Nancy-Paris FC (1-2) : La Chardon à Cran Académie en a déjà ras le fion de 2019.

1

On attend toujours le retour du foot à Nancy.

Au sortir de la période des fêtes après une orgie de mauvaise bonne bouffe et d’offrandes réellement spontanées à ses enfants et ses sycophante de la bien-pensance sécularisée, de blagues nulles sur le mythe de l’oncle raciste qui n’existe plus puisque tout le monde est raciste mais d’une nouvelle manière, celle qui ne se voit pas et qui n’imite pas Michel Leeb mais qui se répand partout à travers une complicité toujours innocente avec ce monde de merde (il suffit d’acheter une voiture pour ça, rien de bien foufou – et bien sûr vous ne donnez pas d’argent à Horsjeu bande de faux gauchistes de pacotille), au cœur d’une période de bienveillance, de bonne humeur et de putain de miracles de noël, voilà que ressurgit du trou du cul le plus noir de tous les plus froids enfers souterrains : la LIGUE DEUX et son cortège de souffrance, de petit kiki tout renfrogné dans le stade glacial et, bien sûr, pour ne pas changer les vieilles traditions ancrées dans nos terroirs, de défaites. Car pas plus tard qu’hier, figurez vous que…


Les notes.

Chernik 1/5
Celle-là elle est pour toi, Serge. On l’a déjà vu en première période avec cette relance directe sur un adversaire digne des plus grands gestechniques d’Apoula Edel qui a failli nous coûter un but. Cette mauvais habitude de produire des conneries grotesques qui se payent en buts et par extension en défaites cuisantes comme celle-ci, c’est ce qui t’a valu le fameux « gardien en bois » de Sir Pablo Correa, c’est aussi ce qui commence à nous gonfler le bulbe vénère.

Coulibaly 1/5
Même collé à la ligne de touche il trouve le moyen de courir en zig-zag, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’un brouillon de joueur pareil ?

Saint-Ruf 2/5
Il est présent et même pas trop dégueulasse pour intercepter des centres, mais on n’en fera pas notre homme de fer pour le restant de la saison.

Seka 2/5
Il a peiné face à la vivacité des enculés d’en face, mais il s’est offert son habituelle grosse montée balle au pied de bulldozer fou avec les freins qui ont lâché dans la descente qui mène à l’école primaire. Si on avait fait ne serait-ce que match nul, je serais sûrement en train d’écrire qu’on l’aime surtout pour ces moments de folie.

Muratori 2/5
On insiste lourdement avec lui, mais à part faire des conneries pour les désamorcer élégamment ensuite, il ne nous semble plus capable d’apporter positivement son concours à la bonne marche de l’équipe. La supercherie n’a que trop duré, Vincent.

Moimbé 2/5
On l’a vu combattre et même parvenir à mettre le ballon dans la surface adverse, ce qui n’est pas une mince affaire quand on joue pour l’ASNL. Bon, si cela avait pu avoir la moindre incidence sur la partie on s’y arrêterait plus longuement, mais comme le résultat l’indique, ce fut évidemment en pure perte.

Haag 2/5
Présent pour mettre des coups et en prendre, il aurait toutefois mérité d’être exclu ou remplacé ou désintégré ou tout autre moyen de se débarrasser de lui quand il a commencé à saloper absolument tout ce qu’il touchait en seconde période. Au bénéfice de sa jeunesse, on lui pardonnera néanmoins son incurie passagère, car il n’a fait que se mettre au diapason de ses camarades.

Marchetti 3/5
Hormis son but exceptionnel, on a vu quelques belles disposition techniques. Jusqu’à ce que toute l’équipe se mette à jouer au baby foot comme un Picon beurré un samedi soir et qu’il joue sa part comme s’il avait encaissé 4 shots de gin.

Bassi 2/5
Ses dents sont si longues qu’elles empêchent ses pieds d’exprimer correctement ce que son cerveau en forme de bocal tente d’impulser au reste de son petit corps malingre. De fait, son anatomie fluette subit surtout les assauts physiques des abominations musculeuses qui peuplent les rangs de nos adversaires. Impossible pour lui de mettre un pied devant l’autre avec toutes ces tares, prononçons vite un internement en centre de rééducation.

Busin 3/5
Il attaque, il défend, il a faim de ballons, il est maladroit comme un panda sous mdma mais il y va avec du cœur et c’est un peu tout ce qu’on a en ce moment alors feu.

Dembélé 2/5
Des compétences techniques et de rapidité d’exécution supérieures à la moyenne (des clampins qui peuplent les abîmes de nullité de l’ASNL, pas la Ligue d’Eux en son entier) ne privent pas de la mission première de l’attaquant : la foutre au fond, bon dieu de bordel de pipe en merde.


Note artistique de l’équipe : 2/5

Un point pour cette ouverture du score fantastique, qui rappelle au petit peuple nancéien que cette équipe recèle malgré tout de la qualité. Un autre petit point pour le jeu et les dispositions montrées pendant la première période, au moins jusqu’à l’égalisation. Comme quoi on n’est pas seulement capable de marquer des buts sur de belles inspirations : on peut remonter le ballon, le faire circuler et même le faire entrer dans les défenses le plus solides. Conforter son avantage, on verra plus tard, chaque chose en son temps.

Le reste n’est que décrépitude, insalubrité et pestilence. De petits invertébrés incapables d’aligner trois passes. De sombres ivrognes dénués de la moindre joie de vivre. Des médiocres et des demi-habiles pas foutus d’adopter le sérieux d’un enfant dans ses jeux, et oui je cite des penseurs allemands incompris parce que je suis très en colère.

L’année aurait dû commencer par des réjouissances, elle a duré une demi-heure. Maintenant nous voilà contraints d’attendre 2020 les couilles en pruneaux et la teub plus timorée qu’un puceau à son entrée au séminaire de Lyon. Comme toutes les années de l’ère moderne et même celles qui les ont précédées, cette année-ci commence par une pluie d’excréments et une odeur rance de purin. Celle du fond de nos slips ou de notre fond de jeu, c’est tout comme. Bonne année.

Marcel Picon.

1 thought on “Nancy-Paris FC (1-2) : La Chardon à Cran Académie en a déjà ras le fion de 2019.

  1. « Il est maladroit comme un panda sous mdma », c’est beau, c’est imagé, c’est musical. Chapeau.

    Au reste, toujours ravi de lire une victoire des adversaires de l’ennemi Lorrain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.