Montpellier-Brest (2-1) La Penn Ar Bed Académie livre ses notes décimales

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Quand Mèch n’est pas là, les Virgules dansent.

Moulin à vent match :

Alors que la légende Mech Tuyot est actuellement en vacances au pays du caribou, il demande à des petits enfants de le remplacer. Il ne les paye pas. Mon témoignage est anonyme, c’est pourquoi je vais demander à rester sans nom. Parce que, concrètement, c’est le but du témoignage anonyme. En effet, le mot « anonyme » vient du grec « anonymos » qui veut dire « sans nom ». Qui est, bien que similaire à l’oreille, différent de cent noms, où à ce moment-là, vous seriez Brésilien, et donc transsexuel. Ce n’est pas non plus à Nonyme, puisque la ville de Nonyme n’existe pas, j’ai recherché sur Google (pour un souci d’équité, je dois citer Yahoo et Bing).

Au début, je voulais trouver un nom drôle avec Romain Poyet, mais j’ai vite compris que je ne devais pas tourner en dérision ce nom qui nous est cher. Le slip sur la tête que ce nom il est sacré.

J’ai été forcé à faire cette académie. J’ai d’ailleurs raté les premières minutes du match que je vais vous présenter, donc mon taux de crédibilité, peu élevé à la base, a déjà divisé par deux. Nous, Brestoâ, avons deux pieds et quatre bras en Ligue 2. Montpellier n’a plus rien à jouer. Bref, ça se sentait, on allait se faire chier comme Brahim Ferradj dans un restaurant où on bouffe équilibré. L’histoire d’amour entre Montpellier et Brest ne ressemble à rien. Tout à démarrer par un attentat caractérisé d’Émir Spahic sur Nolan Roux un soir nuageux mais non pluvieux.

En Arrière plan, le leader du Tour de France.

A l’échelle du Monde, Montpellier – Brest, c’est un peu un derby, on ne va pas se le cacher. Donc ça doit jouer dur, avec des coups. Surtout des coups francs, parce que ça donne des coups-francs. Punchline. D’ailleurs, tout le monde a déjà oublié que Montpellier a été champion l’an passé. C’est vrai ça, on n’entend peu « le champion en titre » quand on se réfère à un eux. On entend plus « les joueurs qui ont Wati B sur le short ». Et c’est bien normal. Pour ce match, Encorentin Martins avait décidé de sortir l’artillerie lourde pour faire plaisir au cent supporters brestois présent à la Mosson. Thébaux démarrait dans les buts, défense classique et classieuse avec Mendy, Martial, Kantari, Ferradj. Un milieu de terraing composé de Sissoko et Makonda pour retourner la terre, Raspentino, Grougi et Lesoimier étant là pour planter les graines, et, seul devant, le 1 dans 4-5-0-0-0-1, Charlison Benschop.

Match :

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Qu’a-t-on retenu du match, à part rien :

  • On est dernier. Enfin. On a bossé dur pour y arriver. C’est mérité.

  • On est premier quand on retourne le classement.

  • On est toujours premier quand on le met en format paysage et qu’on lit de gauche à droite.

  • Kantari est visiblement contre nous. Complot qatari, il est formé au PSG. Le PSG a peur du Stade Brestois.

  • On ne connaît toujours pas la prononciation exacte de « Benschop »

  • Encorentin Martins vend toujours des cheminées.

  • Nos gaziers ont confondu la butte paillade avec le but paillade. Ce serait aussi plus facile si c’était indiqué.

  • Les arbitres sont contre nous.

  • Les adversaires sont contre nous.

  • On a perdu pour la huitième fois consécutive, de-ung cette fois, seulement. 8, c’est aussi le QI de Jonathan Ayité. C’est aussi un zéro sur un autre. Je trouve que ça nous correspond bien.

  • On a toujours 29 points. Un symbole qu’il serait préférable de garder jusqu’au bout.

Potentiellement, nous ne sommes pas morts. Tout est possible dans le football et l’important c’est les trois points. Si elle est dedans, c’est pareil. On va prendre match après match et voir ce qui se passe. En revanche, nous sommes foutus. Ahmed Kantari, le capitaine du club qui nous est cher, transporte un camp de Roms avec lui à chaque match et met 20 ans pour se retourner. Du coup, il fait des fautes dans la surface qui donnent des pénaltys (arbitre enculé) et dévie des ballons qui trompent notre gardien. Fernando Casartelli et Laurent Morestin se tapent une barre. Littéralement. C’est un peu dégueulasse, d’ailleurs.

Les gaziers n’ont pas été catastrophiques. Ils ont joué à leur maximum, et c’est bien ça qui est triste. Nous sommes juste mauvais. On a eu quelques occasions de prendre l’avantage à 1-1 et puis finalement, on s’est dit que marquer, c’était vraiment que pour les faibles. Un peu comme parler de l’arbitrage. Arbitre enculé quand même. Parce que bon, merde un petit peu, si on descend, c’est à cause des arbitres chauves.

Les gaziers :

Thébaux 2,61/5 : Le pauvre ne peut pas trop faire grand-chose. Le pénalty lui passe on ne sait où. Met du grillage, Alexis.

Mendy 1,02/5 : Si tu n’as pas envie de jouer, casse-noix. Non, casse-toi. Y’en a marre, sérieusement. Prend ton flambeau et fous-le-toi dans le cul.

Martial non-noté/5 : Blessé au niveau du cerveau, il a dû laisser sa place à Lejeune (2,11/5) qui a tenu sa place. C’est déjà bien.

Kantari 0/5 : Kantari, j’ai vu tes dents.

Ferradj 2,5/5 : Bien que n’ayant pas été alcoolisé depuis le match, je ne me souviens pas l’avoir vu trop trop, ni en mal, ni en bien. Donc je lui mets la moyenne. En revanche, je l’ai vu au McDo, et là, c’est clairement un cador. Entre lui et le hamburger, la bataille Ferradj.

Sissoko 4,76/5 : Il a illuminé ce match par une ouverture dans la profondeur pour Lesoimier. Elle était aussi superbe qu’imprévisible que surprenante que venue de nulle part. WOW.

Makonda 1,06/5 : Lister les joueurs titulaires comme ça me rappelle que ça fait déjà trois anciens parisiens + un frère de parisien. Beaucoup trop. Si le Milan est la CFA de Paris, on est la DSR ?

Raspentino 5/5 : Génie, patron, Kaiser, boss, caïd. Auteur du but. Marquer avec le Stade Brestois garantit la note parfaite.

Grougi 0,72/5 : Constant dans la médiocrité. Tant au niveau footballistique qu’au niveau capillaire. Remplacé par Chafni (1,92/5) remplacé par le mauvais Chafni. Le mauvais Chafni sait néanmoins faire un contrôle et une passe. Il a aussi pris un méchant tacle du vilain Estrada qui aurait mérité de prendre un rouge. Arbitre enculé. Mech l’a pris, lui, le rouge. Et le jaune aussi. Deux, même.

Lesoimier 4,99/5 : Il a raté une passe, ça arrive même aux meilleurs. Lesoimier, c’est l’enfant prodigue. Reste avec nous en Ligue 2, s’il te plaît, afin que le club ait encore une raison d’exister. Tu représentes le slip sur la tête depuis que Rom’Poy’ nous a quitté.

Benschop 2,00/5 : Rien à dire. Incapacité complète de jouer attaquant dans une équipe pareille, c’est un fait. En plus, il a perdu son sex-friend au mercato d’hiver, ça n’a pas dû l’aider. Remplacé par Ayité (0,00/5) qui n’a pas de sex-friend, à part les supporters, qui l’encule bien cordialement.

L’Adversaire 2,50/5 : On ne peut pas non plus dire que Montpellier a joué le match de sa vie, mais ils ont gagné. Et l’important, c’est les trois points. Ou les trois poings. On sait jamais, à Montpellier.

5 thoughts on “Montpellier-Brest (2-1) La Penn Ar Bed Académie livre ses notes décimales

  1. très bonne acad’, et bienvenue à toi. Micro-veto tout de même sur les virgules dans la notation.

  2. Super Acad et MAGNIFIQUE notation… Seul Mech pourrait te dire depuis combien de temps j’aryens les virgules dans cette académie… MERCI ! MERCI ! MERCI !

  3. Super Acad et MAGNIFIQUE notation… Seul Mech pourrait te dire depuis combien de temps j’attends les virgules dans cette académie… MERCI ! MERCI ! MERCI !

  4. Ouh putaing je me suis bien marrer ! Tellement vrai tout ça … Vivement la fin, même si l’important c’est les 3 points !

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