Bom Dia,

La meilleure équipe du monde et de l’univers revient pour achever sa campagne de qualification triomphale, mené par Bob Marti en passe de faire oublier les années de souffrance de notre ingénieur fumeur de Gitanes préféré.

Après 6 victoires en 6 matchs sans but encaissé, il faut finir le boulot.

O Equipe :

Bob nous a donc prévu un 4-1-3-2 avec pour la première fois 5 offensifs.

———————Costa——————-
Cancelo——–Silva——Dias——–Dalot
——————–Palhinha——————
——–Bernardo—–Fernandes——Leão
————–Ronaldo——-Ramos——–

O Jogo :

Après 4 minutes de « fait tourner la baballe » face à des Slovaques qui se veulent foufou en jouant un pressing tout terrain. On campe devant leur surface avec des festivals de centre (Leão, Cancelo, Fernandes) et de cafouillage ou frappe non cadrés digne du foot en folie.

Ceci dit, on joue haut, vite, en mouvement et pendant un quart d’heure on se demande ce qu’il se passe tellement c’est beau et fluide. Seul frisson qui nous rappelle que nous sommes capables de tout, à la 18e, un centre dévié par Antonio SIlva est détourné d’un superbe réflexe par Costa sur la barre.
Il ne nous faut alors qu’une minute pour voir Cancelo mettre le zbeul sur son côté pour libérer Bruno qui dépose la balle sur Gonçalo qui marque d’une tête piquée astucieuse.1-0(19e)

Contrairement à l’époque maudite de Santos, on ne se rétracte pas comme des petits fascistes après avoir proféré des insultes racistes derrière leurs amis policiers. Donc ça attaque, le but est de faire passer la Slovaquie pour le Luxembourg. On lâche Cancelo comme ailier et YOLO pour la défense. Les Slovaques, quant à eux, ont vite lâché leur pressing tout terrain pour se mettre en position de la tortue romaine face à Obélix. Le problème de se recroqueviller dans sa surface, c’est que ça peut amener à des situations merdiques. 28e centre de Leão Renvoyé par un joli bras tendu façon lac des cygnes par le défenseur. Pour l’arbitre et la VAR (c’est de la merde) la sanction est irrévocable, c’est péno. Bon là, tu connais, Péno->Cristiano->Golo 2-0(29e)

Les joueurs sont alors lancés et en veulent toujours plus et remettent ça

Cependant, Bernardo, Cristiano et Gonçalo ne font pas mieux que trouver le poteau.

Si on en croit les rois de la stats, on est nuls, 6,3 XPG et que 2-0. Dans la réalité, on a balancé du jeu pendant 45 minutes, un pressing haut, une récupération qui les fait exploser et un milieu complémentaire qui s’éclate en se servant des ailiers.

Les Slovaques reviennent avec la même ambition qu’en première période, après tout, ils se sont fait bouffer, y’a que 2 à 0 et on faillit marquer sans frapper. Ils allument donc une première mèche(Tuyot) à la 57e qui n’est pas cadré, puis à la 61e dans les bras de Costa.

On répond par des contres qui sont tous magistralement croqués à tour de rôle par tout le monde, une belle œuvre collective digne d’un barbecue entre Régis bourrés.

https://twitter.com/i/status/1714517925871472742

Sur ces entrefaites arrive la sanction, la peau de banane, la couille dans le potage, l’interview de Darmanin sur n’importe quel sujet. Sur un ballon somme tout anodin, nos joueurs sont pris d’une crise de Umtitite aigüe, du coup le pauvre Palhinha s’y colle avec retard, Antonio Silva en pleine reculade dévie la balle qui prend à contre pied Costa 2-1 (63e)

Cette mésaventure a au moins le mérite de remettre tout le monde dans le droit chemin en reprenant le collectif. Sur un décalage parfait de Cancelo pour Fernandes, Bruno dépose un centre à ras de terre téléguidé pour le doublé de Cristiano au second poteau 3-1 (72e).

Cette fois pas de bêtise, les gars continuent de pousser et Bruno est proche de trouver la faille, mais sa frappe est repoussée par le gardien. Alors que la pluie tombe davantage que les fausses alerte à la bombe sur les lycées de France, une perte de balle est parfaitement exploitée par les Slovaques qui décale à 25 mètres Lobotka pour une lourde dans le petit filet de Costa 3-2(80e)

On pousse pour mettre le quatrième, mais les entrants Felix et Jota but sur un Dubravka de parade.

O Resumo :

As Quinas :

Costa (3/5) Une parade reflex digne d’un gardien de Hockey, un ut sur une frappe contrée et l’autre trop parfaite.

Cancelo (4/5) Si Garincha avait été arrière droit, il se serait appelé Joao Cancelo.

A. Silva (2/5) Pas un mauvais match en soi si on excepte que sur les buts et les occases slovaques, il est impliqué sur tout.
Diaz (3/5) Solide fait le boulot de façon sobre, pas brillant mais plus efficace que M. Propre.

Dalot (3/5) Forcément comme Cancelo était ailier, il est surtout resté compenser pour être 3 derrière. Sans l’obscurité, les feux d’artifices ne peuvent être vus.

Palhinha (4/5) Comme Dalot, indispensable à l’équilibre de l’équipe dans le rôle le moins brillant. Il est le DJ qui passe les bons sons de la soirée sans savoir jouer d’un instrument.

Bernardo (3/5) Maladroit à la finition et perd la balle du second but, mais ses décalages, ses appels et son en jeu en une touche, c’est digne des artistes de la renaissance.

Fernandes (4/5) Bruno, enfin, tu es au niveau auxquelles nous t’attendions de manière régulière?! Oui j’ai été dure avec toi, mais c’est parce que j’attendais ce niveau là. Tu n’as plus le droit d’être transparent, tu es enfin le boss.

Leaõ (2/5) On attend tellement plus de toi que la note est rude.Ton centre amène le péno, cependant tu avais vraiment la place de leur mettre lou bourdel.

Ramos (4/5) Clinique, les déplacements qu’il faut, le jeu simple et ce sens du placement, c’est vraiment la race des 9 que j’aime, le Trezeguet du Portugal.

Cristiano (4/5) Putain que t’es chiant, tu veux tous les ballons, tu croques, tu as du mal à faire la diff en vitesse, ouais, mais tu pèses, tu claques un doublé et tu montres la voie. Je t’aime moi non plus.

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