Salut les loubards.

Voilà que nous nous retrouvons pour la Gunners Academy après une petite pause où mes collègues ont assuré (pour une fois). La bonne nouvelle, c’est qu’Arsenal n’a pas arrêté de gagner depuis. La mauvaise, c’est que Mustafi est toujours titulaire.

Après un match en semaine contre Brentford en Carabao Curaçao Capital One Cup – que le chef Fidalbion vous racontera puisqu’il a fait le déplacement (oui je sais…) – c’est le retour de la Premier League. Et cette rencontre, c’est contre les Hornets, ces bougres mieux classés que nous et la belle surprise de ce début de saison. Une opposition qui n’est pas sans rappeler que leur capitaine se nomme Troy Deeney. Misères passées, oh oui, quand tu nous tiens…

Bon, en ce qui concerne les troupes. Sokratis Papa qui devait être de retour ne l’est finalement pas, Holding poursuit son intérim avec Mustafi. Devant eux, Torreira est reconduit à côté de Xhaka. Le quatuor offensif reste le même que lors des dernières sorties en championnat, ce qui veut dire qu’Emery continue avec Ramsey en meneur de jeu derrière Lacazette et qu’Özil est à droite. Perso, j’aime pas. Mais on ne m’a pas consulté avant cela dit. Curieux, non ?

L’œuvre…

Watford se ramène donc à l’Emirates avec un gros milieu de terrain : la paire française Doucouré/Capoue n’est pas là pour déconner, ce qui n’est pas non plus le cas de Pereyra (sosie de Nick Kyrgios) ou Hughes. Et la rencontre débute pied au plancher : il va y avoir du sport. Watford met une grosse intensité dès l’entame, pousse Arsenal dans ses retranchements mais nos Gunners semblent prêts à se battre. De bon augure… Parce que la guerre ne fait que débuter.

Comme souvent, la première période n’est pas terrible. On subit plus qu’autre chose. Devant, c’est mou, on ne trouve pas les « meneurs » Özil et Ramsey, Aubameyang a la tremblote. Au milieu, seul Xhaka semble tenir son rang. Il est protégé par Torreira, un profil différent de Guendouzi. Mais l’Uruguayen est à la peine pour le coup.

Il y en a un qui est chaud patate, c’est Lacazette. Son gros taf de pressing va payer puisque le défenseur adverse va se viander à merveille. Le Français à l’affût récupère et s’en va défier Foster… Il foire totalement son piqué. Interdit. De. Rater. Pareille. Occasion. Alex.

Arsenal a la possession et utilise bien les ailes (à vrai dire, Watford nous invite clairement à les prendre). Et c’est là que les latéraux interviennent, surtout Bellerin, plutôt en jambe. Bon, c’est mieux, après le premier quart d’heure, on sort la tête de l’eau. Il était temps. Il faut tout de même attendre la 39e minute pour que Xhaka nous offre le premier tir cadré. Admettons.

On se dit alors qu’on va peinardos atteindre la mi-temps et repartir du bon pied après la pause quand soudain… la blessure. Sur un dégagement, Cech se claque. A terre. Terminé. La première de Leno en championnat. Et après la reprise il va nous sortir une parade du tonnerre pour repousser une reprise de Deeney sur un coup franc. Les Hornets font le taf et on est mal, on est mal patron, il faut le reconnaître, l’équipe galère. Par la suite, Leno sort à merveille deux fois dans les pieds des attaquants adverses. Il faut tenir.

En fin de compte, on contrôle le match mais on se crée peu d’occasions. Watford est dangereux sur chaque transition. Les offensifs ont du mal à se trouver, le jeu est surtout latéral. C’est là toute l’utilité de Xhaka qui distille des merveilles de transversales. Mais Watford nous invite sur les côtés et nous piège presque. La verticalité manque. Et puis défensivement, c’est pas la régalade. Enfin, vous connaissez… Et quand ce n’est pas Leno, c’est le poteau qui nous sauve, sur une frappe de Success. Sans succès, Isaac.

Le père Emery fait rentrer Iwobi et Welbeck. Logique quand on voit les perfs des sortants, Ramsey et Aubameyang. Et bien coaching gagnant mon vieux : Iwobi va être passeur « décisif » pour Cathcart (Quatre quarts ?) qui marque contre son camp sous la pression de Lacazette. A peine trois minutes plus tard, Welbeck récupère le ballon, puis Iwobi, Lacazette qui offre le but à Özil dans l’axe. Terminé, plié. Comme contre Everton, on tue le match en quelques minutes quand pendant les 85 autres, on n’a pas vraiment respiré la sérénité. C’est infaillible. On prend.

Les artistes…

Cech – 3/5 :

De bonnes sorties. Et puis cette blessure infortune. Il devrait en avoir pour quelques semaines. Take care.

Monreal – 3/5 :

Très sollicité sur son aile. Pas extrêmement précis sur ses centres mais toujours plutôt serein dans le jeu et dans ce qu’il fait. Son côté avec Holding a été beaucoup plus solide que l’autre (MAIS SI JE T’ASSURE).

Holding – 4/5 :

Collez le moi titulaire à la place de l’idiot allemand. Purée. Juste l’attitude suffit à convaincre. Face au jeu, va au duel (et le gagne), volontaire, ne se plaint pas en permanence.

Mustafi – 1/5 :

Casse-toi. En prison éventuellement. Ou en Nouvelle-Zélande.

Bellerin – 3/5 :

Méga impliqué, le jeu penche régulièrement à droite on le sait. Deux-trois centres de qualité qui auraient pu faire mouche. C’est une de rares bonnes perfs récentes. Qu’il ne se repose pas trop là-dessus, on connait l’engin.

Xhaka – 4/5 :

Lui-aussi, c’est un de ses meilleurs matchs. Sa qualité de passe est superbe, il sait orienter et changer le rythme du match, ses transversales dans les pieds… Extra. Et il a été plus précis que d’habitude. Bravo le Suisse. Change rien parce qu’on n’oublie pas, t’inquiète va. On t’a gardé une petite place avec Mustafi, au cas-où.

Torreira – 3/5 :

A la traine pas mal. Bon, à sa décharge il doit faire avec des pitres en défense et Xhaka devant lui (qui en a bien profité de l’avoir d’ailleurs, et tant mieux vous me direz). Mais trop imprécis dans ses transmissions et a perdu quelques ballons dangereux.

Aubameyang – 1/5 :

Vroom, vroom. Problème tactique à venir mais la flemme d’élaborer.

Özil – 3/5 :

Il a encore marqué. Première période insipide. Du mieux quand Ramsey est sorti et qu’il est repassé dans l’axe. ÇA ALORS.

Ramsey – 1/5 :

Sign da thing and fuck off. Dégueulasse à souhait. Pas envie de le descendre, parce que je suis totalement partial. Et qu’en 10, c’est naze. 433 ou rien, bordel.

Lacazette – 4/5 :

Allez, continue mon grand, c’est bien. Presque buteur sur le premier pion, passeur sur le second. Partout avant ça. Si je suis honnête, je lui vire un point pour tout ce qu’il rate aujourd’hui, quand même. Heureusement, je ne le suis pas.

Les intermittents du spectacle…

Leno – 4/5 :

Nickel. A part une sortie complètement merdique, il a tenu son rang. Il va jouer désormais : à lui d’en profiter !

Iwobi – 4/5 :

Superbe. Confirme sa forme du moment. Ça ne m’étonnerait pas qu’il joue régulièrement dans les prochains matchs.

Welbeck – non noté :

Pas de note mais décisif sur le second but. Il va au charbon. Quel homme. 4 pions cette année, 4 !

Le temps additionnel…

On enchaîne donc sur une 7e victoire de rang, la 5e en Premier League. On retrouve un classement plus ou moins honorable (5e).

Ça gagne, sans la manière, mais ça gagne.

On pourrait revenir sur les dossiers Gazidis et Ramsey plus en longueur mais bon, honnêtement, je crois qu’on en a tous un peu ras le cul et qu’il y a beaucoup de flemme. Peut-être plus tard.

Oui, je suis bougon aujourd’hui.

La prochaine fiesta a lieu en Azerbaïdjan, l’ami Jon vous la contera. Hou hou. J’ai hâte.

1 thought on “Arsenal – Watford (2-0) : La Gunners Academy gagne encore

  1. Lacazette est formidable. Heureusement qu’il met à côté les occases qu’il se créée tout seul, sinon il ferait tache.
    Blague à part, on a le cul bordés de nouilles quand même, un jour il y aura une équipe qui saura mettre les 5 ou 6 occasions nettes qu’on laisse par match.

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