou les latéraux) de Naughton, qui centre dans le tas. La défense telle une vulgaire Talal El Kharkouri dégage mal et Sigurdsson veut aller nettoyer la lulu, mais super Simon s’envole et offre la photo du match.

« Aïe bilive aïe quenne flaïe… »

46′ : L’arbitre siffle la pause d’une mi-temps archi-dominée par Swansea et dont Liverpool ne doit son salut qu’à un Mignolet de gala et la défense impériale à 66%. Can ça veut pas, ça veut pas.

Petite intermède pour vous redonner l’espoir et l’érection perdue. (Oui Gégé copie la super bonne idée de Steve Macadam, mais il pense que c’est une super idée à instaurer à la Reds Academy. Pis ça reste en famille, et ça dans l’Nord, c’est important!)

A défaut de voir beaucoup de buts, vous verrez du cul sur la Reds Academy

52′ : Liverpool revient avec d’autres ambitions et prend (enfin) le jeu à son compte. Sterling déborde et centre pour un Moreno trop court, qui décide, à la Sir Vinnie Jones, d’écraser son coude sur la tronche de Amat. +1 point, il apprend vite ce petit!

57′ : Sterling, encore lui, a visiblement bien écouté les consignes de son agent à la pause et décide de déborder tout ce qui bouge pas et se mettre en lumière afin d’arracher un maximum de pognon aux proprios. Son centre en retrait trouve Coutinho qui frappe ras du poteau mais Fabianski a lui aussi décidé de briller.

67′ : Enfin! Après des années à courir après, après des centaines et des centaines de poteaux, barres, contres du genou ou du bout des doigts, elle décide enfin d’agir pour Liverpool : LA CHATTE! Skrtel avance au milieu du terrain et cherche Stu’ qui en une touche lance Hendo en profondeur mais Amat vient couper la trajectoire et tacle ce ballon … qui rebondit sur le tibia de Hendo et lobe magnifiquement Fabianski des 16m. 0-1.

La chatte, la vraie!

76′ : Un but qui fait du bien aux Reds qui joue mieux et se portent encore vers l’attaque. Sturridge lance Sterling seul dans la surface, mais sa frappe s’envole et le ballon va rejoindre celui de Sigurdsson. Plaisir de partager.

92′ : Liverpool maîtrise le dernier quart d’heure et place un dernier petit contre avec Coutinho le discret qui lance Sturridge, excentré côté gauche, qui sans se décaler, enroule sa frappe du droit et … POTEAU! Le retour, ça pouvait pas durer longtemps.

Fin du match 1-0 pour Liverpool qui enchaîne sa 5e victoire consécutive, son 13e match sans défaite et surtout son 6e clean sheet d’affilé en Away, un record depuis l’ère du grand Shankly.

Niveau comptable, Liverpool est 5e à 2 points de United 4e, à 3 points de Arsenal 3e et à 4 points de City 2e. Bon, à 10 point de Chelsea, mais ça c’est une autre histoire.

We go awain, this does not fucking slip. #OhWait

Well done Brendan, tu vas recevoir United dans un Anfield de feu et tu as envoyé tous les trolls amateurs du  #BROut dans les limbes. L’an dernier, tu nous proposais un football spectacle, en marquant, mais en encaissant beaucoup de buts et cette saison tu sembles avoir trouvé la bonne combinaison défensive avec la triplette Can-Skrtel-Sakho et Mignolet dans les buts. Tu nous fais un mix de tout ça, tu secoues et tu sers tout chaud au mois d’août afin d’aller enfin la chercher cette p***** de PL!

 

The reds heroes :

Mignolet (5/5) : Un grand, un très grand match. Imposant dans les airs, multipliant les parades, toujours pas de pied, mais bon c’est pas le plus important. Il arrive à la 3e place du classement de Golden Glove avec 11 clean sheets, à 2 unités de Fraser Forster, signe de son excellente forme actuelle. Take a bow son!

Can (2/5) : Le seul en dessous en défense, se prendre un énorme vent par Gomis a du l’affaiblir mentalement, mais c’est un match à oublier pour le p’tit allemand qui a montré bien d’autres belles choses.

Skrtel (4/5) : Il est l’élément central de l’excellente défense trouvée par Rodgers, un pilier, un roc. Il montre une fois de plus que c’était bien lui le taulier qui a du précipiter Agger en pré-retraite, et que comme il est fait d’acier et mange des cailloux, il ne se blesse pas. Belle hygiène de vie.

Sakho (4/5) : O Monstro! Le mental en plus et les larmes en moins. Propre sur les relances, même si il fait peur à tout le monde sur ses crochets entendus, dur sur l’homme, il a prouvé une fois de plus que non, vraiment, Lovren c’est pas ça.

Allen (5/5) : Le petit Johnny s’est rappelé aux bons souvenirs du Liberty Stadium et a abattu un travail de sape énorme. Petit Joe sent qu’il y a un coup à jouer pour lui dans ce milieu et enchaîne les belles performances, ce bon vieux Lucas a du soucis à se faire.

 Moreno (3/5) : C’est comme un pornochic de Dorcel : c’est classe, c’est excitant, ça te rend tout dur. Puis tu te la tripottes en étant de plus en plus excité, tu sens que tu vas venir, mais tu attends le grand moment explosif, le moment exceptionnel qui va transformer ton caleçon en plage Bretonne sous marée fortement coefficientée, et puis non, rien. Pas d’explosion, pas de match exceptionnel mais le potentiel est là. +1 pour la manchette dans la gueule. Keep on working lad! Remplacé par Captain Stevie (non noté) à la 64e qui fait son retour en vue du choc face à Man U, où il ne devrait malgré tout pas être titularisé.

Lallana (3/5) :   Remuant, prend bien les espaces et se fait petit à petit indispensable dans le 11 de départ, du moins plus que Markovic. Mais comme pour Moreno, il y a un fond à explorer encore, une explosivité à mettre en avant. En parlant de fond, il paraît que dans la bouche de Lallana, il y a toujours de la place, pour les copains qui passent. Remplacé par Catastrophe Johnson à la 88e qui n’a, heureusement, pas eu le temps de se mettre en évidence.

Henderson (4/5) : Buteur une fois de plus. En dehors de la surface une fois de plus. Par contre une fois n’est pas coutume, buteur dégueulasse. Mais buteur décisif quand même! Le reste? Du classique : 280Km parcourus, des tacles, des têtes, des passes… Coucou Stevie.

Coutinho (3/5) : Moins de magie chez petit couteau, ni pas de but d’exception. A croire que tout le monde s’y était habitué. Quelques éclairs de génie, sur des passes, des ouvertures notamment.  Attirera sur lui l’attention dimanche comme la dernière vidéo de Mia Khalifa.

Sterling (3/5) : Transparent en première mi-temps, il s’est rappelé que si il veut décrocher le pont d’or qu’il demande, il faut commencer par jouer au foot. Du coup, il a sacrément dribblé et débordé en 2e mi-temps et aurait même pu scorer. Mais bon, à trop penser à l’oseille, on y perd son ciboulot…

Sturridge (2/5) : Des mauvais choix, des mauvaises frappes et une tendance à s’agacer. Pour couronner le tout, le fucking poteau sur la conclusion du contre à la 93e, alors qu’il aurait pu se mettre dans les conditions parfaites avant Manure. At the end of the storm, there’s a golden sky…

 Voici les images du match.

Bref, plus que 6 dodos et Liverpool va botter le cul de ces crevures de united et leur chipper la fameuse 4e place, enfin synonyme de Ligue des Champions. COME ON!!!

Coeur avec les doigts

Gerrard Mouillée

Retrouve la Reds Academy sur Facebook, ses serviteurs sur Twitter : Just Wide le magnifique,  Steve Macadam l’héroïque et Gerrard Mouille l’alcoolique.

2 thoughts on “La Reds Academy note Swansea-Liverpool (0-1)

  1. Mais si vous tapez MU, 10 jours après Arsenal, on va le retrouver comment le Luke? à l’envers? Culsifer?
    C’est Dallas la première league, un monde impitoyable en fait…

  2. Dès la 10e, je sentais qu’on allait gagner sur un but pourri au terme d’un match en bois.
    Et dimanche on leur fait ravaler leur poisseux « You’ll never find a job ».

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