Terrain de merde, match de merde, et autres « raisons »

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Pour les retardataires: on parle du merdique Toulouse-PSG

Alain Casanova fait jouer Pelé dans les buts, résumant ainsi sa vision du football. Du reste, il ne faut pas beaucoup plus qu’une équipe compact, physique et disciplinée pour figurer en Ligue 1…voire jouer le haut de tableau en cas d’avant-centre performant. Il suffit donc d’ « oser » présenter à son public une formation « brise-glace », jouant le contre à domicile, pour venir à bout d’une belle « petite » équipe du PSG. En effet, Con-Bourrin-é alignait une formation faites de petits gabarits (Giuly-Luyiundula-Sessegnon-Clément) susceptibles de déstabiliser les géants toulousains (les jumeaux Congré-Capoue, entre autres.) Nonobstant ses déclarations et son comportement, « casque d’or » remix 1993 s’affirme comme un entraîneur capable de tirer la quintessence d’une équipe, quelque soient les moyens et les coups durs (absences de Makelele, Hoarau et Erding.) Espérons qu’avec l’appui des arbitres et de deux ou trois marabouts de la place Clichy, le Simone Signoret kanak se débarrassera du Luis Fernandez  qui sommeille en lui.

Bref, le « brise-glace » toulousain s’est contenté d’assurer devant les diablotins parisiens, se reposant sur Gignac, meneur-buteur et jardinier. A la mi temps, Kombouaré, fin stratège, résumait le match : jouer sur les trois toulousains avertis et tirer de loin, en espérant que le « terrain de merde », dixit Gignac, ferait la différence. « Tenir le 0-0, et, sur un malentendu, une maladresse, espérer l’emporter »…la Ligue devrait le mettre au fronton de ses bureaux en guise de signature publicitaire. Le malentendu fut en défaveur des Parisiens, une nouvelle fois pris en contre par une équipe jouant à domicile. L’effectif du PSG, composé de joueurs fins, techniques, rapides, mais peu physiques, oblige à faire le jeu sous peine de subir la pression physique de l’adversaire. Le retour de seconde période, au cours duquel les Toulousains haussèrent le rythme, souligne le déficit physique des « casquettes d’or », auquel des esprits chagrins ajouteraient un déficit d’engagement et de motivation. En fin de match, Sakho, capitaine à l’âge où il aurait mieux fait d’aller en cours de maths, regrette « ne faire que des nuls », avant de saluer famille et amis. De quoi s’extasier devant le futur « GallThuSailly », dont le talent n’illustre, pour le moment, que la première partie des propos de Wenger : « Un gros ego fait un grand joueur. »

Décidément fâché avec les chiffres, le PSG sombre, faute de ne tenir que 60 minutes là où un match dure toujours une heure trente. S’il est regrettable que nombre de matchs de Ligue 1 se jouent au « poids du pack », il est tout aussi triste de constater qu’un des cadors du championnat de France ne dispose pas de deux ou trois « bœufs » (Traoré n’est guère plus qu’une « longue saucisse toute fine ».. dixit mon boucher hallal) capables d’assurer la récupération et de soulager une ligne offensive qui, de fait, serait certainement plus efficace.

« En foot, ya jamais de surprises. Si le PSG n’a pas gagné depuis qu’Erding…ya des raisons. » Si l’énigmatique analyse de Sagnol reste suspendue à la compétence de son auteur, il paraît tout de même simpliste de résumer les difficultés du PSG à l’absence de l’international turque. Le « classico », burger Mc Canal, devrait apporter des « raisons » aux supporters parisiens.

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