Monaco – Nantes (3-1) : la Canaris Académie livre ses notes
Raynald Dunoeud ne s’inquiète tout de même pas pour le maintien
Salut les p’tits beurres.
Je me faisais peu d’illusions sur ce déplacement à Monaco, et je n’avais pas tort. Nantes a eu plus d’occasions que son hôte, mais a cruellement manqué de réalisme, tout le contraire de Monaco, qui a su concrétiser ses périodes de domination. Point positif, contrairement au match du Parc, les Canaris n’ont pas craqué et poussé pour sauver l’honneur. Place à deux matchs décisifs pour le maintien avec la réception de Guingamp, puis le déplacement à Valenciennes.
La compo et les buts :
Toujours privés de Bessat, Djordjevic, Riou et Djilobodji blessés, les Canaris se déplaçaient à Monaco avec une équipe plutôt inexpérimentée. Dupé dans les cages, Djidji en défense, et les « rookies » Bedoya et Shechter devant, tels étaient les choix de remplacement du duo Baronchelli-Amisse.
18ème : Lancé côté droit, Berbatov remet à Rodriguez dans l’axe, qui enroule du gauche un ballon hors de portée de Dupé. 1-0.
72ème : Corner côté gauche pour Monaco, Raggi décide de sauter, pas Deaux. 2-0.
76ème : Veigneau et Dupé se mettent à deux pour stopper Fabinho, qui s’écroule comme une truite dans la surface. Rodriguez transforme le penalty plein axe. 3-0.
78ème : Belle remontée de balle nantaise, Shechter décalant Audel côté gauche. L’ex-Valenciennois centre pour Bedoya, qui catapulte le cuir de la tête dans la lucarne de Subasic. 3-1.
Les gars de chez nous :
Dupé (3/5) : Sa responsabilité n’est pas engagé sur les trois buts monégasques. Il rassure en tout cas, on aura bien deux vrais gardiens l’an prochain.
Veigneau (4/5) : Très très bon en ce moment, il a encore réalisé une prestation de haut vol à Louis II, que ce soit devant ou derrière. Bel homme.
Vizcarrondo (2/5) : Les attaquants passent, la caravane de Caracas aboie.
Djidji (3/5) : Il prouve petit à petit qu’il a largement le niveau pour évoluer en L1. Un match propre, ponctué d’un sauvetage sur sa ligne.
Cissokho (3/5) : Lui aussi va mieux, mais doit toujours gérer le cas Nicolita devant lui, mi-homme, mi-trou. Courage Issa.
Deaux (2/5) : Il a joué quasiment tout seul au milieu de terrain, et a fait ce qu’il a pu. Coupable d’une faute de marquage sur le second but monégasque cependant.
B. Touré (1/5) : Violenté par Toulalan, Obbadi et Rodriguez, une plainte pour viol en réunion serait à l’étude du côté de la Jonelière. Remplacé par Veretout (66ème), qui a montré en 20 minutes qu’il était le meilleur footballeur de l’effectif.
Nicolita (0/5) : Nul, archi-nul. Ne ferme pas son couloir, n’accompagne pas les actions offensives, ne sait ni dribbler, ni combiner avec son latéral. Les matchs passent, et la même question demeure : « Putain, à quoi il sert ce mec ? ». Remplacé par Pancrate (87ème), en roue libre.
Gakpé (3/5) : A raté son occasion hebdomadaire, avant de laisser sa place à Audel (64ème), très bon et auteur d’une passe décisive. Si seulement son corps le laissait tranquille…
Shechter (4/5) : Des occases par milliers, mais toujours pas de buts au bout de son petit soulier; contrarié qu’il fut par Subasic. Il montre quand même des dispositions très intéressantes avec le ballon, match après match.
Bedoya (3/5) : Il y a des signes de léger mieux dans son jeu, et il sembla libéré après son but. Le timing aérien du Ricain est décidément impressionnant…
Les mecs d’en face (James Rodriguez/5) : Le Colombien gagne le match à lui tout seul. Son premier but est absolument magnifique de maîtrise technique, et il a sans relâche essayé de donner de l’allant à une équipe monégasque peu inspirée. Mentions bien à Toulalan (reviens Jérémy, y’a plein de cafét’ à Nantes !), Germain et Subasic, infranchissable ce dimanche.
Raynald croit en un maintien rapide, et livre les images du match.
Câlins beurrés
Raynald Dunoeud