Un nul à domicile contre Wolverhampton, c’est la loupse ?

Salut vous tous,

Il est de ces événements positifs dont la répétition suspecte annonce une issue tragique. Voir le soleil trois jours de suite en Côte-d’Or en novembre préfigure immanquablement un hiver abominable, assorti de quatre mois de brouillard plus épais que la couenne actuelle de Samir Nasri. Réussir à attraper deux jours de suite ton RER C au moment précis où tu arrives sur le quai implique nécessairement un trafic interrompu en raison d’un colis suspect (le cartable oublié par le petit Kevin-Bryan, en cinquième D à Vitry-sur-Seine, le plus souvent). De même, une série de quinze matches sans défaite d’Arsenal, ponctuée d’un nul délicieux contre une des meilleures équipes du championnat préfigure forcément une catastrophe.

Cette catastrophe était pourtant quelque peu prévisible. Pour cause d’impératifs divers (il paraîtrait même que l’un de nous est intervenu dans ce podcast de fort bon aloi), nous n’avons en effet pas évoqué la performance inexistante de nos joueurs contre le Sporting. Les seuls éléments à retenir de ce match sont les blessures de Danny Michel (cheville éduardée) et Lichtsteiner (claquage), qui devraient avoir un impact important sur la rotation dans les prochaines semaines, le carton roux de Jérémy Mathieu à la suite d’un tacle de taliban sur Aubameyang et enfin la petite douceur ci-dessous, qui vous est offerte par Carl Jenkinson. Nous pouvons donc arrêter de digresser et revenir à ce qui nous occupe.

 


ZE GAME : 


Pour affronter Wolverhampton, sinistre bourgade des West Midlands dont le seul fait d’armes est d’avoir envoyé un de ses bouchers arbitrer une finale de Coupe du Monde, Unai aligne ce qui ressemble fort à l’équipe-type du moment. Vu ce que les gonzes ont montré contre Liverpool, on est en droit d’espérer au coup d’envoi voir les Loups se faire mercantouriser (ndlr la mercantourisation consiste à réintroduire une espèce disparue dans son habitat naturel, afin de permettre aux locaux de la canarder à vue, car sa présence serait selon eux la cause de tous les maux : chômage, mauvaises récoltes, nomination de Christophe Castaner à l’Intérieur…).

Bon, c’était pas tout à fait que ça, vu qu’Aubam joue à gauche, Mkhitaryan à droite et Lacazette en pointe, mais j’avais la flemme de faire ça moi-même

 

Las, au lieu du scénario auquel le Basque à cravate rouge nous avait habitués, nous assistons plutôt à l’énième rediffusion du grand classique match de merde d’Arsenal au mois de novembre, tellement déjà-vu que je m’attends à tout moment à voir débarquer Errol Flynn avec des collants verts. C’est bien simple, à la mi-temps Wolverhampton mène au score et c’est somme toute logique, tant les Wolves ont récité leur jeu, bien que moins élaboré, tandis que les Gunners ont balbutié leur football. Le but en est la parfaite illustration : sur une relance, Kolasinac remet sur Xhaka, seul à quarante mètres de nos bois. Et là, ô stupeur, Granit décide de… laisser filer le ballon, lequel atterrit dans une zone où aucun joueur d’Arsenal ne se trouvait, offrant à Wolverhampton l’ouverture du score et probablement une crampe aux zygomatiques encore d’actualité aujourd’hui.

Mattéo devant la première mi-temps des Gunners

Comment, vous espériez que la seconde mi-temps serait meilleure ? Que nenni, chers lecteurs, nos joueurs se sont avérés si maladroits et désorganisés qu’il nous a fallu deux miracles pour arracher un point : le premier par Leno, sur une parade déterminante devant Jimenez, le second sur un centre raté de Mkhitaryan, que personne ne juge bon de dévier et qui termine au fond des filets. Arsenal tentera bien de prendre l’avantage en fin de match, mais s’exposera ce faisant aux contres et, au vu de sa débauche d’énergie, marquer le but décisif n’aurait été que justice pour Adama Traoré, mais Leno en avait, heureusement pour nous, décidé autrement (1-1, score final). La trêve est la bienvenue.


ZE BÂCHES :


Leno (4+/5) : Le point est totalement pour lui, tant il nous a sauvé les miches en fin de rencontre. Il ne peut en revanche pas grand-chose sur le but, contrairement à d’autres (suivez mon regard).

Bellerin (2/5) : Ok, il aurait dû terminer le match avec une passe décisive au compteur, si Aubameyang ne s’était pas lancé une fois encore dans les vendanges tardives. Mais ce qu’il rate à la 70e, seul dans la surface, est tout aussi impardonnable.

Mustafi (non noté) : Comment était Shkodran ? Aucune idée, mon psy m’a interdit de regarder dans sa direction lorsqu’il passe à la télé, pour préserver ma santé mentale fragile de Gooner.

Holding (2+/5) : Un point en moins pour s’être fait déposer plus salement par Adama Traoré sur la dernière action que certains académiciens par des confrères un samedi de horsjeuaides. 

Kolasinac (2-/5) : D’accord, j’ai compris Sead, tu ne sais pas défendre. Mais comme l’attaque en ce moment, c’est pas ton truc, qu’est-ce qu’il te reste ? Pas grand-chose à part être remplacé par Mkhitaryan (4/5), qui lui au moins arrive à être décisif même sur ses centres pourris. 

Torreira (3/5) : L’un des seuls joueurs de champ à surnager, notamment avec une jolie lourde qui aurait mérité de rentrer et un enchaînement contrôle-passe qui amène l’occasion royale…ment croquée par notre ami franco-gabonais.

Xhaka (0/5) : Ce n’est que par crainte de finir haché menu, farci dans un Japrakë et dévoré par la famille de Granit que je m’abstiens d’exprimer le fond de ma pensée. 

Iwobi (1+/5) : Ah tiens, on a retrouvé l’Iwobi de la saison dernière, incapable de jouer simple et de réussir la moindre passe vers l’avant. Remplacé par Guendouzi (3/5), qui a amené de l’allant et de la fluidité dans le jeu.

Özil (2-/5) : Le magicien a encore offert au public l’un de ses tours favoris : se faire disparaître lui-même. Remplacé par Ramsey (3+/5) : à l’origine tout simplement du but égalisateur, par ses appels incessants.

Aubameyang (1+/5) : J’étais parti pour écrie qu’on ne l’avait pas vu. Jusqu’à ce qu’il manque le cadre seul aux six-mètres. J’aime beaucoup ce joueur, mais sa capacité à croquer des buts tout faits risque fort de s’avérer agaçante à la longue.

Lacazette (2/5) : Le seul des offensifs à avoir amené quelques chose, par ses décrochages et ses remises. Sauf que l’une d’entre elle a conduit à la meilleure action des Wolves.


IF NOTE :


Pas de petite vanne cette semaine dans cette rubrique, car ces lignes ont été écrites le 13 novembre. Donc on pose le clavier et on va se servir un verre pour Moké. Oui, même si vous lisez cette Acad au bureau. Santé.

Sur ce, bise sur vous et à bientôt,

 

Johny Kreuz

9 thoughts on “Arsenal – Wolverhampton (1-1) : La Gunners Academy stagne

  1. mais on a le droit de chasser dans le Mercantour ?
    même les fleurs sont protégés alors les loups …

    1. Normalement le loup on n’a pas le droit. Comme défricher dans une zone natura 2000. Maintenant je connais plein de gens qui le font quand même. PAS MOI je précise.

      Sinon le foot c’est bieng, Mustafette un peu moins. Tu vas voir qu’il va filer à l’OM pour 25M à ce rythme-là.

      1. Mais alors quand vous voulez, mon cher Roberto. Nous nous occupons nous-même de la livraison avec le Père Fidalbion. On vous le dépose où ? Directement à la Commanderie.

        1. Je paye l’essence si vous faites le crochet par Turin. J’ai un milieu de terrain également champion du monde pour pas cher.

  2. @rorog votre carte d’adhérent est prête pour la saison 2019, nous accueillons les adeptes de nusculation avec beaucoup d’enthousiasme.

      1. Nous n’inviterons pas la presse pour les premières randonnues si cela peut vous décider à franchir le cap.

        1. Du coup ce sera avant ou après son caméo dans la vidéo de TiboInShape devant Birkenau ?

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