Nice-Rennes (2-1), la Breizhou Académie livre ses notes

Terriblement occupé à vider des bières pour apaiser les Dieux de leur colère, Roazh Takouer et Nick Thomert ont laissé leur affaire au barde Pokou d’Amour, qui s’est reconverti dans l’écriture de sitcoms depuis la venue de Patrick Le Lay. La légende dit qu’il jouerait du clavier pour se détendre, mangerait des chats pour garder le ton de sa voix si particulier, et serait secrètement amoureux de la fille de Monsieur Jean, la fameuse Madeleine de Prouff.

Résumé des précédents épisodes des Feux de la Vilaine :

Alexander Frei a arrêté sa carrière, Kallstrom est pressenti pour un retour en France et on lit les rumeurs les plus folles concernant Gourcuff pour un retour dans la région : il n’y a plus de doute tout se passe bien sur les bords de notre Passy-Vilaine tant que les fantasmes vont bon train.
C’est officiel il y a du changement au SRFC et c’est le moment des départs. Chris Mavinga n’a pas pu résister à la distance le séparant de son tendre amant Yannou et vient le rejoindre dans sa nouvelle Russie enculée, pardon reculée. Montaño est retourné dans le Sud. Jean-Mamelle n’en branle plus une, Pitroipa non plus. Ilunga et Mensah ont été envoyé à la morgue. !Qui partira et qui restera dans la maison rouge et noir ? Apam rejouera-t-il un jour au foot ? Réponses au prochain épisode .

Les Kebabs rennais se désespèrent donc de tous ces départs. A la Breizhou académie on touche du bois, du moment qu’ils ne touchent pas à notre Galette-saucisse. L’économie locale est désoeuvrée mais le club a frappé fort avec deux recrutements pour nous remettre en joie.

En premier lieu le club se met à la page pour essayer de remplir le stade après une énième finale perdue. Le SRFC se décide donc de satisfaire tout le monde : la première étape faire venir la communauté portugaise au stade et la seconde : faire venir les homosexuels qui sont en pleine bourre depuis le Mariage Pour Tous. C’est le public à ne pas négliger en 2013, les Bretons l’ont bien compris.

Comme le SRFC fait toujours tout de travers,  un acteur porno gay portugais qui a l’allure d’un joueur de foot a donc été recruté : Nélson Oliveira. On décide de garder son nom de scène et de l’appeler Manolo, les amateurs de barbes viriles apprécieront.

En second lieu Sylvain Armand est arrivé, proche de la retraite mais ça on s’en fiche il est surtout là pour qu’on puisse faire un bon gros doigt aux nantais. Les derbies étant les seules choses qui vont nous faire bander cette saison. Surtout depuis que la Dame de Roazh Takouer fait grève.

De nouveaux acteurs arriveront en cours de saison avec une floppée de nouveaux puceaux issus du centre de formation qui feront baver nombre de pédophiles. Le fantôme de Patrick Le Lay rôde toujours : le SRFC continue d’élargir sa cible d’audience alors qu’un calendrier de Salma judicieusement intitulé la Déesse du Stade aurait largement suffit.

L’enjeu de cet épisode :

Après deux rencontres contre Nice qui faisaient plus office de comédies que de matches de football, il y avait un honneur à récupérer et des Niçois à punir, et même à fister. Surtout Bauthéac.En cas de victoires on aurait laissé les joueurs se détendre sur la promenade des Anglais, mais apparemment la carotte n’était pas assez grosse. De toute façon c’est le début de la saison il n’y a pas vraiment encore d’enjeu, l’entraîneur découvre le club comme l’effectif et bricole comme il peut en attendant que Buisine fasse chauffer son carnet d’adresses.

Les acteurs de cet épisode / La kompozition :

Les entraîneurs changent mais les habitudes restent les mêmes, il y a toujours autant de blessés au Stade rennais. Comme Antonetti, Philippe Montanier va devoir bricoler et serrer les fesses, surtout quand Manolo est derrière lui.

Montanier récivide son 4-3-3 en pointe basse. Formation déjà utilisée lors de la seconde saison d’Antonetti : sans attaquants les rouges et noirs avaient accrochés l’Europe. Philou se dit qu’il y a un coup à jouer.

Mevlut est remis côté gauche dès le coup d’envoi. Personne ne comprend mais comme Montanier est considéré en tant que sauveur, on dit rien. Apparemment Foulquier est ailier droit mais comme personne ne l’a vu, on croira sur parole la LFP et BeInSport. C’est l’occasion pour Hountoundji de se dépuceler, un peu dangereux vu que Théophile-Catherine prend exemple sur Jean-Mamelle et Jaunatanne Pitroipa c’est-a-dire que Kévin porte bien son prénom d’adolescent : il n’en branle plus une depuis qu’il a son brevet. Bref cette compo’ manque un peu de folie. Les prochaines semaines devraient voir le retour de Boye et d’un joueur qui essaie de ressembler à Patrick Bosso quand il parle de Marseille. La folie devrait donc être de retour.

L’épisode du matc’h :

C’était franchement pas top. Les producteurs ont chié sur le budget puisqu’il n’y avait personne dans le stade.

Pour résumer l’équipe était à la rue et il y avait un bon Nice en face. L’équipe était coupée en deux, on se demandait où était Foulquier. Et aussi Melvut. Puis  Féret, Pajot Makoun …
ça fait quand même beaucoup si on veut repartir avec des points.

Il y avait surtout une équipe de Nice très bien préparée en face qui a étouffé Rennes pendant toute une mi-temps, du pressing du mouvement, du football pas le meilleur certes mais c’en était. Le 1er but niçois est logique mais comme l’a dit Montanier après-coup ça aurait été plus cohérent de ne pas les encaisser sur des erreurs individuelles car si la défense a souffert comme contre Reims elle réussissait presque à tenir le coup. Là, on ne pouvait rien construire, et même Boye aurait pu relancer plus proprement s’il avait joué. Quand tu laisses uniquement tes défenseurs avoir le ballon tu ne peux pas espérer  grand chose.

Le seul sursaut aura été sur le but d’Oliveira où on aura vu enfin de la vitesse et du mouvement, Jebbour fait la moitié du terrain sur son aile sans être attaqué, les Niçois -comme nous- croyant à une blague n’ont pas vraiment réagi, contrôle de la cuisse (ou était-ce son 3ème membre ?) de Manolo qui l’envoie direct dans les filets. Pour une fois qu’on tenait un hold-up.
En seconde mi temps c’était mieux. Rennes a élargi le jeu vu que l’axe était bouché mais le pressing constant des niçois les a beaucoup trop gênés. Costil essaie toujours de comprendre ce que Jebbour a voulu faire sur le second but, lui-même peut-être ne le sait pas. Ce sera le grand mystère de cet épisode dont il n’y a pas grand chose à retenir hormis qu’on aura peut-être le grantakan du SRFC avec Oliveira, le portugay est spontané et gueule comme un vrai buteur, ça nous réveillera lors des longues soirées d’hivers Route de Lorient !

Bon comme c’est pas le plus important et que j’aime pas trop les résumés dans un on va directement passer aux notes.

Les Galettes-saucisses (le système de notation change, il parlera beaucoup plus à notre lectorat breton)

Beau Costil : 3 galettes-saucisse de l’académie pour le monsieur parce qu’il sort deux grosses parades. Seul au monde lors des deux buts niçois. Aurait mérité de frapper ses défenseurs, mais bon il reste gentleman.

Jebbourde : 2 galettes-saucisse. +1 parce que c’est lui qui apporte le but rennais et parce que sans lui il n’y aurait pas du tout eu de buts dans ce match. Se fait fister en 1ère mi-temps pour cause d’abandon de ses coéquipiers. Il aurait réussi à tenir le duel contre Pied si le reste de l’équipe avait joué à son niveau.

KTC: 1 galette-saucisse, ce n’est plus un novice à ce poste de central, il n’a plus d’excuses. Prends tes responsabilités et sors toi les doigts du cul. Une saison médiocre d’accord, mais pas deux.

Hountoundji : 3 galettes-saucisse, n’a pas trop pris l’eau malgré son inexpérience et son nom de Toon. A revoir.

Danzé : 3 galettes-saucisse. S’est fait fister durant toute la 1ère mi-temps par Bauthéac, plus sérieux ensuite quand l’équipe était mieux. Pas un grand match mais il avait un client en face.

Makouille : 2 galettes-saucisse, toujours autant d’imprécisions dans les relances et peu tranchant. Ne semble pas à son aise en 6, à faire remplacer par Doucouré quand il revient. Il dépannera en attendant.

Pajot : 2 galettes-saucisse. Dans tout Nice-Rennes qui se respecte il y a un expulsé rennais. Cest Pajot qui s’y colle. A joué dans son registre mais étouffé comme ses coéquipiers.

 Féret : 2 galettes-saucisses, c’est un moteur diesel on le sait, et il n’est logiquement pas encore prêt.

 Foulquier : 0 galette. Absent, totalement absent. A fait le plot vers le poteau de corner adverse Il n’était pas là il n’a donc pas droit à de galettes.

Mevlut : 3 Galettes-sacisses. Pas à son poste mais il essaie de bouger et de proposer des solutions. Entente à parfaire avec Manolo. Ou pas, bon vent Mevlut avec un U.

Manolo : 4 galettes-saucisses. Le monsieur a du caractère et ça se voit. Se bat beaucoup sur le terrain et ne se pose pas de questions devant le but. Il a décidé qu’il se faisait chier dans ce match et a ajouté un peu de sauce blanche dans la salade niçoise juste avant la mi-temps, pourquoi pas, de toute façon je ne mange pas de salade.

Les absences non notées :

Apam : 5 galettes-saucisses du moment qu’il n’est pas sur le terrain tout le monde est content.

Jean-Mamelle : 5 galettes-saucisses parce que le bonhomme se croit toujours en vacances en Bretagne avant de partir pour l’Angleterre. S’il tente une Alou Diarra on sera ravi de lui donner le titre.

Boye : 5 galettes-saucisses même s’il va au charbon sur le terrain il aurait provoqué deux penaltys avec ce vicieux de Cvitanich et se serait aussi fait expulser.

PokouDamour