URSS / Écosse (4-0) – La Krasnaiya Akademiya en sera

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La vague rouge déferle sur l’Europe.

Vous allez finir par vous émanciper les uns les autres, bordel de merde ?!?

 

 

Salut les badaud.e.s,

Hoplà, championnat d’Europe, blabla, soixantième anniversaire, gnégné, Lev Yachine, glouglou, Sbornaïa, boarf, deuxièmes du groupe, flipflop, Scotcosse et Chypriotie, glabuglabu, qualification directe, areuareu, un papa, une maman, par le trou qu’est fait pour les enfants.

 


LA RENCONTRE


 

Tchertchessov, crac crac, sémillante moustache chauve, pif paf pouf, on change pas une équipe machin chose, 4-3-3, même défense, même attaque qu’au match aller, Zobnine (gros membre honorifique du beau site Horsjeu.net) remplacé par Barinov. Le pestacle peut commencer.

Contrairement au match aller, la physionomie de la rencontre, au stade Lénine, ne laisse pas place au doute : pas de round d’observation, les Russkofs prennent le match par la croupe d’entrée de jeu, et ne laissent pas l’occasion aux Scottiches de prendre part aux négociations. Le débat est mené unilatéralement, Dziouba écrase l’attaque de toute sa classe, et quelques joueurs écossais de son poids de colosse chemin faisant.

Il se trouve cependant un peu seul aux avants-postes, l’équipe soviétique peinant à se montrer dangereuse sur ses centres et ses offensives sur les flancs, malgré la bonne volonté montrée par la défense écossaise à se laisser transpercer sans rouspéter. La défense adverse, bien que semblable à un champ de poteaux télégraphiques, n’offre pas les espaces nécessaires à Golovine pour mener ses contres fulgurants, et à Dziouba pour actionner ses gros membres de 3 mètres d’envergure.

Rappel des troupes après la pause : on recule pour mieux contre-attaquer en profitant des espaces créés. Et ça fonctionne : peu avant l’heure de jeu, sur un corner gagné en contre côté gauche, le petit Aleksandr le Grand dépose un caviar pour Dziouba, au point de pénalty, qui se joue de son garde du corps pour se donner l’espace nécessaire à l’une des reprises acrobatiques dont il a le secret. Imparable, 1-0.

A partir de là, tout va aller très vite : quelques instants plus tard, Ozdoïev double la mise d’une lourdasse pleine lucarne de trente mètres (2-0) ; dix minutes après Dziouba signe un doublé en venant à bout d’une marée de défenseurs pour reprendre un centre en retrait de Fernandes d’un beau pointard, piétinant au passage le Robertson d’en face, et les derniers espoirs scottiches par la même occasion (3-0) ; enfin, à cinq minutes du terme, c’est cette fois Golovine, après un une-deux endiablé avec Dziouba à travers une défense adverse aussi immobile que l’ONU face à l’offensive turque sur le Rojava, qui ajuste le gardien avec l’aide du poteau GAUCHE (4-0).

Bref, une affaire rondement menée, de la même manière qu’au mâche aller. Deux jours plus tard, c’était aux Chyprines de subir la vindicte soviétique avec une rouste 5-0 à domicile. Dans un stade investi par les supporteurs ruskofs, la Sbornaïa, grâce notamment à Dziouba (un but et deux passes décisives) et Cherychev (deux buts et deux passes décisives), a d’ores et déjà validé sa qualification directe pour le championnat d’Europe. Avant la finale pour la première place du groupe face aux Belgiens le mois prochain, il est donc encore temps pour vous tou.te.s de reconnaître en ces héros de la Grande Union soviétique les éclaireurs de l’émancipation révolutionnaire des peuples du footballétariat. Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous.

 

 

 


LA TEAM SOVIET


Guillaume (2/5) : C’est sûr que les retards mentaux se voient moins quand le ballon n’arrive jusqu’à sa cage qu’une fois par match.

Mario Fernandes (2/5) : C’est quand même souvent de son côté que sont venues les rares offensives écossaises. Et à l’instar du reste de l’équipe qui a longtemps peiné à attaquer sur les flancs, il n’a pas été très en verve offensivement.

Andreï Semionov (3/5) : Tranquillou bilou.

Gueorguy Djikiya (4/5) : Retours défensifs décisifs, anticipations de qualité, domination aérienne… Un vrai bon mâche pour notre Spartakiste qui s’impose comme un maillon fort de l’équipe. Et qui se permet en plus de suppléer son latéral pour centrer sur Dziouba (bon, c’était pas super précis, mais c’était pas mal tenté).

Fiodor Koudriachov (2/5) : Pas trop mis en danger derrière, il a pas mal raté ce qu’il entreprenait devant. Le retour du Fiodor comme on l’aime (non).

Dmitri Barinov (3/5) : L’ersatz de pressing du milieu adverse lui en a touché une sans faire bouger l’autre.

Magomed Ozdoïev (3+/5) : Comment on dit « patate de forain » en tchétchène ?

Aleksandr Golovine (3+/5) : Pendant plus d’une heure, il n’a pas trouvé les espaces nécessaires pour s’exprimer comme au match aller. Et puis, sur un corner tiré par ses soins, le grand Dziouba a ouvert la brèche, et le petit Aleksandr s’y est gourmandement faufilé pour aller planter un joli but avec son compère de l’attaque.

Alekseï Ionov (2/5) : Pas fameux tout ça. Mais les côtés fermés, et blablabla, je vous la refais pas.

(Remplacé à la 79e par Ilzat Akhmetov, ce bel Ouïgour des steppes glacées)

Iouri Jerk off (2/5) : Adepte de l’onanisme (ou branlette lorraine chez les puristes), notre DILF préféré l’a joué en solo pendant une heure, au point d’en devenir invisible. Mais on ne lui en tiendra pas rigueur, au vu de ses états de service (et puis comment lui en vouloir, il est tellement choupinou avec ses yeux bleus de tueur psychopathe et ses p’tits cheveux grisonnants à la Marcel Picon <3).

(Remplacé à la 66e par Denis Cherychev, qui tient plus du pétard mouillé que du supersub qu’il a pu être en d’autres temps)

Artyom Dziouba (ADORATION/5) : Si Golovine est notre chevalier blanc, notre gendre idéal, notre petit prodige de Sibérie, Dziouba est notre chevalier noir, le fantasme inassouvi des ménagères, le golem dont on a besoin pour aller au charbon, à grands coups de crampons dans le buffet. Quel homme, purée de chatte (la blague vulvaire en dédicace à l’Éditeur, autre bel homme).

(Remplacé à la 86e par Nikolaï Komlitchenko, un canonnier soviétique qui cartonne en Tchécoslovaquie, dans la plus pure tradition du Pacte de Varsovie)

 

A bientôt pour la conquête de l’Europe, et n’oubliez pas les boutons ci-dessous,

La bise trotskanale,

Georges Trottais

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