Montpellier – Lyon (5-1) : La fête au cul des Gones

1

En technicolor sous tirage télésexe boum la chatte à Mc Doom

 

 

Comme dirait le grand Ken Laszlo : « Je suis rentré à 5 heures du mat’, je suis très fatigué ». Déjà la veille du match, les lèvres noircies et sans parler des dents, par les litres de mauvais vin rouge engloutis, me joignant à l’affluence du premier métro; des dingues et des paumés. Ensuite le lendemain et pour d’autres raisons… 5-1! 5-1! 5-1! 5-1! 5-1! Et des images en vrac, de ce diable de Montaño catapultant en deux temps le ballon au fond des filets, de Joujou signant une publicité pour Friskas, de Mounier buteur revanchard, de Sanson sans son, de Cabella réconcilié avec le public de la Mosson, de Jean Fernandez se recroquevillant derrière sa bouteille d’eau minérale, de Rémi Garde comme un chat qu’a fait dans la braise, de Loulou pouffant s’évertuant à draguer les belettes dans sa loge, et surtout des supporters lyonnais au bar du coin tirant la gueule quand je levais les bras au ciel (oui… j’habite à Lyon, « chez les pédés »; nul n’est prophète en son pays, il est plus facile pour un chameau de passer à travers le chat d’une aiguille que pour Jean-Mimi, tout ça et autres paraboles bibliques absolument stupéfiantes).

Ce match, on méritait de le gagner, et pourtant les choses auraient pu mal tourner au retour des vestiaires; il y a une semaine encore, les Montpelliérains auraient peut-être définitivement sombré au large du port de Valparaiso, après la réduction du score par Lacazette. Mais cette fois Jeannot avait fait « imimimi » derrière sa bouteille d’eau minérale, cette fois les anciens avaient pris la parole dans les vestiaires façon Patrice Évra, cette fois Laurent Nicollin avait donné une claque décisive sur la nuque  de Danny le flan au sortir des vestiaires avant le coup d’envoi, cette fois un groupe s’était trouvé une identité et avait fait fit de ses différences de mensuration sous la douche, cette fois la Paillade avait retrouvé son âme. Non je déconne.

En vérité, il s’agit d’un accident de parcours qui pourrait bien coûter à Fernandez sa place (non il ne s’agit pas de Luis, hélas!), et par la même occasion son premier rang au classement des entraîneurs collectionneurs de matches nul, car Jeannot repasserait provisoirement derrière Michel Pavon. En attendant Montpellier a mis la piquette aux saucissons briochés mes couilles; au menu, recherche systématique de la profondeur et rapidité d’exécution, appels croisés, centres au cordeau… On en oublierait presque les approximations d’une charnière de charlots. C’était beau, j’en suis encore tout chose et gueule de bois, alors que, au même moment, Rémi Garde est sur la « sélec » comme dirait cette connasse de Linéda Belkacem.

 

Les notes:

Jourdren (3/5) : Que d’exploits réalisés contre les macaques farceurs alors que la décision n’était pas encore faite. Et soudain c’est le drame : la crevette revient au galop et laisse passer une frappe lointaine entre ses jambes. A 2-1, on commence alors à trembler…

Marveaux (3/5) : Avec le soutien de ses coéquipiers, il ne s’est pas laissé souvent déborder et c’est déjà pas mal. On va pas non plus demander à Belkacem de recracher les queues.

Hilton (3/5) : Parfois un peu paumé et en retard, mais fin artilleur question ouvertures. Non c’est bon Najat, referme ton cul.

Congré (3/5) : D’abord dominé dans les airs, il s’est repris pour faire de son point faible un point fort. C’est beau comme du Albert Camus, c’est beau comme un camion.

El Kaoutari (3/5) : Insignifiant crouille, qui sauve tout de même une balle de but au sacrifice de ses couilles. Rime riche, tout ça.

Stambouli (4/5) : « Il concède un penalty non sifflé par l’arbitre ». Et mon cul; l’arbitre a toujours raison quand il me donne raison. À côté de ça Benjamin a été un échassier au milieu de butors, un arrosoir, un tomahawk sur l’armoire. Et il a été décisif sur le premier but.

Sanson (4/5) : Très très bon le gamin. Récupérateur hors pair, et surtout excellent passeur : il a systématiquement joué vers l’avant dans la profondeur, et ce rapidement et avec réussite; de sorte qu’il a pu être l’avant-dernier passeur sur certaines actions de but.

Cabella (5/5) : Voilà une fort belle manière de faire taire les critiques – c’est mieux en tout cas, que d’aller pleurer sur Facebook en faisant des fautes d’orthographe à chaque émoticone – : deux buts, deux passes décisives si mes calculs sont bons (faut comprendre on a trop marqué).

Mounier (4/5) : Tu dors plus. Ou alors t’es une belle petite salope de somnambule. Certes il manque une balle de break juste avant la réduction du score par Lacazette, mais il signe le deuxième but et le célèbre avec tant de rage… Plus généralement, il se signale par une grosse activité et affiche un bel état d’esprit.

Camara (3/5) : Vilain petit canard de l’attaque avec une seule frappe au compteur, mais de toute façon tout le monde sait que sa vocation en fait, c’est défenseur.

Montaño (5/5) : Que dire à part chanter « le buteur de la Paillade c’est Montaño »? Son jeu en pivot, ses appels croisés et son sens du but ont fait de lui l’un des atouts majeurs de Montpellier sur ce match.

Les remplaçants : mes couilles.

 

La bise méridionale,

Loulou

1 thought on “Montpellier – Lyon (5-1) : La fête au cul des Gones

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.