Guingamp – Montpellier (0-2), la Paysan Breton Académie livre ses notes

Salut les abrutis. L’En Avant de Guingamp, premier fournisseur interstellaire d’orgasmes, entend bien remporter une coupe d’Europe cette année, ça commence à être difficile de se cacher. Pour la déconne, l’En Avant joue aussi le titre de ligue 1. Si je vous assure. Une quinzaine de points de retard, c’est jouable. Et la prochaine victime de sévices sexuelles anaux se prénomme Montpellier, leader dans le championnat des centres-villes de France sentant le plus la pisse. Et si je parle de victime c’est parce que ma confiance est grande. Parce que pour venir titiller le fion de l’En Avant faut se lever de bonne heure. Nombreux sont les clubs de France et d’Europe à venir trébucher dans le Roudourou ces dernières semaines. Le PSG, Monaco, le Dynamo Kiev et Châteauroux pour ne citer que des poids lourds européenq. La dernière équipe à venir gagner sur cette pelouse est la Fiorentina en novembre dernier. Alors entre-ici Roland Courbis et ton cortège de grosses nouilles, Daniel Congré en tête de gondole. Je vous prierai de venir vous faire plier sans trop chialer et si possible en me faisant rire. Sachant que nous au match aller, on avait été sacrément drôle. On avait fini par faire jouer Christophe Kerbrat dans les buts.

Le second degré c’est nous bonhomme.

Alors Montpellier ça pisse dans ses frocs ?

Lössl dans les bois,
Lévêque-Angoua-Kerbrat-Sankoh cueillir des cerises,
Giresse-Sankharé-Diallo-Yatabaré dans mon panier neuf,
Marveaux-Beauvue elles seront toutes rouges.

Ah bah sans Sorbon, Mathis, Pied et Mandanne on ressemble de moins en moins à un leader de liguain. Mais avec Angoua, Diallo et Yatabaré titulaires on met peut-être l’accent sur la violence gratuite et la chirurgie réparatrice.

Le labourage

Superbe entrée en matière avec un but de Sanson au bout de 90 secondes. Et même si me faire violer en 1 minute 30 par Véronique Sanson reste un de mes plus grands fantasmes, cela ne me rempli pas de bonheur. L’après-midi promet d’être longue.
Surtout que Guingamp peine à réagir. Giresse trouve Marveaux dans la surface 10 minutes plus tard mais le centre en retrait de Sylvain est renvoyé par Daniel Congré devant Beauvue.
Dans la minute qui suit, l’En Avant se retrouve encore en difficulté avec Bérigaud qui s’amuse de Kerbrat et frappe. Heureusement, derrière Lössl a la main ferme.
Montpellier va multiplier les occasions jusqu’à la pause sans que les Guingampais n’arrivent à se montrer dangereux:
– À la demi-heure de jeu Bérigaud décale Deplagne sur la droite de la surface qui frappe sur Lössl, bien couché.
– 3 minutes plus tard c’est une combinaison en une touche de balle entre Dabo, Camara et conclut par une reprise non cadrée de Berigaud qui alerte Lössl.
– Dans la foulée, Sanson est à nouveau bien tranquille pour prendre sa chance, il ouvre bien son pied mais Lössl est sur la trajectoire.

La laborieuse mi-temps des bretons se termine sur une claquette de Lössl qui repousse une tête de Camara.
L’en Avant ressemble à un bon gros chat plutôt domestique et castré. Et aveugle. Ça se fait marcher dessus et ça ne miaule pas beaucoup. Mise à part une frappe écrasée de Beauvue, une timide tête de Diallo et un pointu de Lévêque on aura pas vu de la grosse révolte côté Breton.

La deuxième mi-temps démarre aussi bien que la première. Sankharé hérite du ballon et s’attache à bien le protéger avec son corps devant Sanson et Camara en tournant sur lui-même. 1, 2 puis rapidement 84 tours sur lui même. Voilà bientôt 20 minutes que Younousse tourne sur lui-même. Il est incontrôlable, il semblerait que le champ gravitationnel de son anus l’ait emporté dans un trou noir. Il finit par retrouver son chemin mais les voyages dans l’espace ne sont pas sans effets, et il semblerait que Younousse ait changé d’identité. Il croit s’appeler Garry Bocaly et jouer au Montpellier Hérauslt Sport Club, du coup il donne la balle à Mounier. Le Montpelliérain transmet à Bérigaud qui parvient à tromper Lössl malgré le retour d’Angoua. EAG 0-2 MHSC.

 Sankharé pensant donner la balle à gauche, non à droite, non à gauche, non à … Les mecs vous êtes où ?

Et les assauts se répètent, avec un bon appel croisé de Camara qui laisse Angoua sans réaction et qui fait tomber Kerbrat dans la fange. Le montpelliérain viendra échouer face à Lössl.
Et vas-y que Joris Marveaux manque de nous marquer une reprise à la Zlatan à l’heure de jeu.
Les entrées de Pied et Mandanne permettent à l’En Avant de se projeter en attaque plus souvent, et la meilleure occasion viendra d’un relai de Sankharé – sorti de sa faille spatiale avec son cul – avec Pied qui trouve Beauvue à la sortie du une-deux. Claudio crochète son vis-à-vis mais ne cadre pas sa frappe pied gauche.

Sur un corner ce gros sac à merde de Geoffrey Jourdren s’en prend à Toto, homme bien évidemment protégé par cette académie, qui a démontré bon nombre de fois qu’il savait manier cet art martial délicat qu’est le chapeau chinois.

Ennemi public numéro 1 de la Paysan Breton Académie.

– À l’image de R.Carvalho, je prône une bronca pour le retour de Jourdren au Roudourou.

Déjà Geoffrey, quand je vois ta gueule d’idiot du village j’aurai pas aimé voir la gueule du placenta. Mais c’est surtout que ce n’est plus la peine de venir faire le mec gentil qui offre son maillot au Kop Rouge en fin de match comme la saison dernière (je ne sais pas s’il l’a fait cette saison). Si tu le refais, j’espère qu’il te reviendra dans la gueule. Enfant de choeur, suceur de curé. Appelle ta mère que je te refasse.

Dans le temps additionnel, Montpellier obtient un penalty généreux que Djamal Bakar se charge de tirer sur la barre. Dans la continuité de l’action, Lössl repousse une frappe à bout portant de Joris Marveaux.

Un match qui avait une allure de match amical avec peu d’agressivité et beaucoup de passivité côté Guingampais. Au final comme la saison passée, ils n’ont pas eu besoin de forcer leur talent pour venir à bout des Bretons, ils sont un ton au-dessus, sans être flamboyant pour autant. Le problème vient surtout des paysans qui ont livré une performance insipide et qui ont eu du mal à trouver les resources après les efforts consentis en milieu de semaine pour certains. Pour d’autres ça relève plus du manque d’implication.

Défensivement, la ligne de quatre a souvent reculée lors des offensives montpelliéraines. La défense manquait d’automatisme, c’est ce qui explique en partie pourquoi ils se sont si souvent fait marcher dessus.

Duel entre un attaquant de Montpellier et un défenseur de Guingamp (vitesse réelle).

Et le constat c’est quoi ? C’est que sans patron de la défense et avec uniquement des chiens fous derrière, on est vaillant mais un peu niais. Alors merci de remettre Sorbon à sa place le plus rapidement possible.

Les Paysans notés

Lössl (4/5) : Il avait une belle bande de décérébrés devant lui, ce qui lui a permis de s’illustrer malgré les deux buts encaissés. Il a fait preuve de solidité dans ses interventions.

Lévêque (2/5) : Moins en jambe qu’à l’accoutumé il s’est beaucoup battu mais a perdu quelques ballons qu’il n’a pas l’habitude de perdre.

Angoua (2/5) : Vraiment pas drôle d’avoir échangé mon Benjamin Angoua contre le père de Richard Martini. Celui qui en avait besoin pour une soirée ou pour enlever un essaim de frelons est prié de le remettre rapidement là ou il l’avait trouvé.

Kerbrat (3/5) : Il enchaine de bonnes anticipations et des erreurs grossières de placement dans le même match. Toujours pas le Kerbrat de la saison passée, mais des interventions tranchantes encourageantes. Il a surtout besoin d’évoluer avec un patron à côté de lui, à la limite du libéro à la Sorbon. Je ne crois pas en l’avenir d’une Charnière Angoua – Kerbrat.

Sankoh (3/5) : Volontaire, il a joué systématiquement vers l’avant en provoquant, obtenant même quelques coups francs. Défensivement il a répondu présent dans les duels. Attention à la qualité des centres (pourtant pas mauvais dans le domaine en temps normal) et à la rapidité pour faire une touche. C’est excessivement énervant.

Sankharé (2/5) : Pour ou contre le Younousse Sankharé en liberté ? L’état a eu pour projet de réintroduire cette espèce qui affectionne beaucoup les ballons de football dans le nord de la Bretagne. Aujourd’hui l’espèce est menacée avec des passes décisives aux adversaires et des penos concédés. Moi je suis poutre.

Diallo (4/5) : Eh oui, mine de rien il y en avait un qui avait décidé de jouer au football aujourd’hui. Un jeu simple et de l’impact. Un discret coude dans la gueule et une magnifique semelle sur Congré non sifflée pour parfaire sa note.

Giresse (3/5) : il lui a manqué un peu de jus. Les rares fois où Guingamp a mis en difficulté Montpellier, il était impliqué dans l’action. Aurait pû frapper parfois plutôt que de chercher la dernière passe dans les six mètres.

Yatabaré (2/5) : Brouillon. La Paysan Breton Académie n’avait pas entendu, mais elle a vu votre long débat sur twitter et elle se range aux côtés de ceux qui ne siffle pas Sambou. Elle préfère siffler les petites à la sortie de l’école maternelle. Surtout que c’est pas comme si il mouillait pas le maillot. Regardez plutôt la grande activité de Marveaux sur le terrain.

Marveaux (1/5) : Grand meneur de jeu, reconnu par sa famille, dans son jardin. Pas plus.
Des passes pour personne, des courses d’asthmatique enceinte, et une résistance de lépreux dans les duels.

Action emmenée et conclue par Sylvain (allégorie).

Punaise mais quand tu vois que tu sais pas faire 3 passes, rends-toi utile, défends, tue Geoffrey Jourdren ou va aider les jardiniers sérieux.

Beauvue (2/5) : Pas son match non plus, il ne s’est pas souvent mis en situation de frappe et quand ça a été le cas il a raté.

les Pécores :

Pied : Il a amené du mieux mais n’a pas eu énormément de ballons.

Mandanne : Plus de profondeur, plus de mouvement. Il a libéré des espaces pour Claudio. La Paysan Breton Académie va retrouver Geoffrey et ne le violera pas, ça lui ferait trop plaisir ce gros sale. Mais on va lui couper la bite à cet enfant de salaud.

Schwartz : Quand je le vois contrôler un ballon je suis pas sûr qu’il sache lacer ses chaussures.

Gwen Tagrenmer