Salut les Skagéniens,

Putain, deux plus un matches. A peine eu le temps de débarquer, de prendre ses marques, d’apprendre à se débarrasser de ces fichus cercles que les huitièmes de finale se présentent déjà. Avant cela, il a fallu se farcir la France dans ce qui devait être de véritables seizièmes. Arrêtez de ricaner, merci.

 

Le match :

Yussuf suspendu, le lieutenant de Babar débute le match en tant qu’attaquant. Au-delà de ça, Hareide garde le même effectif.

Faut-il vraiment résumer cette purge ? Depuis la France, ce match a été disséqué autant que faire se peut. Sans rentrer dans une analyse tactique qui risquerait de te barber, le Danemark a mis en place une stratégie simple : les dix mecs de champ derrière, et l’attaque, c’est superflu. Il semblerait que certains techniciens lusitaniens apprécient ce type de système, mais ce n’est pas particulièrement le cas de l’amateur que je suis. Après, si je m’en tiens au résultat brut, il est parfait (à l’inverse, au hasard, de celui d’un envahisseur habituel) : les deux équipes passent et la Danish Dynamite devra faire sauter la Hrvatska en huitièmes.

Arrangement ? Pas nécessairement, mais il est aisé de piger qu’à vingt minutes de la fin, quand le résultat qualifiait la France et le Danemark, aucun des deux n’avait intérêt à se fatiguer, avec les échéances restantes. Et je ne serais pas surpris si le Danemark refusait le jeu de manière similaire au match suivant. Ainsi qu’au suivant. Et au suivant. Etc. L’équipe est limitée devant, que reste-t-il ? Le fighting spirit. Les gang-bangeurs familiaux islandais n’avaient pas un plan de jeu différent en France et l’ensemble des suiveurs étaient derrière eux, si je me rappelle bien. 

 

Les bâches :

 

Schmeichel (3/5) :
Le gentil spectre (tu l’as ?) n’a pas eu tant de trucs que ça à faire, mais les a parfaitement réalisés. 

Dalsgaard (3/5) :
Puisque le Valhalla s’est lui aussi qualifié, j’ai hâte d’assister au match entre lui et les dieux Dalsgaard.

Kjaer (3/5) :
Griezmann ? Pas vu.

Mathias (2+/5) :
Rien à dire.

Stryger Larsen (2+/5) :
Tu te figures, Larsen, que j’ai épuisé les manières de rire de ta signature ? C’est raté.

Christensen (3/5) :
Fils du messie. Tu te tais et tu respectes.

Eriksen (2/5) :
Absent, mais excusé par ses parents.

Delaney (2/5) :
N’a pas vu le cuir du match. Remplacé par Lerager, qui a juste eu le temps de gratter une cape.

Brathwaite (1/5) :
Le mettre sur une aile est un crime au Danemark.  

PS (1/5) :
Hum. Mais. Peut-être. Mais pas sur ce match. Remplacé par Fischer, qui n’a rien attrapé dans ses filets.

Le chef de cabinet de Babar (2/5) :
Je le préférais en bande-dessinée.

 

Sur ce, la bise et à très vite.

Michael.

2 thoughts on “Danemark – France (rien) : La Petite Sirène Académie livre ses résultats

  1. Une équipe de purge. Cela dit, si demain, vous sortez la Croatie, je signe des deux mains.

    Montrez qu’on était un groupe de tueurs et qu’on va gagner.

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