Napoli – Siena (2-1) : La Napoli Académie livre ses notes

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Ciao Gravatar

Naples, déjà assurée de terminer deuxième du championnat depuis mercredi, recevait Sienne, d’ores et déjà reléguée avant le coup d’envoi, le Genoa ayant fait match nul contre l’Inter Milan. Autant dire que l’enjeu du match était quasi nul. Pour les Partenopei, il s’agissait de remporter une ultime victoire à domicile cette saison, pour remercier les supporters de leur soutien et ne pas gâcher la fête organisée à l’occasion de leur qualification directe en Ligue des champions. En effet, De Laurentiis avait mis les moyens question manifestations pyrotechniques et les haut-parleurs crachaient des chansons de plus ou moins bon goût, de l’infâme Michel Telo au magnifique O surdato nnammurato, en passant par la version remix (hélas) de Tu vuo fa l’americano. Cavani, titulaire, avait l’occasion d’augmenter son record de buts et d’asseoir sa domination dans la course au titre de Capocannoniere. À ce détail près l’équipe était largement remaniée, puisque seuls Cannavaro, Dzemaili et, donc, Cavani étaient reconduits dans le XI de départ par rapport à mercredi. À noter que le brassard était confié à Gianluca Grava, en l’honneur de son dernier match sous le maillot azzurro, après huit ans de bons et loyaux services. Respect « Gravatar ». Le match n’était pas de la plus grande intensité, mais il était finalement riche en occasions de buts. Naples dominait en termes de possession de balle et d’occasions créées, mais pourtant c’est Sienne qui menait à la pause, grâce à une superbe réalisation de Grillo, qui trompait Rosati d’une demi-volée extérieur pied gauche, catapultée sous la barre transversale. On pouvait déplorer le hold-up toscan ; pour autant, il semblait impossible que le score en reste là, et Naples nous avait habitués à des retournements de situation beaucoup plus rocambolesques. Comme je disais à la mi-temps : « si le score en reste là, je danse la lambada avec un t-shirt sans manches ». Et comme de juste, les Partenopei ont renversé la vapeur en deuxième période – et je suis resté le cul sur ma chaise, excepté quand il s’agissait de fêter les buts bien entendu. Cavani, d’abord, reprenait de la tête le ballon, qu’El Kaddouri avait catapulté sur la barre. Le Matador réalisait son 103e but sous les couleurs du Napoli, et se hissait sur le podium des meilleurs buteurs de l’histoire du club, derrière Maradona et Sallustro – coucou Antonio Vojak. Mazzarri faisait quelques changements offensifs et les Partenopei multipliaient les occasions de buts, mais les Toscans se montraient dangereux en contre. Finalement, au départ d’une récupération de balle de Lorenzo Insigne, Hamsik, bien servi par Pandev, piquait son ballon par dessus le gardien adverse (précision utile?), et inscrivait le but de la victoire dans les derniers instants du match. Dai forza Napoli !

Grava

Les notes :

Rosati (3/5) : Quand il n’a rien à se reprocher, il prend des top-buts le pauvre. Grillo était son bourreau du jour.

Grava (3/5) : La dernière pour « Gravatar », qui aura porté le maillot azzurro pendant huit ans. Et il a réalisé une prestation plus qu’honorable. (Remplacé par Insigne : Il doit encore épurer son jeu, mais il a définitivement un très gros potentiel. Auteur d’une récupération de balle à l’origine du deuxième but napolitain).

Cannavaro (3/5) : Il a été l’auteur du tacle du match, et mérite pour cela le respect : une merveille de tacle glissé, le long de la ligne de touche, sans faute et avec récupération de balle à la clé, la gonfle n’étant pas sortie des limites du terrain. Une bonne prestation dans l’ensemble.

Rolando (2/5) : Une deuxième période dégueulasse. Violé plusieurs fois par Agra (le Portugais prêté par le Real Betis), il nous a rappelé les grandes heures de Salvatore Aronica.

Mesto (3/5) : Assez bon dans le camp adverse, mais surtout défensivement, il est d’ailleurs descendu d’un cran en cours de match.

Dzemaili (3/5) : Moins affûté, autant physiquement que tactiquement, que lors de ses dernières sorties.

Inler (2/5) : Quelques mauvaises transmissions qui auraient pu coûter cher, si seulement les Toscans avaient mieux exploité les contre-attaques qui en résultaient.

Armero (3/5) : Tout n’était pas parfait, et beaucoup de ses tentatives pour combiner ou tout simplement trouver un coéquipier démarqué, ont avorté. Mais il a ce petit quelque chose, cette faculté à sortir un grand pont et éliminer deux joueurs le long de la ligne de touche, par exemple.

El Kaddouri (4/5) : Un des meilleurs joueurs sur le terrain, il a fourni de bons ballons aux attaquants et s’est trouvé plusieurs fois en position de marquer, mais a malheureusement péché dans la finition. (Remplacé par Pandev : D’abord lucide comme l’orchestre qui jouait sur le Titanic quand le bateau était en train de couler, il a réalisé une passe décisive impeccable pour Hamsik dans les derniers instants du match. Sacré Goran).

Calaio (2/5) : Dos au but, il est très bon. Mais pourquoi diable se retourne-t-il ? (Remplacé par Hamsik : Le héros du match, qui pique son ballon devant le gardien pour inscrire le but de la victoire).

Cavani (4/5) : D’accord il a vendangé, mais encore une fois il a brillé dans ses déplacements et son obstination a fini par payer.

Diego Marulanda

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