On l’attendait impatiemment ce petit match des familles, cette confrontation entre les deux premiers du classement, ce sommet où pour une fois, l’arrogante Juve est absente. Mais franchement, on n’a pas de bol, l’année où on pouvait espérer quelque chose, il faut que ces salopes de Romaines jouent les michtonneuses en s’accaparant les premiers rôles. Avec un ancien entraîneur de Valenciennes en plus. C’est à se ficher le crucifix dans un orifice douteux, nom d’un petit apôtre.

Mais bon, le sommet est parti en eau bénite faisandée, car très vite on a bien compris que le Napoli n’était pas dans un grand soir. Vite oublié le match dévastateur contre Dortmund où on apercevait une saison victorieuse pour les Partenopei. Maintenant, les parties dégueulasses s’enchaînent allègrement, comme les perles d’un chapelet. Même si la Roma n’a pas dominé le Napoli comme elle a muselé l’Inter, la Roma a planté deux javelots olympiques dans la mouille à Pepe Reina. Mais, au risque de m’abjurer en commettant l’offense à la vérité, le premier but est issu d’un coup franc inexistant. Le deuxième sur un penalty où l’arbitre aurait très bien pu siffler en faveur de Cannavaro, celui-ci se prenant à chaque fois un carton. Triste fin de match pour Naples.

Heureusement que de l’autre côté, la Juve s’est faite bananer par la bande à Rossi. Statu quo donc, sauf que l’écart avec la tête est en train de grandir comme une paroisse d’évangélistes, et si la folle course des quiquettes à Garcia ne s’arrête pas de sitôt, ça va pas être jouasse pour nos culs.

 

Titolari:

Reina (2/5) : cela dit on ne regrette pas De Sanctis.

Mesto (2/5) : à partir du premier joueur de champ, on est obligés de constater que Benitez n’adapte pas son système aux qualités des joueurs dont il dispose; et c’est pas fini. Petit problème de latéralité en l’occurrence, de couilles et d’adducteurs, et de mollets et d’un quelconque talent. Avec sa tête de pizzaïolo.

Britos (3/5) : ce n’est pas le plus mauvais après tout. Même si on a toujours l’impression d’un fou furieux de la roulette russe.

Albiol (2/5) : il confond ses coéquipiers avec les ramasseurs de balles; faut dire que quand on voit Callejon et Insigne, effectivement y a de quoi se tromper. A part ça et son gros cul et sa vilaine barbe, tout va bien.

Maggio (2/5) : observer la trajectoire de ses centres est une chose aussi vaine que de tourner la tête au passage d’un train quand on est une vache.

Behrami (2/5) : dans le super nouveau système de jeu, il a moins l’occasion de montrer ses qualités dans la récupération, et au contraire ses lacunes apparaissent plus clairement; le bonhomme a une technique dégueulasse, c’est pourtant pas une nouveauté.

Inler (0/5) : la seule chose qu’il s’est faire, tirer, il n’en a pas été capable vendredi.

Hamsik (2/5) : ça va pas cette saison. C’est quand même dommage de pas profiter au maximum d’un joueur pareil.

Callejon (0/5) : pschiit.

Insigne (3/5) : chaud patate contre l’Arménie avec la Nazionale, Lorenzo a moins brillé vendredi, mais tout de même un peu, par intermittence, ne serait-ce que pour cette déviation à destination de Pandev en première période (malheureusement Goran manque son face à face derrière…).

Pandev (2/5) : voir ci-dessus.

 

Sostituzioni:

Riri, Fifi et Loulou.

 

 

Baci a voi li poterono del traghetto a sabbia,

San Gennaro e Diego Marulanda.

1 thought on “Roma – Napoli (2-0) : La Napoli Académie livre ses notes

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