Liverpool – Watford (6-1) : la Reds académie livre ses notes

6
Choo choo motherfucker, le train rouge de Liverpool continue son bonhomme de chemin en poussant tout le monde en gare. Dernière victime en date : Watford. Prochain arrêt (ou pas) : Southampton.

Liverpool marche sur la Premier League sans s’essuyer les pieds et se permet même d’être insatisfait à la suite d’un match parfait remporté 6-1. Oui, encaisser un but, notre petit péché mignon, ça nous emmerde. What a time to be alive quand même. Pour trouver la faille face à une équipe qui n’a pas encaissé de but depuis trois matches, KriegsgottKlopp aligne l’équipe type à l’exception d’un Lucas aligné en défense centrale. À ce moment là, tu te dis que la faille est plutôt de notre côté et assez visible.

 

 

La suite du match nous donnera tort. Non, ne rêve pas, Lucas n’est pas subitement devenu un roc inébranlable ou un buteur au sang froid (je te laisse admirer ce manqué pas piqué des hannetons). En revanche les Reds ont su se mettre rapidement à l’abri grâce à un but de Mané-fique de la tête. Oui, de la tête. De Liverpool. Sur un corner. What a time to be alive quand même. Galvanisés et en confiance à force de souiller la défense de Watford depuis près de 30 minutes, les Reds ne lâchent rien. Coutinho augmente la marque d’un but à la Coutinho : une frappe en dehors de la surface, pas enroulée mais pleine de malice. Can y va même de son propre pion, marquant pour la première fois deux matches de suite sous le maillot de Liverpool. De la tête qui plus est. What a time to… Ah. Mi-temps. Merde, on commençait tout juste à jouir.

 

Moi face à mes collègues quand j’arrive au boulot un lendemain de victoire des Reds

 

Que retenir de la seconde mi-temps si ce n’est trois buts de Can, Firmino et Wijnuldiazium ? Qu’on s’est pris un fucking but. UN BUT. UN BUT DE JANMAAT. Le garçon, tranquillou gilou dans la surface de réparation, a eu le temps de poser sa nappe, ouvrir son panier, déboucher un Crozes-Hermitage et déguster son kebab sans que la défense de Liverpool ne sourcille. Le pauvre Karius, auteur de deux parades parfaites pour la photo quelques minutes avant, n’était que plus seul pour essuyer les restes. Et ce n’est pas le premier but de Wijnaldum pour les Reds qui va me faire décolérer. Ni les 19 matches sans défaite à Anfield. Ni le classement des hommes de Klopp. Pardon ? Vous dites ? « Top of the league » ? … FUTURS CHAMPIONS D’ANGLETERRE QU’ON VOUS DIT !

 

 

Les notes.

Karius (4/5) : peinard pendant la première mi-temps essentiellement grâce à une omniprésence des Reds dans le milieu de terrain de Watford, Karius a (r)assuré en seconde mi-temps. Malheureusement, comme Berlin, il a tenu quelques temps sous les tirs avant de capituler.

Milner (4/5) : coucou Alberto. Alors, fier de ton match contre Palace ? Allez, retourne sucer ton pouce sur le banc et regarde ce que c’est un vrai arrière-gauche. Reconverti ? Ahah. Tu es fort, James.

Matip (4/5) : si vous cherchez dans les internets, le mot « mastic » a disparu et a été remplacé par « matip ». Car les résultats sont les mêmes.

Lucas (3/5) : un peu inattendu, Lucas a confirmé Klopp dans ses choix après une prestation solide face à Deeney et Ighalo. Oui mais voilà,le 4/5 que tu méritais amplement est amputé d’un point à cause de ce manqué en début de match. Franchement, Lucas : t’es un Brésilien naturalisé hein ?

Clyne (4/5) : tel un pneu Michelin, Nathaniel s’est montré solide, consistant, robuste. En un mot : fiable. Et en plus il veut devenir une légende à Liverpool. Mais tant que tu veux mon bô. Tant que tu veux.

Can (5/5) : on s’est tous demandé « Can à la place de Wijnaldium ? Est-ce une bonne idée ? ». Bien sûr. Son apport offensif commence à prendre encore plus forme avec ses deux buts en autant de rencontre.
Remplacé par Wijnaldiuyium, qui y est allé de son petit but.

Henderson (3/5) : pas la performance la plus flamboyante pour notre capitaine. Mais saviez-tu que notre bonhomme a parcouru 131 kilomètres en match depuis le début de la saison ? Et toi, t’as couru combien de bornes depuis août ?

Lallana (4/5) : deux passés dé, un pressing incessant, un travail de sape hors-norme. Oui, Lallana est l’image même du football vu par KriegsgottKlopp.
Remplacé par Sturridge lesdeuxmontants. Pas de bol.

Mané, Coutinho, Firmino (5/5) : que dire ? Le Kop a (peut-être) trouvé les mots : « If we still had Suarez, he’d be on the bench ».
Coutinho remplacé par Ejaria etj’aiplusrienàdire.

Steve Macadam

Une tendre pensée pour ce cher Just Wide qui, habitué aux déceptions, ne parle pas de titre en fin d’année. Allez le convaincre sur Twitter ou Facebook.

Les Reds Academy ne marche pas seul, on a plein de copains au sein de la French Branch : liverpool-france.com

6 thoughts on “Liverpool – Watford (6-1) : la Reds académie livre ses notes

  1. Je reste fidèle au pessimisme du bon Wide, par tradition d’espoirs trop souvent balayés, ou glissés. Mais putain que c’est bon, et beau à voir jouer.
    Mon Clyne chéri a tout pour lui, il peut rester et continuer à cavaler et régaler sur son côté.

    Et dire que des chanceux seront bientôt à Anfield…veinards que vous êtes !

  2. Alors pour trouver des résidus de péssimisme chez moi il faut chercher profond en ce moment (mais j’aime ça).

    Je ne sais pas ce que l’avenir nous donnera mais je n’ai jamais vu un aussi bon début de saison, je n’ai jamais vu de remplaçants aussi bons et je n’ai jamais vu un collectif aussi plaisant, bien que les individualités soient présentes.

    Je veux dire, après tout le mal que j’ai de Lallana, c’est incroyable de le voir aussi bon. Bien sur qu’il reste des fragilités mais si on y croit pas maintenant, on y croira jamais. Je pense sincèrement qu’on peut être champion, je pense même qu’on va l’être. Mais on ne va pas mettre 6 buts tous les week-ends. Si j’étais plus raisonné, je dirais qu’on va être mathématiquement dans la course au titre au moins pendant quelques mois encore. Ce n’est pas arrivé si souvent que ça. What a time to be alive.

    Et oui je serais normalement au stade pour le prochain match à Anfield. J’espère qu’on sera toujours leader.

  3. Je ne vois pas en quoi la capitulation de Berlin était malheureuse… mais je chipote

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.