Impact Montréal – Red Bulls New York (1-0) : L’Impact Académie livre ses notes
Montreal est premier. Oui oui.
Aaaah… Il y a parfois des matins qui chantent. LE MAAAAÂÂÂÂÂTIN EST LÀÀÀÀÀÀÀ, LE MATIN EST LÀÀÀÀ, LE SOLEIL AUSSIII…
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Alors oui, le monde court toujours à sa perte, des enfants meurent encore de faim, d’autres ne touchent toujours pas les douze cents de l’heure qu’ils mériteraient, se plaignant alors qu’ils ont un travail ces ingrats… Mais l’essentiel est préservé. L’Impact de Montréal est toujours dans la course pour sauver sa saison, sur le chemin des quarts de finale de la Ligue des champions (la vraie, pas ce sous-produit pour Européens autocentrés).
« Comment ? Quoi ?, me diront les plus lettrés d’entre vous, l’Impact est dans la course pour quelque chose, encore ? » Oui messieurs, oui, odieux niaiseurs que vous êtes. L’Impact a pété New York comme je me ferai le plaisir de péter toutes vos sœurs une à une, bande de malappris. « Le grand New York, celui de Titi Henry, BWP, Tim Cahill et de l’immense Peggy Luyindula ? », me demanderont les plus téméraires. Non, sale petit enculé, lui répondrais-je avec dédain. Celui de Kimura, Lade et de l’ancien Cristolien/Clermontois/Boulonnais/Clermontois/Istréen Damien Perrinelle. Eh ouais ma gueule ! On ne nous a pas pris au sérieux. Déjà remontés, on est arrivé très fâchés.
Et on leur est rentré dans le lard assez rapidement. Piatti envoie d’abord un bon cachou sur le poteau, des vingt mètres, pour montrer comment il s’appelle, comme quand tu fais un concours de mesurage de bite et qu’il y en a un pour faire le malin qui dit que le double décimètre ne sera pas suffisant. Dilly Duka a lui aussi le temps de faire une approche montrage de zboub, mais Piatti met tout le monde d’accord en glissant un superbe ballon à Di Vaio au quart d’heure de jeu. L’Italien contrôle et bat Meara (à ne pas confondre avec ceux que tu es venu sauver de ton bras, les gens de Mégara). Un but qui provoque instantanément des orgasmes dans le stade Saputo, comme le prouvent les images ci-dessous (j’avoue avoir, moi aussi, jouis).
Les New-Yorkais, chafouins et pris au dépourvu, tentèrent bien quelques saillies dans le Bush de notre gardien. Mais Evan, tout puissant mercredi soir, se fit une joie d’écourter les espoirs de ces sous-doués.
Cependant et hélas !, car il y a bien un hélas !, l’Impact se serait bien vu de voyager l’esprit plus léger dans un mois aux Etats-Unis. Pour cela, il eût fallu qu’il marque un, voire deux buts de plus. Il n’y arriva pas malgré ses tentatives et contres de dernières minutes. Il ne profita pas non plus de la très Lade, mais méritée, expulsion de Connor après deux agressions caractérisées.
Connor Lade qui, tout surpris de se voir inviter à regagner les entrailles du stade, se révéla un bien piètre perdant, tenant même des propos plus que limites au corps arbitral.
Au final, l’Impact ne s’impose que d’un petit but, mais s’impose quand même. Il est en tête de sa poule de Ligue des champions avec 3 victoires en trois matches. New York suit avec 3 points et un match en moins. Montréal a donc son avenir entre les mains et cette victoire, bien que courte, apporte satisfaction.
Alignement
Un pack de Montréal
Evan Bush (4/5) : Quel match de Bush ! Il a dégouté les Taureaux remplaçants à de nombreuses reprises, comme le beau gosse de la soirée qui fait mouiller toutes les gamines présentes que par sa classe naturelle. Bon ok, il a mis un bon gros paquet de six mètres et de dégagements en touche, mais vu qu’il a plus ou moins préservé la victoire à lui tout seul, on peut bien lui accorder ça !
Eric Miller (3/5) : Un match sérieux, sans plus. Il s’est contenté de bien défendre, ce qu’il a fait, sans trop se projeter vers l’avant. Pas très à l’aise à gauche, mais bien meilleur que Krol, définitivement blacklisté je pense. Il doit néanmoins apprendre à garder l’intérieur et à se placer entre son adversaire et le but, car il a tendance à trop laisser rentrer son opposant direct, notamment sur la profondeur.
Matteo Ferrari (3/5) : Retour au solide pour un Ferrari qui pétait la forme avant sa petite série de moins bien à Houston et contre LA. Bien en place, difficile à éliminer, imprenable de la tête… Bref, le match qu’il faut. Une constance qui fait du bien dans une défense qui aura donné bien des migraines à Klopas toute l’année. Pourtant, c’était pas si compliqué…
Heath Pearce (4/5) : J’avais dit que se passer de Wandrille Lefèvre en défense centrale était une erreur. Bien mal m’en a pris puisque Heath a réalisé une de ses meilleures performances sous le maillot Bleu Blanc Noir. Je ne sais pas si c’est le fait de jouer New York, un match couperet, ou les deux, mais le Cain-ri a parfaitement rempli son rôle. Pour une fois, je ne peux que m’incliner (N’en profitez pas pour m’enc…).
Hassoun Camara (3/5) : Un matin, ou peut-être une nuit, au Saputo, je m’étais endormi. Quand soudain, semblant crever le ciel et venant de nulle part, surgit un aigle noir. Lentement, les jambes déployées. Lentement, il se mit à tacler. Près de moi, précis comme un scalpel, dans son couloir pastel, Hassoun vint s’imposer.
Calum Mallace (3/5) : Deuxième match aux côtés de Jérémy Gagnon-Laparé, deuxième soirée de plaisir pour Mallace. Certes peut-être plus emprunté que contre les Revs, peut-être aussi moins en évidence du fait de son voisin hyperactif, Calum reste un bon joueur quand il ne se laisse pas aspirer par la balle en oubliant son placement.
Jérémy Gagnon-Laparé (4/5) : La nouvelle pépite du moment. Milieu défensif infatigable, travailleur acharné, passeur complet… C’est à se demander pourquoi il n’a pas tenu la baraque au milieu toute l’année lorsqu’on manquait (souvent) de joueurs à ce poste. Mais bon, je sais bien que dès le retour de Felipe, JGL repartira sur le banc…
Andres Romero et Dilly Duka (2/5) : Deux joueurs qui courent, qui bougent, qui proposent et qui provoquent. Mais deux joueurs qui s’essoufflent, dont les dribbles ont du mal à passer, et parfois un peu trop la tête dans le guidon. Mention particulière à ce sujet pour Romero, qui mange deux fois la feuille de match dans les dernières minutes du match…
Ignacio Piatti (3/5) : Mon DP, il joue pas les starlettes, il met des lunettes de soleil. Il pose pas pour les magasines, il travaille à l’Impact de Montréal. Mais mon DP, il a 29 berges, et j’crois bien que la Sainte Vierge des églises n’a pas plus d’amour dans les yeux, et ne sourit pas mieux, quoi qu’on dise.
Di Vaio (3/5) : Il est là mon buteur. Cœur avec les doigts.
Substituts
Wandrille Lefèvre : Une top entrée à son poste de formation, milieu défensif. Déjà bon en défense centrale, je ne serais pas contre une petite expérience de clonage humain.
Jack McInerney : Peu de temps de jeu et peu visible sur le terrain, même lors des derniers contres. Dommage.
Anthony Jackson-Hamel : Attend toujours la passe de Romero.
Retrouvez les faits saillants en vidéo ici
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Le tableau
Encore quelques pas, et l’Impact aura sauvé sa saison, ce qui pour moi se traduirait par une qualification en quarts de finale de la LDC. Et y faire bonne figure, c’est à dire pas prendre une 10-1 contre Club America comme vient de le faire Porto Rico. Après… Après, « tout peut arriver dans le football, tout peut arriver », paraît-il.
Becs anaux,
Mauricio Vincello.
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Bravo les mecs, Même celle là Henry ne la gagnera pas (remarque c’est peut être déjà fait)
Cette image de l’ange me perturbe beaucoup.