Montpellier-Lille (1-3) : la Paillade académie saute le repas
À la chandelle, la chèvre semble demoiselle.
La passion pour la demi-teinte est fascinante. Elle semble parfois être mélangée, avec satisfaction mais à tort, avec le contentement. Faire les choses à moitié et s’en départir, voilà un mystère pour la race humaine. Faire la moitié du chemin, s’arrêter, renifler les pâquerettes et observer d’un air couillon les oiseaux qui s’élèvent dans le ciel. Et se dire poète. C’est mériter en fait de se prendre un coup de sabot ironique d’un cheval passant par là, cavalant sur le même chemin.
Il faut se réveiller pour se perdre. On ne s’égare pas en s’arrêtant, l’immobilisme n’a jamais permis à quiconque de se gourer dans la route vers la fin. Alors, bien évidemment, on peut crever en faisant du surplace, rien n’est moins sûr. Mais quelle triste fin. On ne parle pas ici d’« agir », ce n’est pas une tribune de coaching niais sur la prise en main bien ferme de sa vie. Il est simplement question de ne pas rester coi. L’inertie, c’est l’infini qui s’échappe. L’attentisme, c’est la sclérose du ciboulot.
Il vaut mieux déambuler que rester sur son séant comme un cono.
Le onze qui démarre
Carvalho (2/5) : doublure en peau de chagrin.
Sacko (3/5) : soldat d’aplomb.
Estève (3/5) : roc éclair.
Sakho (2/5) : responsable et coupable.
Cozza (3/5) : porte sans battant.
Chotard (3/5) : capitaine, à m’ment donné.
Ferri (3/5) : moulin moqueur.
Leroy (3/5) : ne foire pas trop le trône.
Nordin (3/5) : à l’heure.
Germain (1/5) : maladresse de facteur.
Wahi (4/5) : tempête dans un verre de Ricard.
Ceux du cours de route
Tchato discute sur le balcon.
Fayad pas assez vu.
Maoussa on ne sait pas.
Souquet et alors ?
Makouana nsp.
Le retour du retour. Enfin.
À Nous Las Vegas !