Stade Briochin – Fleury (2-0) : la Gropénix évite la taule

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Oui, je sais : le match contre Saint-Malo est passé à la trappe comme on a failli le faire en coupe de France. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’important est d’être toujours là, en l’occurrence ici pour recevoir les pensionnaires des geôles de Qatarix, ce diable du foot que nous avons failli affronter en 32e de finale. Pas grave, le grand satan sera combattu au tour d’après.

Les joueurs :

Stade briochin gropénix
Ce qu’on appelle « l’équipe type ».

Le match :

On ne va pas se mentir, on s’est un peu fait chier en première période (en deuxième aussi, mais n’anticipons pas) : en face c’est venu pour voler un point, voire trois si cette bande de truands arrive à tuer le match. Ça pose un 4-5-1 en mode Bloquéquipe™ qui s’inspire des plus grands tacticiens en terme de philosophie de jeu, principalement à base de « couille® ». Bref, pendant une vingtaine de minutes, le milieu de Fleury occupe le ter-ter et empêche les jaunes et bleus de s’implanter mais tourne un peu en rond.

A force, nos gars vont prendre le dessus et ceux d’en face vont peu à peu laisser la frustration prendre le pas sur la concentration (qui est pourtant de 157% dans leur établissement). C’est ainsi qu’en toute fin de première période, leur numéro 9 prend un premier jaune pour avoir contesté une décision de l’arbitre puis un second après avoir inviter ce dernier à rencontrer Prolapsus, un bon copain. Rouge et retour en cellule. 0-0 à la mi-temps.

La seconde période sera du même ACABit, sauf qu’à onze contre dix c’est plus facile pour les Costarmoricains. Peu après l’heure de jeu, c’est Aboubakari qui récupère la gonfle à l’entrée de la surface et la dépose au fond d’un subtil lob. A peine le temps de célébrer que Le Méhauté est fauché dans la surface. Le Douaron se charge de la sanction et ne tremble pas au moment d’appliquer la sentence.

2-0, on remballe. Les changements côté briochin servent surtout à contrôler la bonne fin de la partie, les gars de Fleury tentant quelques gofast vers le but de N’Diaye, mais ils sont repris de justesse. Après deux-trois dernières situations en notre faveur, l’arbitre siffle la fin du match. Au parloir, le coach a parlé d’un manque d’envie et de précision technique #JustessePourLesBriochins.

Les notes :

C. N’Diaye (4/5) : Rassurant quand il le fallait.

Baldé (3/5) : Le plus offensif en première.

Boudin (4/5) : Le patron.

Simon (3/5) : Le bras droit du patron.

Le Marer (3/5) : Intraitable.

Aboubakari (2/5) : A le seul mérite d’ouvrir le score, parce qu’avant il s’est fait bouffé dans l’entrejeu.

Boisvilliers (3/5) : A mieux tenu le ballon mais lui aussi a eu du mal à prendre le dessus au milieu.

Z. Allée (2/5) : Exemple du manque de précision technique.

Le Méhauté (2/5) : N’a existé que pendant la supériorité numérique.

Le Douaron (2/5) : Marque le pénalty du break. Sinon…

Mbock (2/5) : Ça devient de plus en plus compliqué.

Les remplaçants :

Fombertasse (Mbock, 60e) : De la percussion mais brouillon.

Bloudeau (Le Douaron, 71e) : La porte blindée pour prévenir tout risque d’évasion adverse.

A. Allée (Aboubakari, 76e) : Il a fluidifié le jeu. Quand on menait 2-0. A 11 contre 10.

Allez, on se retrouve en janvier. Kénavo.

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