Leeds – Leicester (1-1) : La hipster académie court après les chimères.

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Quelque fois, on se prend à regretter le bon vieux temps où l’on arrivait à terroriser les fafs

D’ailleurs, Candy, Mandy et Sandy ont vu le la bête du Gevaudant, l’ont attrapé, retourné et enculé sans ménagement. Sale bête…

Il faut retrouver le goût de raconter des histoires comme d’antan. Ne pas se laisser aller à accepter les histoires toutes prêtes, celles qui sont un peu trop faciles à comprendre et aller rechercher un peu plus loin. Les mythes de l’ancien temps sont parfaits pour cela, un formidable réservoir d’imaginaire. En plus, ils font des connections entre nous et les âges lointains, éclairant à la fois le présent et l’histoire.

Parce que ces mythes, enfin tous, de ceux où la déesse de la nature se cache pendant les mois d’hiver pour pleurer la descente aux Enfers de sa fille, à ceux où des héros s’attellent à des tâches impossibles, mais les réussissent néanmoins avec un petit coup de main du destin, en passant par ceux où les poissons-chats s’endorment sous la croûte terrestre et de temps en temps s’agitent dans leur sommeil, montrent des choses. Mêmes les légendes les plus étonnantes encore. Il y a celle où des catholiques partagent leur manteaux avec des pauvres. Celle où des humains sauvaient l’ensemble de la création d’un désastre qu’ils avaient eux-même engendré. Ou bien celui où trois sorcières viennent planter leur balai dans le cul d’un certain Vincent B… Ou plein d’autres, il y a beaucoup de variantes dans les textes de Nostradanus, et il a de nombreux anus qui méritent d’être martyrisés. En lisant ce genre de mythes, on entrevoit les croyances, les espoirs, les peurs des pauvres bougres des temps passés, nos semblables pourtant. Certains manifestement ont peur que l’hiver dure toujours, d’autres qu’un tremblement de terre viennent tout détruire; les troisièmes que leur petite bite les rende inaptes à de légendaires exploits. Enfin, certains autres ont peur de vivre dans un état fasciste de merde qui ne souhaite pas se souvenir de tous les aspects de ses racines chrétiennes.

A la Hipster académie, ce dont on avait peur, c’est que la blessure d’Ayling soit plus longue que prévue. Et que la volonté de contrôler toutes les transitions adverses, et de ne rien concéder, ne l’emporte sur la volonté de foutre de le dawa dans leurs 16 mètres, même si l’action doit se conclure par un tir de Matteusz Klich. Et nous nous raccrochions au mythe de Marcelo Bielsa, homme bien trop têtu pour renoncer à la beauté du jeu.

Et cette saison on en avait pas encore vu les preuves éclatantes que même lui n’avait pas renoncé. On avait lu ses discours qui sont toujours aussi pleins de cette sportivité, mais il faisait aussi les comptes d’apothicaires des situations où Ilan avait du s’employer ou s’incliner. Que resterait-ils aux lecteurs de ce site, si même Leeds renonçait et s’avouait vaincu devant la domination pure et simple de l’Angleterre par puissances de l’argent ?

>>>>>>##### La composition #####<<<<<<

Marcelo a encore dû bricoler derrière et cela n’a pas été sans conséquences sur les lignes plus avancées. L’incertitude de savoir si Leicester jouait avec un ou deux attaquants a forcé Marcelo à jouer avec trois défenseurs centraux, dont l’un se retrouverait latéral au cas où le seul Vardy s’opposait à nous dans l’axe. Ayling toujours en train de faire plus ample connaissance avec les jolies kinés du staff médical (jalousie/5), c’est Struijk qui s’y colle, et qui finalement a dû faire le latéral droit presque tout le match. Phillips est lui de retour, mais le revenant Forshaw pique la place de 8 plus reculé à Klich. Devant, après avoir expérimenté James en 10 en laissant Rodrigo en pointe, Marcelo tente l’inverse, ce qui au final donne ceci :

Meslier
Dallas Llorente Cooper Struijk
Phillipa
Raphinha Rodrigo Forshaw Cresswell Harrisson Roberts
James

>>>>>>##### Le match #####<<<<<<

Ah putain le pied, et l’inquiétude soudainement disparaît à la Hipster académie. On a revu la vraie équipe de Leeds selon Marcelo. Celle dont il nous rebats les oreilles à longueur de conférence de presse, celle où les joueurs n’ont pas peur de faire des conneries, parce que il savent que le copain va récupérer sa connerie derrière et donc, du coup, comme ils n’ont pas peur de faire de faire des conneries, eh bien il tentent des trucs et il les réussissent. Ce qui fait que déjà cela redevient une machine à donner des orgasmes, qui, il parait (il paraîtrait, même, nous n’avons entendu la chose que de troisième main à HorsJeu.net (mâtin, quel site)) des machines à donner des orgasmes plus efficaces que l’éditeur belhomme. Et nos petits cœurs de supportrices leedisiennes s’emplissent de joie à mesure que la cyprine ruisselle (elle).

Et donc qu’est-ce que ça veut dire faire des trucs et les réussir pour nous ? Et bien ça veut dire tout simplement : éclater l’adversaire, le désosser, en faire du pâté de lapin à l’armagnac, tout en admirant la langue de nos adversaires qui pendouille. Ils la tirent tellement (la langues, petits coquins) qu’on dirait qu’ils veulent tenter de faire de l’auto-onanisme. De l’auto-onanisme oral (et non anal comme les gens vraiment bien). Évidemment, le premier linguiste viendra nous faire remarquer qu’avec auto et onanisme, on pléonasme fort. Mais on l’a laissé, notre oreille ayant beaucoup apprécié dans l’auto-onanisme oral la petite assonance qui fait très bien et donne un petit rythme supplémentaire au texte, si bien que se paragraphe ressemble à Daniel James voyant un ballon dans les pieds d’un défenseur.

Et qu’est-ce que ça veut dire les éclater ? Ça veut dire ne pas les laisser sortir de leur moitié de terrain. Leur faire rendre la balle immédiatement après l’avoir perdue, un peu comme si Fillon devait rembourser tout l’argent qu’il piquait à la seconde même où l’argent était versé sur le compte de Pénélope. Et en face ils se sont assez laissé faire; enfin disons, qu’ils sont restés dans leur plan de jeu : à savoir, soit casser notre pressing, soit attendre notre connerie soit encore un coup de pied arrêté.

Casser notre pressing ça leur est arrivé quelques fois, où ils ont pu trouver de l’espace derrière pour faire courir Vardy ou Barnes. Mais bon on les a toujours rattrapés à la course, sans trop de soucis, donc pas trop d’inquiétudes à ce sujet. Niveau corner, on a été sauvé par Varidou, qui a vu un hors-jeu d’un bout de genou, lors d’une déviation au premier poteau où on avait été mangés. Cela compense agréablement le fait que l’on leur ait fait manger 3 fois une combinaison similaire, qui était de plus en plus proche de nous faire déboucher le Savagnin, si ce n’est que Harrisson, seul à deux mètres du buts, et bien que en-jeu, ait visé hors-cadre. (Notons à sa décharge que si la balle était plus facile à mettre du sexe que du pied, Jack n’a pas voulu réaliser ce smatch de la bite que la situation appelait, après tout cela aurait généré trop de blagues sur la consanguinités dans le nord de l’Angleterre)

Par contre on a fait quelques conneries tout seuls comme des grands qui non pas été sanctionnées mais qui auraient pu. Une passe moisie de Coop vers Meslier, voit ce dernier rater son contrôle. C’était tout à fait anal mais ça finit en corner (qui de façon tout à fait extraordinaire n’a rien donné). Coop encore lui qui perd une balle sur un contrôle un peu moisi, (cinq minutes après le contrôle raté de Meslier, on aurait dit qu’une armée de taupes (autrement dit des économistes ultra-libéraux) avaient retourné nos seize mètres). Ce ballon a offert un face à face pour Tielemans qu’il a lamentablement autant foiré que si l’occasion avait été donnée à Bammie. Oui, vous avez deviné il a fait un contrôle à 10 mètres, qui est arrivé juste devant les gants de Meslier qui n’a plus eu qu’à étendre son mètre quatre-vingt dix huit devant l’attaquant pour détourner la tentative presque tranquillement.

Peut-être remarquerez-vous que Leicester n’a marqué sur aucune des situations décrites dessus, alors que c’était leur seule chance d’après leur plan de jeu. Ils ont marqué sur un truc qui semblait à peu près impossible en voyant le match : un exploit personnel, un deus-ex-machina marqué par un joueur assez bon, mais qui n’a pas l’air d’être assez fort pour le remettre trois fois dans toute sa carrière. On pourrait reprocher notre latéral droit du soir, Dallas, et à son central Llorente, de ne pas avoir serré et contré le tir comme ils l’auraient du. Mais bon en même temps, la sacoche, frappée légèrement à l’intérieur de l’angle de la surface qui fait lucarne, à la vitesse où le mec enchaîne : n’était-il pas plus important dans cette situation de ne pas se faire éliminer ?

Le point qui rend ce but tout à fait rageant c’est qu’il nous a fait recracher notre Savagnin. L’ignominie, la saloperie sans non. Ce putain de but arrive environ 20 secondes après le nôtre. Bordel du cul de merde, les enfoirés de leur race, comment que c’est possible de mettre un putain de but de chatte comme cela si l’ensemble de la population de Leicester n’a pas été fait cocus par les ânes qui peuplent les bois putrides de la-bas ? Hein ? Bordel de nouille qui ne tient pas la bandaison quand on lui stimule la prostate. Sa race.

A part cela donc le match a été fort agréable à regarder alternant les moments où ils ne sortaient pas de leur camp et d’autres où ça allait plus d’un but à l’autre d’un but à l’autre. Mais la plupart du temps, hors les cas mentionnés ci-dessus, la menace planait sur leur but. Ce qui n’engageait pas trop de dommages sur nos aptitudes cardiaques. Et qui malgré le Savagnin recraché, à quand même fait plaisir.

>>>>>##### Les Notes #####<<<<<

More than predict it, we need to show it.

à rèpondu Marcelo Bielsa a un journaliste, qui dans un autre monde lui aurait demandé : « Vous attendiez-vous à être fessé »

Meslier (Cama Crusa/5), Ilan devait avoir les yeux au niveau des genoux, comme le loup-garou gasco-béarnais, pour envoyer son poing dans le ballon aussi mollement et presque à coté. Sinon, peu sollicité, quelques relances au pied pas trop mal tapées, mais qui ne valent pas une housse de canapé souillée sur son contrôle raté.

Dallas (Ankou /5) Stuart nous a fait une magnifique faute d’Ankou au milieu de la première mi-temps, cette figure bretonne de la mort qui découpe son adversaire d’une façon bien sournoise. A part cela, très actif en défense et dans les combinaisons à gauche.

Llorente (Duphon/5) Même si sur ce match nous avons plus remarquées les relances qui cassaient des lignes à l’intérieur qu’une action de cinéma où il va faire 25 roulades pour une raison qui, si elle nous échappe, à le bonheur de taper dans l’œil de l’arbitre, croyiez-vous vraiment que la note d’une créature « fout la merde » qui pince les fesses des jeunes filles à Serres, dans le sud des alpes, puisse aller à quelqu’un d’autre que Diego ? Malgré une relance anale et un petit manque de vivacité sur le but ?

Cooper (Cocatrix/5) Fruit d’un œuf de coq qu’aurait couvé un serpent, le cooper peut être un animal de mort, qui rate des contrôles en position de dernier défenseur.

Struijk (Ech Goblin /5) défenseur central déguisé en arrière latéral gauche, un peu comme le gobelin de l’Artois et du Boulonnais qui se transforme en jument blanche et qui séduisait les gamins, les faisait monter sur son dos (jusqu’à vingt), avant de courir les noyer. (Petite pensées à nos lecteurs instits qui rêvent de se transformer en jument blanche de temps en temps, mais qui doivent renoncer faute d’avoir des classes de moins de 20 braillards). Et sans déconner, Pascal n’a pas fait un mauvais match en latéral gauche. Quand il allait attaquer l’espace entre le latéral et le central au moment où son ailier recevait la balle, eh bien, cela ressemblait fort à une jument percheronne qui fonce dans le tas. C’est dommage qu’à aucun moment notre ailier n’ait daigné faire la passe, on aurait bien rigolé de voir les défenseurs en face prudemment s’écarter plutôt que de voir l’engin foncer sur eux.

Phillips (Tarasque /5) Dragon d’ascendance jamaïcaine (ou provençale, ne faites pas chier sur la géo) dont chacun des attributs est fait pour dévaster l’équipe adverse : une endurance de tortue, un physique d’ours, des épaules de bœuf, une vision du jeu d’aigle, des pieds de scorpions capables de décocher des passes à l’autre bout du terrain qui vont mortellement blesser l’adversaire…

Raphinha (Mélusine/5) Un jour que nous pourchassions la premier League, vient se présenter à notre porte un charmant allier. Qui donnera force vitesse et percussion à notre équipe, tant que l’on ne cherche pas à savoir pourquoi il n’ai jamais disponible quand il revient d’équipe nationale du Brésil. Plus discret dans ses interventions que sur d’autres matchs, mais un petit pont délicieux sur un contrôle orienté. Et un but, aussi, le copié-collé du but contre Everton. Ça doit être travaillé, ce centre non-coupé qui finit petit filet…

Rodrigo (le voisin de Nausée Savajicl/5) Rodrigo, tant qu’il fait peur aux défenseurs qui n’arrivent pas à lui attraper la balle, il faut reconnaître que souvent cela suffit. Bon, il pourrait se montrer plus menaçant dans le jeu, en prenant exemple sur le voisin de Nausée. Il lui fait tellement peur qu’il l’encourage à rédiger plus d’acads que son quota bordelais, c’est dire.

Forshaw (La Gargouille/5) Une année, l’évêque du football a été se battre contre les dragons qui vivaient dans les marécages à proximité des stades. Ne trouvant personne pour l’accompagner, il a pris un blessé de longue date, et s’est avancé fier dans l’arène. Saint Thomas Bielsa, puisque c’était lui, a dessiné le 3-3-3-1 sur le terrain, et le dragon s’est agenouillé. Depuis, tous les ans, un blessé de longue date reprend le football. Cette année, c’est Adam Forshaw, qui nous a fait un super match. Sorti sur des crampes et un dernier dribble de dégagement dans notre surface à la 87e.

Harrisson (L’honneur selon Manuel Valls/5) Bon, on s’excuse auprès de Jack, mais quand même, n’aurait-il pas coupé son catogan pour la même raison qu’un sumo (n.d.a. : il aurait perdu l’honneur, ou en ratant le cadre à un mètre du but ?) Mais doit-on vraiment lui en vouloir, si par ailleurs il fait un bon match, se trouvant bien avec Dan James…

James (Sotré /5), Petit être tourbillonnant et tournoyant, qui un coup va prendre la profondeur, un coup décroche, et surtout adore le rangement : il a bien compris qu’un ballon rangé était un ballon dans les pieds leedisiens, du coup, dès qu’un mec au maillot bleu l’avait, il lui tournoyait autour comme un dératé.

Roberts (Mourioche/5) Esprit diablotin, voleur et malicieux. On ne saurait mieux décrire Tyler, surtout que cette année en plus il a acquis le pouvoir d’invisibilité, qui frappe les gens qui sont assez forts pour garder des ballons sous pression sans les perdre (un petit bisou à la saison 2020/21 de Michael Cuisance, qui avait failli venir à Leeds, rappelons-le, avant d’être recalé à la visite médicale), mais pas assez fort pour faire des grosses différences une fois qu’ils l’ont reçu. On a l’impression que Tyler est devenu plus quelconque, cette saison.

Creswell (Volo Biou/5) La légende raconte que tous les ans un boeuf vole à Saint Ambroix, et que c’est Charlie Creswell qui l’a lancé depuis le sommet de la colline qui domine la ville.

>>>>>##### Les Notes auxquelles vous avez échappées #####<<<<<

– La Velue
– Goubelin
– Ankou
– Jetin
– Rô
– le loup Garou
– Carcolh
– Gavant
– Karnabo
– Le petit Homme Rouge
– Lupeux
– la Fée
– Babau
– Dard
– Peteu
– La Dame Verte
– Craqueuhhe
– Le Moueron
– Vouivre
– Barbegazi
– Fadet
– le Dahu
– Le Monstre du Loch Ness
– la Prison (selon Sarkozy)
– La modestie (selon Manu)
– La filsdeputerie selon Blanquer
– L’humanité selon Renaud Camus
– La facture d’électricité à la fin du mois (selon trop de gens)

En remerciant la carte partagée par Mustafi Dahleb

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