Brighton – Arsenal (2-1) : La Gunners Academy va trouver du pétrole.

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Creuser pour trouver des pétrodollars, elle est peut-être là la solution ?

Salut, c’est Ray.

L’heure est vraiment très grave. Je sais, je l’ai déjà dit plusieurs fois cette saison. Mais cette fois c’est sûr, on a touché le fond. Je ne sais plus quels mots utiliser pour décrire la situation dans laquelle Arsenal se situe.

Après deux défaites de suite contre Manchester City, à chaque fois 3-0, comment ne pas être serein avant d’affronter Brighton, sur sa pelouse ? Avec une irrésistible série de 7 défaites en 13 matchs en 2018, il fallait vraiment être con pour flipper.

Et pourtant oui, il y avait de quoi. Parce que c’est dégueulasse, tout va à vau-l’eau, tout fout le camp. Le coach perd le peu d’emprise qui lui restait sur ses joueurs, ces derniers ont totalement lâché, les supporters pètent durite sur durite. Bref, c’est la merde.

Mais quand même, on se déplace à Brighton, un promu, pas sur la pelouse d’un membre du top 6. Par les temps qui courent, ça n’a aucune différence : à l’extérieur (comme à domicile mais bon, c’est encore pire) on se fait défourailler de match en match. 10e équipe à l’extérieur, ma gueule. Avec plus de matchs joués loin de nos terres que de points ramenés. Qui peut se vanter d’avoir pareil record ?

Pour ce match typique du « je croyais qu’on avait touché le fond mais non ils ont encore des ressources ces pitres », Arsène le moribond sort l’artillerie lourde pour sa compo. Bellerin est ménagé ou écarté on ne sait pas, quoi qu’il en soit, Callum Chambers est titulaire à droite. Oui, lui-même, celui-là. A gauche, Kolasinac remplace Monreal toujours blessé. L’animation demeure un 4231 sans queue ni tête, avec Wilshere et Xhaka en « double-pivot », Ramsey est aussi écarté (ou ménagé, putain je n’en sais rien, foutez moi la paix). Nous reviendrons sur son cas. Devant, le quatuor de la mort : Iwobi, Özil et Mkhitaryan. Aubameyang devant, Lacazette est toujours mort.


Le spectacle…

Le match débute et quelque chose de très étrange se passe : les joueurs jouent avec application (ils essaient du moins), ils ont l’air concentré, tu sens que clairement le titre est encore possible. Mais Ray, va dont pas dire des conneries comme ça… Tu penses. Pas con les mecs, ils t’endorment, ils te bernent, tu crois même que tu vas gagner le match. Et pan, dans le museau. Le but de Brighton. 7 minutes de jeu (1-0). 30 secondes avant, le commentateur de SFR Sport mentionnait le record de Lewis Dunk, a priori il met CSC sur CSC. Résultat, sur le corner qui suit, sortie débile de Cech qui lui fait la passe décisive et le mec ne se fait pas prier pour ouvrir le score. Bel esprit. Tu as les Nantais qui gueulent parce que Payet ne leur a pas rendu le ballon, nous on file des pions sans que personne ne réclame. Levels.

Bon, admettons, la faute à pas de chance, tout ça, pas de panique. On va se relever, on va égaliser, on va gagner… non ? Bah non. Vingt minutes plus tard : sur un centre venant de la droite, Murray reprend peinard de la tête et trompe Cech qui, décidément est très généreux aujourd’hui (cette saison). 26e, 2-0. Dans le cul la balayette. Faut voir la gueule de la défense aussi hein. Mais ça… C’est une question d’habitude.

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Sur une espèce de malentendu, Aubameyang hérite d’une frappe-passe de Xhaka en pleine surface pour tromper le meilleur gardien de Premier League, Mathew Ryan. C’est anecdotique (enfin vous voyez quoi) tant le contenu est minable.

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Alors tout au long de ma pauvre vie de con de dépressif de supporter d’Arsenal j’en ai vu des choses affreuses, mais alors cette première période, putain, on est sur un autre niveau. Pour vous peindre un tableau bref et non exhaustif :

  • Les joueurs ne communiquent pas entre eux (ce n’est pas une blague), du coup les passes sont moisies, les mouvements un tantinet rapides échouent dès leur mise en application.
  • Tout le monde fait la gueule, tu sais que tu vas perdre le match, il n’y a aucune révolte, personne pour te foutre un coup de latte là-dedans. Amorphes, les mecs.
  • Wenger pète plus de touillettes qu’il n’ouvrira la bouche. Je ne mentionne bien sûr pas le staff.
  • Il y a certainement un aimant dans l’axe du terrain puisque tout le monde se cale à cette position. Zéro largeur, 4 à 6 joueurs au milieu du terrain qui se télescopent presque, les couloirs, les débordements, écarter le bloc adverse : tout ça, c’est pour les losers. Nous on est autrement meilleurs.

La deuxième période diffère un peu dans le sens où on est toujours aussi merdique mais il y a plus « d’envie » (un terme à manier avec beaucoup de prudence). Ils ont compris qu’on ne jouait pas le Bayern, que c’était quand même Brighton, une équipe au niveau relativement faible, du moins comparé à nous. Quelques accélérations sont tentées, des combinaisons, plus de verticalité dans notre jeu, combiné à une volonté d’utiliser toute la largeur du terrain. On peut revenir.

Se pose alors un double-problème : on est nul, ce qui fait qu’on ne se crée pas réellement d’occasions et que de toute manière on n’est pas foutu de les mettre au fond. Mais surtout, on est si peu précis et doué dans nos attaques que Brighton peut en profiter. En gros, tout le monde veut être le sauveur. Wilshere et Xhaka jouent numéro 10, et devant eux, l’intégralité de ces braves gens courent dans tous les sens, tu n’as plus du tout de cohérence tactique au milieu de terrain (s’il y en a déjà eu un jour, ce qu’il faudra prouver). Brighton amorce des contres en masse. Et je peux vous dire qu’heureusement que ce n’est « que » Brighton, parce que je ne sais pas comment ça peut finir contre, AU HASARD, Manchester City. Les mecs ont bousillé des contres en veux-tu en voilà.

On ne reviendra jamais au score, malgré une ou deux occasions nettes en deuxième période. Une énième défaite, des joueurs encore une fois ridicules et le sort de Wenger de plus en plus fragile. Rideau.


Les artistes.

Cech – 0/5 :

Alors comme il l’a tweeté : « Si tu veux gagner un match ton gardien ne peut pas concéder deux buts comme il l’a fait aujourd’hui. Ce n’est tout simplement pas possible ». Il va définitivement falloir se pencher sur la question d’un nouveau gardien de but cet été.

Kolasinac – 1/5 :

Aurait pu (dû ?) se voir notifier son expulsion en seconde mi-temps sur une grosse charge de bourrin. En galère.

Koscielny – 1/5 :

Nul à chier. Grosse spirale négative. Il n’arrive plus à défendre pour quatre. Sa passe de merde conduit quelques secondes plus tard au deuxième but de Brighton.

Mustafi – 1/5 :

Chèvre. Huit jours de retard sur le deuxième but.

Chambers – 1/5 :

Comme prévu, le type a pris le bouillon tout le match face à Izquierdo notamment. Très, très loin d’être rassurant. Et il risque de jouer tant que Bellerin reste sur le flanc. Et bordel, vu l’état de l’Espagnol, on n’est pas dans la merde. Dans tous les sens du mot merde.

Xhaka – 2/5 :

Ehhhhhh ! Peut-être pas si mauvais que d’habitude. Médiocre, nul la plupart du temps mais pas toujours, finalement. Surtout qu’il lâche l’assist parfaite pour Aubameyang. Je ne sais pas, peut-être que j’ai envie d’être gentil. Il n’a pas fait de connerie, au moins.

Wilshere – 1/5 :

Lui aussi, il aurait pu sauter sur un tacle de boucher. Récemment il a été un des seuls bons sur le terrain, mais il a décidé de revenir au niveau de ses coéquipiers. C’est beau.

Iwobi – 1/5 :

Je ne pige pas. Il ne sert à rien. Il cherche même à offrir en toute impunité des buts à l’adversaire.

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Özil – 1/5 :

Refrain habituel. Blabla quand l’équipe va bien, il cartonne, blablabla, quand l’équipe est nulle à chier, il est souvent le plus mauvais. Ce match ne déroge pas à la règle. Pas terrible depuis sa prolongation, ou du moins, toujours aussi irrégulier, à l’image de l’équipe, qui est vraiment merdique.

Mkhitaryan – 1/5 :

Adaptation parfaite, au niveau de l’équipe. Nul à chier.

Aubameyang – 2/5 :

Un point, le but, vrai but de renard. Mais dans le jeu, il ne sert pas à grand-chose (quelle surprise hein ?). Par contre, en deuxième période, il rate une reprise en demi-volée à cinq mètres des cages, attention. Oui monsieur, ça c’était une frappe à la Iwobi.

Les intermittents du spectacle…

Welbeck – 1/5 :

Inutile. Et titulaire contre l’AC Milan. Par défaut.

Nketiah – 5/5 :

Il a joué cinq minutes, rien à secouer, je l’aime bien.

Bellerin – 0/5 :

OH PUTAIN L’ENTREE EN JEU SYNONYME DE GENIE. Jamais vu ça. Le mec a réussi à prendre un jaune et se faire enrhumer trois fois avant de presque filer un but à Brighton. En 10 minutes.

(Oui, je tenais à noter les intermittents aujourd’hui).

Le temps additionnel…

… et il y a beaucoup d’arrêts de jeu aujourd’hui.

Cette saison, après quasiment chaque rencontre, on se dit la même chose : « bon, c’était minable, on a touché le fond », et les joueurs se surpassent pour nous faire encore plus honte. Il y a (au moins) un problème. Les joueurs ne semblent plus vouloir coopérer pour le club et/ou pour Arsène Wenger. Des rumeurs font état d’une embrouille entre plusieurs joueurs, certains ne souhaiteraient pas prolonger ou rester au club si Arsène Wenger est prolongé ou maintenu en poste.

Aaron Ramsey n’était pas dans le groupe comme vous avez pu le constater. Le club a évoqué une simple volonté de le « ménager ». Sauf qu’au même moment, d’autres bruits de couloir ont mis en avant son rôle dans la réunion « de crise Manchester City », où un joueur a vraisemblablement pris la parole et s’est mis à pleurer de honte devant la nullité d’Arsenal. Ce même joueur aurait déploré le manque de soutien des coaches en des termes semblent-t-ils peu élogieux. Alors, il faut se méfier. Les périodes de crise sont propices à toutes sortes de rumeurs. La méfiance est de mise, mais il n’y a parfois pas de fumée sans feu. Nous ne tirerons aucune conclusion avant d’avoir des éléments solides. Ce qui est sûr, c’est que ladite réunion a bien eu lieu et que Laurent Koscielny, le capitaine, est cité dans les tabloïds comme l’instigateur.

De son côté, The Times balance une bombasse qui ne va pas vraiment nous réjouir. Wenger aurait dit à son staff (et par extension certainement à des joueurs) qu’il ne partirait pas de lui-même avant la fin de son contrat et que donc, la seule manière de se « débarrasser » de lui serait de le virer.

Bon, sinon, on a fait péter les records.

Contextualisons.
Arsenal après 29 matches de Premier League 2017/18 :
• 45 points – pire total à ce stade depuis 1994/95 (37)
• 13 victoires – pire total depuis 1995/96 (13)
• 41 buts encaissés – pire total depuis 1976/77 (48) !
Ouch.
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— Kevin Jeffries (@kevjeffries) 5 mars 2018

Faisons un petit point sur le classement et les résultats depuis le 1er janvier 2018. Je vous laisse admirer.

En résumé, allez tous vous faire foutre.

Popopopopopopo. Amenez-moi du Milan AC là. Qu’on se marre.

Et préservez-vous et vos proches, bon sang.

Ray Parloir. 

3 thoughts on “Brighton – Arsenal (2-1) : La Gunners Academy va trouver du pétrole.

  1. Concernant le gardien, on a un allemand avec une belle gueule pour accompagner Mertesacker/Mustafi si ça vous intéresse

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