Le onze mondial de la semaine

Cette semaine le coach mondial opte pour un 4-2-4, parce qu’il a fait plein d’exercices de symétrie avec son gamin et que ça lui a donné envie de lui montrer ce que ça peut donner

Szczesny (4/5, Arsenal) : L’occasion de la boulette s’est doublement présentée, et il réussit encore à les éviter, c’est qu’il aurait plus de sang froid que par le passé le gamin. Le métier qui rentre, et les qualités qui restent, il nous sauve de belle manière sur une tête de Jerome que plus ou moins tout le monde avait vu dedans.

Sagna (4/5, Arsenal) : L’antithèse du Patrice Evra, quand Poulpy avait trois mètres de retard, il finissait par récupérer le ballon, quitte à s’y prendre trois fois sur trois joueurs différents avec des contres défavorables. Excellente prestation défensive.

Congré (3/5, Montpellier) : S’il continue à jouer de la sorte, sur qui on va taper gratuitement maintenant ?

Alex (4/5, PSG) : une prestation grosse comme lui, avec un nouveau but à la clé après celui au Roudourou, de nouveau sur corner, mais d’une reprise cette fois-ci. Bien ouèj’, le chauve!

Stopilla Sunzu (4/5, Sochaux) : Suivant l’exemple du boucher brésilien, il a posé ses cojones sur le terrain et aussi des tacles… Il était comme une fille devant le charme de votre serviteur Jean-Claude, imperméable. On espère voir là la naissance d’une charnière avec lui et Carlao qui pourrait ramener un peu de sérénité en défense.

Lemoine (patron en devenir, 4/5, Sainté) : Même si le patron c’est M’Bia, Fabien s’impose comme le taulier du milieu. 81 ballons joués, 23 gagnés (dont celui qui amène le 2e but) et seulement 9 perdus : en 6 ou en 8, peu importe, Lemoine nous sort de gros matches régulièrement, et c’est en grande partie grâce à lui que les Verts sont aujourd’hui si bien classés.

Thiago Motta (3/5, PSG) : Encore une tonne de ballons touchés, et un taux de passes réussies supérieur à celui de Zahia. L’Italien a montré toute l’étendue de sa palette: sournoiserie, fourberie, et petits coups en douce. Hi hi hi!

Corgnet (artificier, 5/5, Sainté) : un ciseau en 1e mi-temps sur une remise de la Brandade pour se mettre en jambe. Un 1er pétard qui passe de peu à côté dans la même mi-temps. Son but c’est pas pour tout de suite. Par contre, c’est bien lui qui dévie de la tête au 1er poteau sur l’ouverture du score stéphanoise. Puis, le chef d’œuvre : une frappe sèche et précise qui met les Verts à l’abri. Déjà son 6e but de la saison, à 2 unités de son record en Ligain avec Dijon. Et en plus, il défend maintenant puisque c’est lui qui provoque la perte de balle valenciennoise sur son but. Indispensable quand il est à ce niveau. Remplacé à la 88e par Pogba (non noté), pour que Ben Stiller ait droit à une ovation méritée.

Cabella (5/5, Montpellier) : Le petit génie hyperactif du fond de classe, enfant-roi et tête à claques.

Alioui (4/5, Guingamp): On peut dire qu’il n’a pas perdu le match. À sa sortie, il y avait 1-2. Deux beaux buts, un heureux, l’autre qu’il est allé arracher. Il donne l’impression d’avoir passé un cap, on risque de le voir encore pendant quelques temps étant donné qu’il est décisif depuis trois matchs. Il perd un point pour son koeuraveclesdoigts.

Ibrahimovic (5/5, PSG) : un but de génie sur une passe décisive du gardien adverse, une tête victorieuse grâce à l’apathie de la défense nantaise, facile de marquer dans ces conditions!

Le banc

Nordine Aït-Yahya (19ème minute, 4/5, Ajaccio) : Quelle première ! Rentré prématurément, il a fait preuve d’une assurance rare pour un jeune de 21 ans qui jouait son premier match en L1. Placé sur le côté droit de la défense, il a fait preuve d’une grande sérénité dans ses tacles, ses passes, ses relances et ses interventions. Avec lui, l’ACA tient son défenseur d’avenir.

Sané (6/5, Bordeaux) : Impérial dans ce match. Ce soir c’était lui le CANNIBAL. Il a bouffé Ibra et Cavani, à la course, au duel, de la tête, du pied. Il était partout. Reste à se montrer aussi déterminé dans les matchs face à Sochaux, Ajaccio ou Valenciennes.

Perrin (rafraîchissant, 3/5) : bien mieux que face à Bordeaux. Il nous a joué sa partition habituelle, mélange d’anticipation, d’interventions parfaites, et de relances propres. Le capitaine a en plus bien parlé au CFC dimanche, rien à redire. Et puis, la petite friandise de début de semaine : le nouveau ballon d’eau fraîche, c’est lui. Mérité pour ce joueur exemplaire depuis plusieurs saisons déjà.

Sanjin Prcic (4/5, Sochaux) : Lors de la dernière Académie publiée, j’avais écrit qu’il semblait avoir oublié ses origines, erreur réparée depuis, après un visionnage de « Srebrenica mon Amour » de Marguerite Yougoslave, il est redevenu lui-même. Il s’est battu sur presque tout les ballons, a effectué de belles interceptions, lui et Roudet ont totalement perturbé le milieu nantais. Remplacé à la 86ème minute par Doubaï.

Rosicky (72e, 4/5, Arsenal) : À peine entré, il se trouve au départ du deuxième but. Quelques ballons bien sentis, il peut entrer dans le match et être immédiatement au diapason. Je dirai même que très souvent, quand il entre, il améliore le jeu de l’équipe.

Alessandrini : 4/5. : Mérite une note parce qu’il a été un peu moins diva-casse-burnes que d’habitude. S’il continue sur ce rythme, Bernard Lacombe voudra bien parler football avec lui. Il a même fêté le but de Toivonen, tiens. Précieux dans le jeu pour sa qualité de centres, et dans le résultat parce qu’il provoque involontairement l’expulsion d’Umtiti. Disons que c’est du 50-50 avec la maladresse du prétendu futur arrière de l’équipe de France (alors qu’on sait bien que c’est Hountondji). 40-60 ? Ok.

Costil : 4/5. Match tranquille-mimille pour Billy qui n’aura nullement eu besoin d’endosser son costume de super Billy, à part pour arrêter un ou deux tirs pas cadrés histoire d’épater les gonzesses en tribunes, généralement un peu plus nombreuses quand débarquent l’OL et sa clique de beaux gosses (Gourcuff, Grenier, Bafé Gomis, Bisevac… il y en a pour tous les goûts même les plus acerbes).