ARSENAL – STOKE CITY (2-0) : LA GUNNERS ACADEMY LIVRE SES NOTES
Le calme avant le shitstorm.
Rappelez-vous. C’était il y a tout juste une semaine. Une victoire solide contre Stoke à domicile, un adversaire qui n’a pas vu le jour. Un but pour Walcott, un but pour Giroud. Deux poteaux pour Sanchez. Une affaire plutôt rondement menée. Rappelez-vous. C’était avant « les événements ». En attendant les académies de Zagreb et Diego Costa (il me semble qu’on a pas joué Chelsea), je vous invite à vous rafraîchir la mémoire, comme un quinqua bedonnant qui regarde les photos de sa jeunesse svelte. Academy light, academy un peu en retard, mais academy quand même.
CECH : 4/5
La sérénité. Une sortie autoritaire aux poings, de la relance super clean, même sous pression, même à distance. Une paire d’arrêts solides, des ballons toujours écartés de la bonne façon. C’est impeccable.
BELLERIN : 3/5
Je suis un peu sévère avec lui à cause de ses quelques flottements défensifs (qu’il corrigera tout bientôt je pense, à force de prendre les tongs de Bould dans la gueule). Mais 1) il est super volontaire, le mec n’hésite jamais à aller au charbon ou à proposer des appels 2) sa vitesse de pointe, y compris balle au pied, est un atout considérable 3) ses centres, c’est du piou-piou de l’amour. Et l’autre tarte de Debuchy se demande encore pourquoi il ne joue pas.
MONREAL: 3/5
Oui.
GABRIEL : 4/5
Bon, il est sacrément moche, mais son match est bon. Point bonus complètement infondé pour avoir répondu à cet immense connard d’Arnautovic, qui joue avec les coudes levés, en lui mettant le sien dans la gueule. L’esprit Martin Keown.
KOSCIELNY : 5/5
A fait pleurer le petit Mame Biram Diouf, a dépité Arnautovic (qui est déjà dépité de base, certes), a fait sortir Joselu qui touchait pas une quille. Et sinon, on en parle de cette praline à 30 mètres qui partait en lulu ? Putain de patron.
COQUELIN : 5/5
BONGEOURE CÉ FRANCISSE.
RAMSEY : 3/5
Beaucoup d’activité, mais qualité sur courant alternatif. Et non, non, NON, il n’est PAS ailier droit bordel de shit.
CAZORLA : 5/5
Un match tout doux comme un bisou. Si seulement il frappait plus au lieu d’essayer de faire marquer les pingouins lourdingues qui entourent sa grâce.
ALEXIS: 4/5
Deux poteaux, des courses dans tous les sens, un pressing de chien de la casse. Une deuxième mi-temps un peu en demi-teinte, mais il monte clairement en puissance. But contre Chelsea à prévoir.
ÖZIL : 2/5
Pas dans le cou, pris sur des dribbles trop prévisibles (sans déconner, ce crochet pied gauche, il manque plus qu’une annonce SNCF ou un jingle pour le voir venir), des mauvais choix, un carton jaune de frustration. Bref, une journée de merde seulement éclaircie par le génie de sa passe décisive de 40 mètres.
WALCOTT : 2/5
Et je suis franchement cool, parce que bon, il a bougé, il joue pas là tout le temps, etc. Mais bon, s’il veut faire la vedette en pointe, faut assumer. Donc les un-contre-un joués à l’arrache, la réactivité moisie, les pertes de balle parce qu’il croit qu’il sait dribbler, les têtes à trois mètres sur les centres parfaits : ça se saque autant ici pour lui que pour Giroud.
GIROUD (à la 74e minute pour Walcott) : La tête dans les chaussettes. Le regarde vague. Lente, lente, lente dépression. Je maintiens, je pense qu’il fera sa saison, mais putain faut qu’il se relance vite. Doubler la mise de la tête sur offrande de Cazorla est une première étape. Mais ce loupé à trois mètres seul face au but…
OXLADE-CHAMBERLAIN (à la 83e minute pour Özil) : Le temps de provoquer un coup-france, et le mot est faible, pour le deuxième but. Et de balancer une grosse passe de merde.
ARTETA (à la 83e minute pour Alexis) : Oui, voilà cinq minutes à la fin quand on mène deux zéro. Pas plus.
Un mot sur Shaqiri. Bon, au-delà de son match très médiocre, parlons un peu style. Parce que le mec a pas été forcément gâté par la nature, loin de là même. Et il choisit la pire coupe qui soit par agrémenter sa ganache de troll. J’aimerais qu’on m’explique.
Stephen Ireland est en réalité un leprechaun.
Arnautovic est une sorte d’Ibrahimovic de la Foire Fouille, c’est un cas assez intéressant d’ego tellement démesuré que ça transpire de partout, dans son regard, dans sa démarche. Et en même temps, c’est une pipe qui court quand il a envie et qui joue tout seul. Fascinant.
La suite arrive. Zagreb, Chelsea. Ça va être bien, on vous promet, on vous dit juste pas quand. Des bisous.
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