KastandDeuch
« Tout vient à point à qui signe Milan Bisevac. » Un supporter Grenat, anonyme et optimiste.
Il a signé, enfin.

Tout comme une bonne Acad’ qui prend son temps, le feuilleton de ces trois dernières semaines sur les bords de la Moselle vient de trouver une issue favorable. Après 157 épisodes traduits en 26 langues, annoncé à Lyon, puis à l’OM, démenti par Margarita Louis-Dreyfus, débattu sur tous les réseaux socianals possibles (sauf Google+), et annoncé depuis plusieurs jours par les médias, Milan Bisevac a finalement apposé sa griffe sur un contrat de deux ans et rejoint le Meilleur Club du Monde et de Lorraine.

Ce faisant au nez et à la prostate du voisin pestiféré l’ASaNaL, ce roublard de Bernard Serin piétine ainsi pour la troisième fois l’actuel 20e de Liguain (Jouffre, Cohade et maintenant Bisevac) et concrétise là sans doute le plus beau mercato de son club au 21e siècle, confirmant que le football, ça ne se joue vraiment pas à grand chose :

https://twitter.com/GrenatFactory/status/768697712665591808

Le supporter Messin guilleret peut donc désormais se permettre de voir l’avenir en quadricolor, flatter la croupe de Madame, retrouver un emploi, faire des blagues sur une défense « Milan-Milan » et ne plus envisager la mort par pendaison. Car plus qu’un recrutement réussi, c’est la vérité du terrain qui prime. Et vérité il y a eu, lors d’un déplacement de gala ce dimanche face au Paris Saint Germain.

 

Metz Que Un Match : PSG – Metz 

 

Le modeste promu s’annonce donc en terres du Qatar, au Parc des Princes. Ce même Parc où l’accès vous est refusé si l’on constate après fouille que vous n’avez pas de balai dans le cul. Votre serviteur passera donc par le traditionnel toucher rectal pour prendre place en tribunes, au milieu des maillots floqués Rabiot. Le spectacle commence par une gigantesque session de masturbation générale, le club ayant choisi d’agiter à son public tous les trophées remportés la saison dernière. Cette interminable profusion de foutre s’achèvera par les sifflets à l’encontre de nos onze guerriers faisant leur apparition sur le pré.

 

L’équipe :

Le Hinsch’ relance son 4-2-3-1, avec la première de Francky sur le côté gauche de la défense. Voyant Rivierez côté droit, j’anticipe et me place directement en position latérale de sécurité. L’imaginer défendre face à Di Maria ou Lucas tétaniserait le plus véhément des hommes. PH nous envoie sans surprise une compo’ bien défensive, avec un Cohade chargé d’animer le jeu. Un choix discutable quand on sait que seules les équipes qui viennent au Parc pour jouer, peuvent repartir avec un peu plus qu’un rectum découpé.

Quand on arrive au Parc.

Le match : 

La première période se résume en un petit festival de la sauvagerie. Les Messins n’ont le temps d’exister que dans une longue litanie de sauvetages défensifs, relances hasardeuses et exploits improbables. D’un Doukouré qui dégomme Cavani et s’en sort avec un sourire, de contres impromptus menés par Cohade ou Nguette, d’un Rivierez frisant l’accident cérébral sur chaque touche de balle de Di Maria ou d’un Didillon des grands soirs. Le PSG s’installe dans la moitié messine au fur à et mesure des minutes mais se loupe inlassablement, car animé par une volonté de trop bien construire ses actions. Les secondes sont alors des minutes, les minutes des heures, et les heures des centres de Métanire. Le onze Grenat regagne le vestiaire le slip sale mais la virginité préservée. Un petit miracle. Une virginité qui ne doit sans doute son salut qu’à un Cavanul logiquement conspué par le public.

Cavani, sa vie, son œuvre.

La seconde période voit nos onze guerriers revenir avec d’autres intentions sur le champ de bataille. Et si une remontée de balle rondement menée par Nguette voit la défense parisienne vivre un moment de panique, le contre qui s’ensuit aura raison de la flore anale de Didillon. Lucas Moura, tout en couille et en douceur, viendra déposer le portier Grenat sur une frappe croisée (1-0, 51e).

Les contres messins se multiplient. Trapp, solide comme un Panzer en début de guerre, s’emploiera à détourner une tête à bout portant de Falette (55e), une belle frappe de Cohade (59e) sortie en corner, et se sortira d’un Mandjeck tout proche d’égaliser sur un cafouillage consécutif à un bon coup franc de Jouffre mais qui se termine en AVC. On se dit alors que l’égalisation est possible. Mais c’est sans compter sur un Kurzawa totalement seul qui viendra cueillir un corner parfaitement tiré pour doucher nos doux espoirs d’égalisation (2-0, 66e).

La fin du match, combinée à l’entrée en jeu du Petit Prince du Parc Marco Verratti, ressemblera à une longue maladie qui ne laisserait à nos cœurs meurtris qu’une seule échappatoire : la mort. Si Cavanaze manque une reprise à bout portant dans le but vide que même Samy Kehli aurait marqué, cette mort interviendra dans les arrêts de jeu. Lorsque Verratti, bien inspiré et le champ libre, tentera une frappe qui sera détournée dans ses propres filets par le patient zéro, celui à l’origine de l’avènement des zombies, Jonathan Rivierez (3-0, 94e).

Fin de match difficile pour Rivierez.

Trois buts à zéro, le tarif Princier. Un match qui aurait pu facilement finir en 5-2 si les offensives Messines s’étaient concrétisées, et si Cavani était vraiment footballeur.

 

Metz Que Des Notes : 

Didillon (4/5) : Certes, il en prend trois. Mais sans lui, c’est six. La France du football découvre Thomas, les vrais savent qu’il soulèvera l’Euro 2020.

Signorino (2+/5) : Un petit plaisir coupable de revoir la blonde sous la tunique Grenat. Seulement on s’est vite aperçu qu’il est encore en reprise. Passes manquées et erreurs de placement, la concurrence d’Assou-Ekotto ne peut finalement qu’être bonne. Bon et quand même, c’était Di Maria et Lucas en face.

Milan (3/5) : Sortir avec Guido, c’est l’assurance de manger aux chandelles. On en a encore vu pas mal contre Paris. Il a tout de même tenu son rang face à Cavani.

Falette (3+/5) : Il enchaîne Eder avec Cavani. Il y a plus tendre comme baptême du feu, mais encore Falette-il le réussir. C’est tout pour moi.

Rivierez (1/5) : 1, comme le but qu’il met contre son camp. 1, comme le nombre de rein qu’il a donné à Di Maria. 1, comme son quotient intellectuel.

Doukouré (2/5) : Le Douks est encore trop emprunté. Certes, il y avait du client en face, mais après deux rencontres, on garde cette vilaine impression qu’il ne sait pas ce qu’il fout sur le terrain.

Diallo (2+/5, 70e) : Pas simple d’entrer sur le terrain à ce moment du match. 

Mandjeck (3/5) : Une bonne première et des grosses boîtes comme on les aimes. Georges Profonde is back.

Jouffre (2-/5) : Tant qu’il évoluera sur un côté, on ne peut pas en espérer plus. Vu que c’est la mode en ce moment (ici et ), on va faire une pétition pour qu’il joue en dix.

Mollet (non noté, 80e) : Dix petites minutes où on ne l’aura presque pas vu. Mollet va devoir élever le niveau, au Genou par exemple. 

Cohade (4/5) : Le Renaud Cohade est un véhicule tout équipé. Crampons en alliages, vitesse sans précipitation, belle transition dans les rapports défense-attaque, autonomie et bonne agressivité. Le Renaud Cohade, la voiture qui vous conduit au maintien.

Nguette (3/5) : Comme contre Lille, un match à deux vitesses. Une première période assez fade, avant de lâcher les chiens et de décoiffer les latéraux adverses. Devrait logiquement être bientôt récompensé par un but. Contre Angers ?

Sarr (3/5, 70e) : Comme un chien fou qui court après les voitures, il ne sait pas quoi faire du ballon une fois qu’il a débordé toute la défense. C’est le problème quand on court à Mach 5, ses coéquipiers n’arrivent pas à suivre non plus. 

Erding (3-/5) : Difficile d’exister quand son équipe ne vit que 15 minutes dans le match. On apprécie cependant toujours ses décrochages et ses appels.

 

Paris, c’est fait. Et Dieu Yéni le sait, pas grand monde ne repartira du Parc des Princes avec des points cette saison. Ce match a laissé entrevoir que le Meilleur Club du Monde et de Lorraine a un potentiel certain et qu’il est prêt à arracher des têtes avec les dents. Place maintenant à la vraie Liguain, celle qui sent bon le soufre et les matchs tirés au couteau qui se terminent en 1-0 sur un but pénien marqué sur horsjeu.net. Et ça commence ce samedi, avec la réception d’Angers. Soyez forts.

Kast & Deuch

Pour aller plus loin, vous pouvez :

 – Commencer par prendre un abonnement à horsjeu.net (qui sert principalement à financer la thérapie de Luke Seafer).

 – Retrouver votre serviteur sur le rézo socianal du Touiteur, pour voir comment c’est en vrai.

 – Faire un tour chez les petits gars de Grenat Factory, un site qui sent bon le 100% FC Metz.

 – Conspuer gratuitement un Nancéien, pour me faire plaisir.

2 thoughts on “PSG – Metz (3-0) : La Metz Que Un Club Académie va vous marcher dessus

  1. Super, vous avez une de nos je-l’ai-vu-le-premier cibles à chaque lignes, désormais. Où est l’intérêt de nous voir descendre, maintenant qu’on a la preuve que le FC Metz et l’ASaNaL sont en fait la même équipe, dirigée par les mêmes reptiliens du groupe Bilderberg ?

    J’ai connu un Sochalien qui avait dix fois plus de classe, messieurs (?) Kast inférieure et Deuch euvaux vapeur.

  2. Merci pour ce moment, mais conspuer ne sera pas sans fraises..

    Cette année, c’est le Psg et l’oL qui descendent ; accrochez-vous !

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