michelpanini

« Nous saurons qui nous sommes », la formule est signée Gigi Buffon et illustre parfaitement les attentes qui accompagnent les rangs Turinois. Dans le camps Milanais, Allegri se gargarise d’avoir trouvé la solution pour bloquer cette Juve.

L’avant-match :

Buffon – Lichtsteiner, Barzagli, Bonucci, Chiellini – Pirlo – Krasic, Marchisio, Vidal, Pepe – Vucinic.

Terminé le 4-2-4, place au 4-3-3 qui pourrait s’apparenter à un 4-1-4-1 très compact. En défense, comme sous-entendu en début de semaine, les performances de Grosso et De Ceglie n’ont pas rassurées en vue du choc de la saison. De fait, Chiellini, complètement dépassé il y a une semaine face au Catane de Bergessio et longuement remis en question par les médias, glisse dans le couloir gauche. Dans l’axe, Bonnucci fait son retour aux côtés de Barzagli. Au milieu de terrain, Pirlo est indéboulonable, Marchisio et Vidal sont présents dans un rôle de piston. Sur les côtés, Conte mise sur Krasic à droite et Pepe à gauche tant Elia a déçu. En pointe, au vue de la forme de Matri, Mirko Vucinic retrouve le poste d’attaquant axial.

Le projet de jeu Juventini?

Andrea Pirlo est chargé de distribuer les longs ballons, tandis que Vidal et Marchisio s’intègrent parfaitement dans le système de Conte. En effet, leurs rôles de « box to box players » les amènent à récupérer, perforer et même se retrouver à la finition. Sachant que le Milan cherche en permanence à imposer son jeu sur la largeur par le biais des latéraux, il s’agit de contrer leurs montées. Ainsi, le choix de placer Pepe côté gauche est d’abord une option par défaut offensivement, mais une réelle garantie défensive dans son replacement. Enfin, Vucinic est l’attaquant le plus en forme pour le moment, son explosivité et ses qualités techniques offrent des solutions tant si la Juve domine le match, tant si les bianconeri doivent jouer en contre.

Le Onze du Milan : Abbiati – Bonera, Nesta, Silva, Zambrotta – Nocerino, Van Bommel, Seedorf – Boateng – Cassano, Ibra –

Le film du match :

Un match sur ESPN, commenté en espagnol, ça sentait pas bon du tout. Ca cause « Muchachos », « Cabeza » et « Arturo Vidal ».

14e. Vucinic accelère plein axe, sollicite le une-deux avec Marchisio mais ce dernier profite de l’appel du Monténegrin pour éliminer son adversaire d’une feinte de frappe. Sa tentative du gauche passe au-dessus.

17e. Le match devient fou. Pirlo ne regarde même plus la ballon pour faire une passe. Pepe s’essaye aux passements de jambes, Vucinic place un petit pont sur Nesta dans la surface. Sortie de but.

La Juve joue très haut sur le terrain, le Milan ne parvient pas à sortir la balle et évolue desormais dans ses trentes derniers mètres. Les Lombards sont méconnaissables.

Pirlo n’est pas du tout inquiété contrairement à ce qui a pu être annoncé, aucun marquage individuel à signaler.

Un match à l’anglaise. Le ballon circule très vite, le Milan essaye de réagir par ses individualités sur des contres-attaques. Le duel Ibra-Chiellini est un don du ciel.

24e. Nesta montre qu’il a la main verte. Alors que Marchisio arrive lancé en pleine course à l’entrée de la surface, Alessandro bien enraciné sur ses appuis, sort la cisaille. Il sectionne les jambes de Marchisio. Coup-franc.

Pressing incroyable des Juventini. Les ralences des Milanais sont sans cesse interceptées, les joueurs de la Vieille Dame constamment en surnombre. Vidal se démultiplie et enchaîne les passes courtes.

27e. Chiellini, omniprésent défensivement s’essaye à l’attaque. Il s’avance, feinte du gauche derrière son pied d’appui et déclenche une frappe du droit. Contré par son coéquipier. Thuram a fait des émules.

29e. Cassano, en dépît du faible nombre de ballon touché, est dangereux sur chacune de ses prises de balle. Au centre du terrain, il lève la tête et délivre une ouverture parfaite pour Ibrahimovic esseulé dans la surface. Pepe intervient pour lui chiper le ballon.

31e. Nouveau bon ballon de Vidal, Vucinic contrôle et frappe en pivot. Abbiati capte la gonfle.

33e. Grand chelem de Lichtsteiner. Tous ses centres ont été contrés par le latéral adverse.

34e. Krasic vs Van Bommel. Le Serbe tente un grand pont téléphoné sur le Hollandais, puis commet un passage en force. Une invitation pour Mark Van Bommel qui s’écroule et obtient la faute.

35e. Marchisio est en feu. Ses courses pour perforer la défense Milanaise font des dégats.

36e. Vucinic, à quelques mètres de l’entrée de la surface, lève la tête et tente un lob qui échoue sur la transversale d’Abbiati. Pepe qui avait suivi est pris à contre-pied, puis signalé hors-jeu. L’arbitre assistant fait dans le social.

Le Milan AC est littéralement étouffé. Le match se résume à une attaque-défense entre les joueurs de la Juve et Thiago Silva-Nesta en face.

40e. Quelle action. Vidal à l’entrée de la surface, décoche un bon ballon au-dessus de la défense. Marchisio au second poteau, contrôle sur un pas pour éliminer le défenseur, mais en désequilibre sa frappe n’inquiète pas Abbiati. Michel ne va pas tenir longtemps dans ce match au vue des occasions…

Pirlo est touché par la grâce.

Vucinic une nouvelle fois, facile dans ses feintes. Sa frappe passe de peu à côté.

Pirlo est inarrêtable. Seedorf lui court après depuis 45 minutes sans succès. Une première mi-temps intense, durant laquelle la Juve a multiplié les occasions d’ouvrir le score. Milan ne voit plus le jour et peut s’en remettre à ces deux centraux qui sont les joueurs à avoir touché le plus de ballon.

Pirlo est touché par la grâce. Acte II.

Quelques stats. 7 tirs, une transversale contre deux tirs côté Milanais. 93% de passes réussies pour Vidal, 96% pour Marchisio.

46e. Pirlo excentré entre le poteau de corner et la surface de réparation humilie Nocerino d’une série de feintes de frappe. Puis, dépose du gauche un ballon vicieux devant les cages d’Abbiati. Bonucci qui trainait dans le coin, tel un Pierre Richard reprend le ballon de la cuisse. Abbiati repousse une nouvelle fois.

51e. Sur une reprise de Nocerino à l’angle de la surface, Gigi Buffon réalise une « horizontale » parfaite pour claquer la balle en corner.

Ibra est inexistant. Cela veut dire que c’est un grand match. Si c’est un grand match, cela signifie que la Juve est une grande équipe. Si la Juve est une grande équipe, Michel reprend du dessert.

53e. Giaccherini remplace Krasic, dont la présence avait échappé à Michou. Inoffensif mais motivé défensivement une fois n’est pas coutume.

62e Pirlo savatte Emanuelson à peine entré. Le sosie de Robinho peut s’estimer heureux que le grand Andrea se soit abaissé à le toucher.

Autant les passes de Vidal sont excellentes, autant ses frappes sont toutes catapultées. Spécifique tirs devant le but pour le Chilien lundi.

Seedorf est en plein cauchemar. Obligé de courser son ex-copain du mileu de terrain. Pirlo, sans coeur, prend un malin plaisir à réveiller l’arthrose ligamentaire du quadruple vainqueur de la LDC. Immaginez, Iniesta courir après Xavi, sans jamais voir le ballon. Rajoutez un déambulateur et vous aurez l’action sous les yeux.

Toujours personne en inviduel sur Pirlo. Boateng passe plus de temps à s’embrouiller avec Chiellini qu’à jouer. Seedorf est en plein cardio-training. Nocerino vient de comprendre pourquoi la Juve ne l’a pas conservé. Et Van Bommel ne sort pas du rond central.

74e. Centre-tir de Vidal. Nouvelle alerte devant le but.

75e. Vidal encore à côté. Vucinic fait admirer sa conduite de balle, puis décale Pirlo qui laisse filer entre ses jambes pour Vidal qui arrive lancé et propulse le ballon au ras du poteau. Michel agonise.

Michel excusera les échecs de Vidal, en comptant combien de kilomètres il a parcouru. En revanche, Pepe n’a rien à faire sur le terrain. Michel vient de se rappeller sa présence à la 77e sur une faute qu’il a commise.

Oui, bon Pepe c’est bien pour couvrir les pertes de balle de Lichtsteiner, mais sinon…

79e. Vucinic, cinquième tentative. Hors-cadre. Là, ça commence à sentir mauvais.

85e. Vidal force une nouvelle fois sa frappe. Encore au dessus, merde… C’est quand déjà les stages Larqué?

86e. Marchisio, Marchisio, Marchisio. Au moment où Michel regrettait que Conte ne fasse pas entrer un attaquant, Claudio ouvre le s core. Au terme d’une superbe action collective caractérisé par un double une-deux entre Marchisio et Vidal, puis avec Vucinic, l’Italien se retrouve face au gardien. Sa tentative est détournée par Bonera, mais finit bel et bien au fond des filets. 1-0.

87e. Matri remplace Vucinic.

88e. Boateng expulsé. Dans son fight avec Chiellini, il a perdu. Inexistant durant le match, il a multiplié les fautes. Met une claque à Giorgio en essayant de choper le ballon de la main. Ne demandez pas à Michel pourquoi… Pourra affuter son moonwalk dans les vestiaire.

88e. Agnelli s’allume une clope dans les grandins. What else? Michel avale un cendrier.

92e. Marchisio double la mise d’une reprise de volée soudaine. A l’origine de l’action, un nouveau caviar de Vidal qui d’une transversale inspirée oriente le jeu vers Giaccherini. Ce dernier provoque coté gauche, centre dans la foulée, le ballon est dégagé et revient sur Claudio à l’entrée de la surface. La balle passe entre les jambes d’un Abbiati surpris. Michel tombe la chemise de l’UEFA et fait tourner les serviettes.

93e Piazenza remplace Vidal pour les dernières secondes de jeu.

Fin du match. Michel a la larme à l’oeil. Une équipe engagée, cohérente, habitée par une rage de vaincre mais aussi talentueuse et joueuse. Conte a rendu aux Juventini leur fierté. Le Milan est la première victime de cette nouvelle Juventus.

Des siècles que Miche n’avait pas vibré à ce point devant un match de la Juve. Une maitrise collective de tous les instants. Une organisation tactique redoutable articulée autour d’un milieu de terrain omniprésent. 7 tirs cadrés, 9 hors-cadres, une transversale, deux buts. Une démonstration.

Les notes :

Buffon (5/5) Un arrêt à faire, il l’a fait. Une horizontale pour dévier la volée de Nocerino au ras du poteau e basta. Classe.

Lichtsteiner (2/5) Plutôt actif pendant la partie, il a avalé les kilomètres dans son couloir à la manière d’un Cafu, mais a eu tendance à conclure ses actions avec autant d’efficacité que Bernard Mendy. Le Suisse est une nouvelle fois décevant. Ses centres n’ont pas trouvés mieux que le dos, la cuisse ou toute autre partie du corps du latéral adverse. Le fait qu’il n’ait pas été mis en difficulté défensivement sauve sa note de la sanction ultime.

Barzagli (3/5) Pas grand chose à faire tant le milieu XXL a intercepté tous les ballons. Il a été rassurant, ce qui après le match de Catane ne paraissait pas évident. Pourra savourer pleinement sa convocation en Nazionale.

Bonucci (3/5) Autant le dire tout de suite, Michel n’était pas rassuré quand il l’a vu titulaire. Mais quand on a un Chiellini à ce niveau de jeu et d’activité, le jeune Bonucci s’est vite senti à l’aise. Michel l’a même vu chercher la merde avec Boateng en fin de match. C’est bieng.

Chiellini (5/5) A la ramasse contre Bergessio, il a calmé Ibra avec une serenité que l’on pensait disparu. Latéral gauche, stoppeur, milieu gauche et même en positon d’attaquant où sur un ballon trop profond de Vucinic il aurait pu disputer un duel avec le gardien Milanais. Explosif dans ses interventions, il a pris l’avantage dans tous ses duels. En première mi-temps, il est venu couper dans l’axe une action chaude, personne ne s’est aventurer à le défier dans son couloir et son activité a été immense. Ah oui, il faisait même les touches.

Krasic (1/5) Le côté droit est sinistré, ce n’est plus une nouveauté. Michel n’a pas le souvenir d’une seule action de Krasic. Pourtant, au vue de la domination Turinoise, Miche aurait apprécié le voir titiller Zambrotta. Bref, il a bien défendu ce qui est assez rare pour être signalé. Remplacé à la 53e par Giaccherini. Son ego a du en prendre un coup.

Marchisio (5/5) Quel bonheur de voir Claudio à ce niveau là. Marchisio is back. La Roma possède son Cap’tain Futuro avec De Rossi, la Juve a Marchisio. Ses courses balle au pied ont épuisées l’arrière-garde adverse. Ses deux buts opportunistes récompensent son activité incroyable pendant 90 minutes. Mobile et rapide. Il a été omniprésent.

Pirlo (5/5) Mon héroïne, ma dose de crack hebdomadaire. Avec lui, la Juve est invincible. Bon, par où commencer? Michel attendait de voir si Allegri allait le bloquer par un marquage individuel. Soit, il ne l’a pas fait, soit Pirlo a tellement fait courir ses adversaires qu’aucun joueur n’a voulu s’en charger. Il fait ce qu’il veut avec le ballon, son activité est encore surprenante, et sa vivacité dans la gestuelle tout au autant. Il est insaisisable, son pied gauche ne le gene absolument pas ni pour centrer ni pour humilier son vis à vis d’un crochet. Son apport est inestimable. Serenité, classe, justesse technique, maitrise, conservation du ballon, orientation du jeu. Pirlo est bien le joueur le plus classe de la planète.

Vidal (5/5) Michel va se répéter, mais lui aussi a été absolument partout. Ce joueur a quelque chose, et les 10 millions investis semblent un cadeau tant il est monstreux. Il aimante les ballons, son placement pour être en position de frappe est surprenant d’intelligence pour un milieu de terrain. Son activité est immense, constamment entre les lignes ou en percussion. Seul bémol, son efficacité qui laisse à désirer. Il a tendance à forcer ses frappes dans les situations les plus favorables. Mais, le voir bombarder la défense à mi-distance est un délice. Ah, et comment oublier sa qualité de passe. Des passes courtes qui scalpent l’adversaire, des inspirations géniales comme cette balle piquée au dessus de la défense pour Marchisio en première mi-temps. A l’origine du double une-deux qui amène l’ouverture du score ainsi que sur le second où son long ballon pour Giaccherini est une merveille.

Pepe (2/5) Une belle intervention défensive sur Ibra en première mi-temps, sinon il a bien tenu son couloir. Ah, il joue attaquant ? Merde…

Vucinic (5/5) Présent sur le une-deux qui amène la réalisation de Marchisio mais pas que. Le Mirko de la Roma semble proche. Très mobile, facile dans ses prises de balle et ses feintes, il a eu un nombre surréaliste d’occasion. Son lob somptueux en première mi-temps méritait mieux que sa conclusion sur la transversale. Mais, sa performance a été remarquable. Complet tant lorsque la Juve a dominé en jouant les renards dans la surface, que sur les contres-attaques où sa vitesse a mis en difficulté la défense Rossonera.

Les remplaçants :

Giaccherini (3/5) Son entrée semble surprenante dans un match d’un tel niveau. Mais, il ne pouvait pas faire pire que Krasic. Le petit n’a rien fait de transcendant, mais il est là pour déborder sur l’action du second but.

Matri (Non noté) Entré à la 87e. Pas de ballon touché. C’était juste pour exciter les Velines Milanaises en tribunes.

Piazenza (Non noté) Comme un symbole du type qui rentre pour « casser le rythme » alors que la Juve mène 2-0 à deux minutes de la fin, il rejoint au Panthéon des recordmans du temps de jeu le plus faible Olivier Dacourt, Franck Jurietti et tous les autres. Question : Est-ce qu’il va se doucher dans les vestiaire?

L’allenatore :

Antonio Conte (5/5) La joie sincère de Conte sur le premier but. Il bondit comme un gamin, exulte de soulagement et de fierté. L’équipe a déjà son empreinte. Bien organisée, un état d’esprit irréprochable de tous les joueurs, une combativité, un milieu de terrain qui allie technique, agressivité, puissance et intelligence. Il brandit le poing après l’ouverture du score vers la tribune. Classe. Alors, on peut déplorer des ailiers faiblards, mais qu’importe, avec lui, la Juve est plus que jamais proche du retour vers les sommets.

Michel Panini.

Michel vous offre les images de la victoire et vous fait savoir qu’il est sur facebook et twitter.

11 thoughts on “La Bianconero Académie note Juventus-Milan A.C. (2-0)

  1. Putain c’est bon, ça fait des années qu’on a pas vu la Juve à ce niveau. Pourvu que ça dure…
    Le pire c’est que les joueurs sont pas tous au niveau (Krasic par exemple) et qu’il y a du beau monde sur la banc.
    Mais bon la saison est jeune.

  2. Fabest : Oui, un grand bonheur. Pas tant par le résultat, parce que la saison dernière la Juve avait réussi des coups d’éclats en battant le Milan (Quagliarella et Del Piero) et l’Inter (Matri), mais parce que la maitrise a été totale, le milieu de terrain incroyable.

    Et Krasic n’est pas en grande forme, Pepe est un joueur de devoir, c’est le seul bémol, mais espérons que des joueurs se révèlent à ces postes. Sait-on jamais : Elia, Estigarribia…

    En plus, Matri, Quagliarella et Del piero était sur le banc.

    Radek : As-tu les occasions de Mirko? Son lob est superbe, dommage qu’il ait loupé tant d’occasions, mais dans le jeu son apport est considérable. Il est très complet, il bougeait devant, il est très technique dans les petits espaces, mais également intéressant dans la surface en renard.C’est facile de combiner avec lui pour les milieux.

    Gino : Et oui. A l’UEFA en ce moment, ça rigole pas trop, on balance 700 millions pour les clubs en Ligue des Champions, mais on est pas fouttu d’avoir le cable. Et la bouffe, c’est plus ce que c’était. Restrictions budgétaires qu’ils disaient. Vivement que Michou soit président de la FIFA. Là, on pourra croquer comme il faut.

    Sur ce messieurs, si vous avez des questions, Miche est présent.

  3. On aurait dit que le match avait lieu à Milan, ça fait bizarre de voir la Juve avec un vrai stade..!

  4. Ouep, j’ai vu ça. Comme souvent, il gâche mais se procure énormément d’occasions, beaucoup plus que les autres attaquants. Moi qui était fan de la Juventus pour Pavel, je me remet à aimer cette équipe.

  5. Patam : Oui, faut s’habituer. C’est un petit stade (40 000) mais à l’anglaise avec les tribunes très proches de la pelouse. Puis, ça change du Stadio dell’Alpi tout pourrie avec sa piste d’athlé et les trous d’airs. Tu te pelais le cul là bas. Et le stade était à moitié vide parce que la Juve a plus de fans en dehors de Turin que dans la province même. Enfin, c’est une très bonne chose parce que la Juve est la première équipe en Italie à être propriétaire de son stade donc plus de rentrée d’argent !

    Radek :

    Ah, Nedved, ce bel homme. Le sosie de Kurt Cobain, les frappes surpuissantes de loin, les dribbles, le match contre le Real en 2003, (…)

    Même à PES, il était monstrueux, tu tirais et ça finissait au fond à coup sur. Le PES2003 avec Davids, Del Piero, Camoranesi, Nedved, trezeguet, Di vaio, que de souvenirs…

  6. Excellent match, un régal dommage que les buts assez moches fassent office d’arbre cachant la forêt.

  7. Apprécie l’effort du gros michmich et attend toujours que l’accademia rossonera se manifeste…tonton b est en train de rater une belle occasion d’être drôle.

    bisous.

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