Les tiroirs de l’Anatolie Académie, chapitre deuxième

Comme introduction cette fois-ci, un document exclusif pour horsjeu.net découvert par mes confrères (c’est du verlan) historiens. Vous vous rappelez des tiroirs de l’Anatolie Académie ? Non ? On s’en fout, ils sont déjà de retour avant que tu puisses répondre à cette question. Cher lecteur, je te souhaite bonne lecture (lien vers tiroirs Anatolie académie 2 svp. Voilà, c’est fait. De rien .)

C’est marrant ces conneries, mais le ballon dans tout ça ?

Je sais que le lecteur vient sur horsjeu.net pour l’odeur de fesse ou le ballon rond. En fait pour un mélange des deux. Alors ce sera comme d’habitude ? Le lecteur ne se lasse jamais, dis donc. Bon ben… allons-y :

Journée 22

 

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2

 

 

La galette sans saucisse

On le sait maintenant, Didier Drogba est à Galatasaray maintenant, et avant ce match tout le monde entier se demandait s’il allait débuter la rencontre, ou rentrer par la suite. Détruisons tout de suite ce faux suspense et disons qu’il est rentré à la 62e pour marquer à la 67e d’un beau but de la tête, et pour ensuite donner une passe décisive à la 70e à Burak Yilmaz. Ça démarre fort pour l’Ivoirien, espérons que ça ira encore plus fort contre Schalke. En tout cas, Direktendöndü y sera pour voir et anal-yser tout ça. Cela dit, l’euphorie (que chez les supporters de galatasaray hein) provoquée par la performance de Drogba ne doit pas faire oublier aux supporters qu’ils ont vraiment une défense à chier, et que mercredi y’aura Huntelaar etc. en face. Le score est peut-être en faveur des jaunes et rouges cette fois-ci, mais il aurait pu en être autrement, Akhisar, bon dernier, n’a pas manqué d’occasions en début et fin de partie pour renverser la vapeur et prendre quelques points qui leur auraient permis de remonter un peu vers la surface. Direktendöndü pense tout de même qu’il y a une bonne chance pour que Galatasaray passe ce huitième de finale, le plus important est, vous le savez certainement, de ne pas prendre de buts à domicile. En Allemagne, on (oui, en Europe c’est « on ») pourra compter sur la population émigrée pour mettre le feu habituel en Europe pour donner un air de maison.

 

Le pigeon

Est-ce que Mamadou Niang a joué ? Ca vous intéresse ? Ah… ben ouais, il a tiré sur le gardien une fois à un moment. Sinon, l’aigle, symbole de Besiktas, était encore une fois devenu pigeon cette fois. Comment ? Et bien, Besiktas marque à la 21e avec Ersan Gülüm sur corner suite à une bonne détente. S’ensuit une flopée d’occasions pour Besiktas non concrétisées. Deuxième mi-temps, 54e minute, faute de Gilles Binya sur Hilbert. Apparemment, il y a eu un coup de coude de celui-ci puisque l’arbitre est venu avec le carton rouge à la main, et l’a montré. Je n’ai pas trop compris pourquoi ce carton rouge, sachant que dans tous les résumés que j’ai pu voir, on ne montre pas cette faute en détail. Je rappelle aussi que le président de la fédé est l’ancien président de Besiktas. Théorie du complot du jour. Enfin, Gaziantepspor réduit et mené, prend de plus en plus de risques qui peuvent sur un contre adverse terminer le match. Besiktas rate des tas d’occasions, notamment Niang qui n’arrive pas à rentrer le ballon à 1m des buts, Olcay qui envoie le ballon au minaret sur un face à face, bref plein de trucs de ce genre. Arrive la 89e minute, un centre dans la surface de Besiktas, le gardien sort, sans doute pour mieux voir comment il va se faire lober. 1-1. Fin du match, les supporters enragés gueulent aux caméras des mesures qui se contredisent une à une pour espérer arranger la situation. L’Anatolie rigole.

 

Bah, la bamba !

Pourquoi ce titre ? Pour parler du match explosif Trabzonspor – Fenerbahçe bien sûr. Vous allez comprendre. Le match commence dans une ambiance explosive, les supporters des deux équipes respectives se haïssant. Ca commence aussi fort sur le terrain. Moussa Sow, seconde 23, se retrouve en face à face avec Onur, pour lui tirer dessus et perdre le premier duel décisif du match. Puis, à la 8e minute, une passe en retrait un peu trop courte de Bekir (Fenerbahçe) oblige Volkan à sortir de ces cages pour dégager le ballon. Celui-ci arrive sur Adrian, qui tente un tire en cloche pour lober Volkan. Le ballon monte, monte, monte, puis redescend pour arriver sous la barre, Egemen contre le ballon de la tête. Dedans ou dehors ? Le débat est ouvert. Je vous laisse regarder les images et conclure. Quoi qu’il en soit, l’arbitre de touche ne signale rien. On arrive à la 11e minute, centre de Kuyt du côté droit, mauvais dialogue entre Bamba et Onur, qui permet à Bamba de marquer le premier but de la rencontre, contre son camp. Celui-ci sourit étrangement après ce but, puis quand il part serrer la main du gardien, il se prend un bon vent dans la gueule. Tout va bien à Trabzon. Baroni ensuite accélère à la 26e, pour tirer à l’entrée de la surface, Bamba essaye d’empêcher le tir en sautant devant Baroni, la balle prend une courbure concave pour finalement tromper Onur une deuxième fois. Bah, la bamba. Gokhan Gonul marquera d’une belle reprise à la 52e pour donner le score final du match. Tolunay Kafkas, nouveau coach de Trabzonspor, a beaucoup de travail pour redonner des couleurs à son équipe, qui frôle inhabituellement le bas du tableau.

 

Un peu de vert au-dessus

Hikmet Karaman, nouveau coach de Bursaspor, venait d’effectuer son premier match qui fût emporté à l’extérieur, 3-0 contre Karabük. Les supporters commençaient à l’accepter mais il était attendu au tournant dans ce match à domicile contre un relégable. En Turquie, ça marche comme ça, une défaite mal arrivée provoque catastrophe exagérée. Le match commence donc, on sent que le sang neuf a fait du bien à Bursa, l’équipe domine le milieu de terrain, est agressive, est emportée par les cris de Karaman, multiplie les occasions, en rate quelques unes, mais c’est Batalla, l’éternel Batalla (meilleur 10 du championnat à l’aise) qui plantera le seul but du match à la 21e minute, à la suite d’un jeu en triangle Murat-Pinto-Batalla qui a désemparé la défense adverse. Les occasions pleuvent en première mi-temps, mais aucune n’atteint le panneau des scores pour changer le 1 en 2. Le seul tir, et il sera dangereux, d’Elazig arrivera à la 76e avec Sinan, qui sera habilement détourné par Carson. La défense en équipe de Bursa a repris du poil de la bête et lui permet d’enchaîner pour la première fois cette saison 2 victoires d’affilé, peut-être une troisième la semaine prochaine contre Gaziantepspor, qui, si elle se réalise, poussera les crocodiles vers de jolis horizons.

 

Et les vacances ?

Antalya est une ville connue pour son tourisme estival, et ses touristes étrangères draguées d’une manière grotesque par les commerçants locaux. On n’est pas dans un cours de sociologie, ni de drague, mais de football. Donc on va parler ballon putain. Antalyaspor crée la surprise cette année par son bon classement et son parcours Bursasporesque, mais une légère baisse est constatée, l’équipe a déjà donné des points à ses adversaires directs (du haut du classement), et commence à concéder des points là où il ne faut pas. Il n’y a pas encore de situation alarmante, mais il commence à y avoir de plus en plus d’équipes pour la compétition européenne. Même s’ils ont bien dominé leur match contre Karabük (avec un excellent Lamine Diarra) , le face à face raté par Ilhan Parlak en fin de match (Karabük) aurait bien pu propulser Antalya plus bas au tableau. L’Anatolie espère un redressement anatolien collectif pour enfin détruire cette centralisation du football turc à Istanbul, qui fournit à elle seule les joueurs de l’équipe nationale, bien, bien, bien en peine en ce moment.

 

Mais qu’est-ce que… ?

L’Anatolie académie aime toutes les couleurs.

L’Anatolie académie aime tous les ballons marrons.
L’Anatolie académie aime tous les buts, même horizontaux.
L’Anatolie académie aime entendre le sabot s’accrocher au parquet.
L’Anatolie académie aime quand l’Anatolie bat un grand européen.

Non, ce n’est pas le fil d’actualité facebook de l’Anatolie académie, ça arrivera peut-être bientôt. L’Anatolie académie félicite l’équipe de basket Anadolu Efes pour avoir battu le Réal Madrid au terme d’un match à l’arbitrage douteux et dans une ambiance de feu. L’Anatolie académie reviendra sans doute sur les performances de Efes en Euroligue (la C1 du basket si on veut), plus subtilement que cette fois pour pas se faire crier dessus, qui sont sans aucun doute à surveiller.

 

Hadi Eyvallah,

Hakan Direktendöndü.

2 thoughts on “L’Anatolie Académie, journée 22.

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