Nantes – Juventus (0-3): la Canaris Académie a trébuché

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Petit Toumaï se sent tout remonté contre les puissants et a envie de faire la révolution.

Salut les P’tits Beurres,

Les Canaris sortent la tête haute de la compétition européenne. Malgré les bourrasques de pluie et l’horaire indécent au regard de l’importance du match, les supporters étaient chauds bouillants et l’ambiance incandescente à la Beaujoire. Bravo aux supporters, bravo aux joueurs nantais qui ont remonté à chaque fois le curseur pour se mettre au niveau de ce qu’impliquent ces matchs européens. On a bien kiffé, c’était cool. On revient dans 27 ans pour les grosses affiches européennes. Ou l’année prochaine si on revient braquer la coupe de France pour la seconde année consécutive.

La fête volée : vous l’aurez compris, Petit Toumaï va faire bref. Le match était fini au carton rouge ultra sévère donné dès le premier quart d’heure. Il doit faire quoi notre Pallois sur cette action ? Se couper la bras ? Ok l’arbitre respecte le règlement à la lettre, mais on repassera pour la compréhension de la physionomie du match. Heureusement que Petit Toumaï a dormi entre le match et l’écriture de cette académie sinon il aurait rédigé que l’arbitrage est encore et et toujours favorable aux clubs puissants et que ça tombe encore sur la Juve, club multi sanctionné actuellement pour des affaires de corruption et de fraude fiscale. Tout va bien. Faites votre Super Ligue les gars, ce sera moins gros.

Le team jaune et verte : pourtant Tonton avait tenté une formule légèrement plus offensive pour essayer de mettre sur la pelouse le feu qui existait dans la Tribune Loire. On reste sur une 5-3-2 mais avec Simon en piston gauche. Bon il fallait tenter mais ça a complètement foiré. Mauvaises inspirations de Tonton sur le coup, de même que les titularisations de Sissoko et Delort au détriment de Moutoussamy et Mohamed, plutôt solides en ce moment. Tonton prend la défaite pour lui et assume. Petit Toumaï ne lui en voulait pas de toute façon.

Ce qui donne donc la compo suivante :

Lafont

Centonze, Castelletto, Girotto, Pallois, Simon

Chirivella, Sissoko, Moollet,

Blas, Delort

Le match :

Première et seule incursion nantaise sera l’œuvre de Sissoko dès le coup d’envoi. Puis Di Maria envoie une ogive incurvée magnifique dans la lucarne de Lafont, trop avancé sur ce coup (0-1,4e). Bon, on est bien calmé mais il reste du temps dans ce match. Di Maria nous refait un petit festival sur le côté droit et Pallois touche le ballon de la main, bras collé au corps alors qu’il est sur le cul et essaie d’éviter le ballon. L’arbitre, perspicace et froid comme un banquier du CAC 40 applique la double peine et tue le match : penalty et carton rouge pour notre taulier ligérien (0-2, 20e). A partir de là, c’est terminé, il ne peut plus y avoir de match. Qui aura donc duré 20 minutes, merci l’arbitre. On notera la technique simpliste de la Juve. On attend que ça passe, on fait tourner au milieu de terrain et on passe la balle à Di Maria pour qu’il se démerde. Ok, l’argentin est un superbe joueur et son pied gauche et magique, mais Petit Toumaï ne supporte pas sa mentalité et ses célébrations, au choix : “coeur avec les doigts “ou “prise vulgaire de testicules” pendant le mondial 2018. Petit Toumaï n’oublie rien. Sur ce reste de match, on retiendra les nombreuses parades de Lafont qui évite à lui tout seul qu’on prenne une vraie branlée, et le niveau de Blas, dont le talent est supérieur à ce que proposes notre équipe. Profitons de ces 2 tauliers avant qu’ils partent l’été prochain.

Les notes :

Lafont (3) : mode rempart (oui, il a pris 3 buts), a repoussé tout ce qu’il pouvait, a montré qu’il avait le niveau sur une joute européenne.

Centonze (2) : a fait ce qu’il a pu. A retenté sa spéciale : je récupère haut et je tente une incursion pour le jeu en transition rapide. Mais il a raté sa passe.

Castelletto (2) : a dégagé ce qu’il a pu, mais s’est quand même fait passer à de multiples reprises par les attaquants turinois.

Girotto (3) : Presque décisif sur l’action du rouge qui tâche, il a quand même été solide pour maintenir le navire à flot.

Pallois (non noté) : non pas toi, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait.

Simon (0) : cette fois, elle est méritée la bulle. Trop prévisible dans ses tentatives de débordement, il n’a pas aidé par un positionnement en piston gauche qu’il en maîtrise pas. Fautif par sa perte de balle sur le premier but. Remplacé par Mohamed à la 73e, qui a au moins montré un peu de caractère et de vice sur le front de l’attaque.

Sissoko (0) : Nul ça dégage. C’est venu pour apporter son expérience en coupe d’Europe et ça se fait manger comme un vulgaire Verratti dans l’entrejeu. Remplacé par Moutoussamy à la 46e, qui a fait énormément de bien par son activité et son colmatage de brèches au milieu de terrain (ça se dit?).

Chirivella (non noté) : plutôt un bon début de match mais il a été sacrifié suite à l’expulsion et remplacé très tôt par Traoré à la 24e (1), très faible sur son côté gauche mais qui a réussi à ne pas marquer contre son camp, ce qui est déjà une progression, convenons en.

Mollet (1) : s’est pris des tampons pendant tout le match. N’a pas pesé sur la rencontre et a pris des notes quand il voyait Di Maria tirer les coups de pied arrêtés. Remplacé par Guessan à la 73e, qui a couru défensivement et a failli sauver l’honneur sur un malentendu.

Blas (4) : s’il faut retenir le joueur nantais qui a donné le change sur cette double confrontation, c’est bien notre numéro 10. Le seul à faire des différences, à provoquer, à être dangereux. Et quelle caisse physique. Petit Toumaï remercie déjà Blas, qui n’a pas triché et a beaucoup apporté pour que l’on vive cette belle aventure européenne.

Delort (0) : est ce qu’on se serait fait entuber sur cette histoire. Un fantôme, bougé physiquement et inutile sur les quelques ballons qu’il a touché. Remplacé par Ganago à la 46e (2), qui a fait ce qu’il a pu dans le contexte personnel qu’on lui connaît.

Le prochain match : le derby contre les mangeurs de saucisses rennais dimanche à la Beaujoire. Qui se sont aussi fait sortir de Ligue Europa par une équipe qui ne joue plus et dont le pays est en guerre. Au moins, les Canaris n’ont pas été ridicules, eux. A moins que ce ne soit un subterfuge malin des Rennais pour redonner du sourire au peuple ukrainien, et ça, Petit Toumaï respecterait.

Bon samedi les P’tis Beurres

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