Moreirense – Porto (1-1), La Dragão Académie livre ses notes

Bom Dia,

Aller à Moreirense, c’est comme aller à Tondela. On sait que ça va être chiant, laborieux sur un terrain moisi et avant la ligue des champions, donc pas vraiment envie de laisser des plumes sur ce terrain de merde.

O Equipe :

Changement suite à la blessure de Marega. Retour au 433 avec Danilo en sentinelle, accompagné d’Herrera et Oliver. Devant Corona, Brahimi et Tiquinho.

O Jogo :

On part pied au plancher comme la famille Duke avec General Lee, mais en moins de 3 minutes Tiquinho fait deux cagades dans la surface comme Rosco P. Colltrane.
Le bon côté est que le milieu crée des espaces et trouve les passes. Le mauvais est que se créer des actions, c’est bien, encore faut-il les concrétiser.
En face rien mais, car il y a toujours un mais, double glissade de Felipe qui laisse Chiquinho (oui c’est son surnom) frapper mais il ne cadre pas.
On repart à l’attaque et Moreirense essaie de profiter de toutes les ouvertures et ça se rapproche de la cage d’Iker.
Il faut reconnaître qu’on s’en branle, on presse, on joue haut, mais on ne trouve pas la bonne position. On se fait des occases mais Moreirense joue à 5 dans la surface et c’est un mur qui repousse nos tentatives.
On a même une Madjer de Tiquinho repoussée par Jonathan (le gardien pas celui qui vient pour les vacances).

Et comme on ne marque pas, on manque d’en prendre un à la 56e mais ce n’est pas cadré et Iker semblait dessus, l’oeil du tigre mec.
La réaction de Sergio est immédiate il sort Oliver et Pepe pour entrer Fernando et Otavio.
Corona descend latéral droit et Otavio prend le couloir gauche.
Non seulement on ne se fait plus d’occasion mais pire, Moreirense se montre entreprenant et on recule.

Alors qu’on pense ouvrir le score sur une tête de Pereira refusée pour horsjeupointnet, Moreirense ouvre le score sur un corner, le ballon frappe la barre, revient dans la surface passe entre les jambe de Telles et trompe Iker 1-0 (79e).

On se fait une énorme occasion sur un centre de Telles mais on ne profite pas du cafouillage et c’est repoussé deux fois.

Alors que l’on est à court de malédictions et insultes, le miracle se produit.

ON ÉGALISE LA CON DE TOIIIIII. A la 90+2 Otavio voit Herrera seul au second poteau, le capitaine assure d’une volée platdupiedsécurité, 1-1.

On continue de se ruer à l’attaque et sur un ballon aérien Pereira se fait claquer la tête mais pas péno, et sur la dernière occasion, Jonathan est encore à la parade. Il n’avait pas changé d’adresse.

O Resumo :

O Dragoes :

Casillas (3/5)
Toujours serein, toujours vigilant, toujours abandonné par des gars qui sont passifs. Un prof de ZEP face à son rectorat.

Militão (2/5)
Après c’est rude car il est là défensivement mais c’est tellement gâché, comme faire jouer De Niro dans une pub Kia juste après Taxi Driver.

Pepe (3/5)
Tant qu’il était là, le Cerbère de la porte à empêché les faibles d’approcher Gozer.

Felipe (2/5)
Belle prestation en triple loots façon chute de français au JO. Ah merde en futebol ça rapporte aussi que la honte.

Telles (3/5)
Il a bien voulu déposer des bonbons, mais visiblement c’était la diète. Saloperie de régime.

Danilo (3/5)
Les numéros 6 c’est comme les gardiens, quand tu les vois trop alors qu’il y a 0-0 c’est que l’équipe ne tourne pas.

Oliver (3/5)
De la passe soyeuse ok, mais quand ça ne bouge pas, ça ne sert à rien comme si on avait peur de les utiliser et de les abîmer.

Herrera (4/5)
Au fin fond du milieu de terrain, à des années et des années-lumière de la surface,

Quand Sergio n’est plus capable de trouver une solution à ses problèmes,
Quand il ne reste plus aucun espoir il l’appel :
Le Capitaine HERRERA !

Brahimi (3/5)
Toujours remuant mais pas efficace.

Corona (1/5)
Désastre ! Il a eu l’occasion de faire les diffs, il a fait s’arracher les tifs.

Tiquinho (2/5)
Quand tu dois marquer et que tu ne fais que croquer, faut pas s’attendre à autre chose que te faire biffler.

O Banco :

Andrade (3/5)
Il a amené de la présence physique ce qui a permis de pousser à la fin.

Otavio (3/5)
Un centre parfait qui sauve une entrée quelconque.

Pereira (3/5)
Une touche de technique dans ce monde de bourrin, aurait du avoir un pénalty.

Remarque à la con :

VOILA ! C’est ça, tout allait bien, on vivait comme des rois, on était invincible et la blessure et la maladie nous ramènent à nos conditions de simples mortels… Bref plus qu’un point d’avance sur les salopes en rouge, le retour de la ligue des champions et des titulaires qui tirent la langue, on est serein.

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