La Blaugrana Académie feat. Luke Seafer note Athletic Bilbao – Barcelone (0 – 3)

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Ce n’est qu’un titre de plus, on va pas en faire une histoire.

« Je me demande si l’expression ne sois pas dur avec toi-même n’est pas une autre manière de dire arrête de te branler  » Un ami chauve.

Salut machin ! Ça faisait un bail hein ? Plus de trois semaines sans Acad’, j’imagine que t’as dû trouver le temps long. Pas moi. Mais je suis de retour pour cette ultime Blaugrana de la saison.

Contrairement à ce que tu peux penser, cette absence n’est pas due à ma fumisterie latente mais à une volonté délibérée d’échapper aux récentes affres footballistiques. J’ai pas tellement envie de revenir là-dessus, mais bordel, voir Chelsea gagner la Ligue des Champions, ça m’a un peu mis la rondelle en copeaux. Encore une fois, si ça excite un mec de claquer l’équivalent de la dette Africaine pour que son équipe gagne de la sorte tant mieux pour lui. Mais merde, quand t’es devant ton écran, t’as quand même méchamment envie de te pendre. Et je ne te parle même pas de la prestation du Bayern qui a été encore plus dégueulasse que celle du Barça en demi finale. Sans déconner, les gonzes ont la victoire à portée de main et se font piner parce qu’ils ne sont pas foutus de tenir un marquage sur corner ? Scheiße, la rigueur bavaroise, c’est plus ce que c’était.

Tu auras toujours des trous du cul pour te sortir des poncifs tels que  » Seule la victoire est belle  » ou  » L’Histoire ne retient que les vainqueurs « . Comme dirait mon pote nain et tatoué, qu’ils aillent se faire cuire le cul. Et je ne parle même pas des types qui te soutiennent que c’est ça le vrai football, de la rigueur défensive et des taquets. Je ne leur donne pas tout à fait tort. Sauf que si je veux voir des mecs bétonner et mettre des tacles à la glotte, je vais regarder jouer les connards de mon bled contre les connards du bled d’à côté le dimanche matin.

Directement ou indirectement, on paye pour entretenir un système où les types palpent des millions. Certains s’en indignent, moi je trouve ça normal. A partir du moment où des tas de connards (moi le premier) sont assez stupides pour regarder des mecs pousser un ballon, je ne vois pas pourquoi le fric ne coulerait pas à flots. Mais putain, donnez nous du spectacle en conséquence et pas ce genre de finale parfaitement indigente. Sans déconner, si je suis devant ma télévision, c’est pour voir des athlètes, des professionnels faire des trucs incroyables qui vendent du rêve. Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas écrit, je ne néglige en aucun cas la dimension défensive et physique du football. Reste que je banderai toujours plus pour un contrôle de Xavi que pour un tacle de Drogba en position d’arrière gauche.

Ceci étant évacué comme un fœtus dans les chiottes de la gare de Valenciennes, on peut enchainer sur ce qui m’amène à reprendre à la plume aujourd’hui : la finale de Copa del Rey, ex Coupe du Président de la République si supportes le Barça, ex Trophée du Généralissime si t’es pour le Real (oui, c’est gratuit).

Pas besoin de te faire un topo sur la relation particulière des deux finalistes à cette compétition, moult sites de qualité médiocre s’en sont chargés avant moi. Mais pour rebondir sur ce que je disais précédemment, cette finale m’a fait un bien fou après la purge offerte par Chelsea, et pas seulement parce que le Barça est sorti vainqueur de cet affrontement face à l’Athletic. On a eu droit à un beau spectacle (du moins en première mi-temps) avec deux équipes qui misent sur l’attaque, qui envoient un gros pressing, et qui ont envie de gagner en jouant au ballon.

Il m’arrive encore d’entendre certains blaireaux marteler que l’Espagne c’est anal, qu’il n’y a que deux équipes et que le reste c’est merdique. Sans déconner les gars, regardez ce match et vous comprendrez que la Liga c’est juste un autre monde. Personnellement j’ai vu de la qualité technique sur chaque prise de balle, une volonté de sans cesse créer le surnombre en attaque, des passes qui ne finissent jamais en touche, le tout avec un engagement énorme et des bons taquets dans les duels. Bah ouais, ce n’est pas incompatible.

Qu’est-ce que tu dis ? Que j’arrête de te les brouter avec mes intros à rallonge et que je te cause de la rencontre ? Ok, comme tu veux, mais tu te prives de deux-trois anecdotes croustillantes à base d’éthylisme, de poneys, et de pratiques sexuelles douteuses. Tant pis pour toi.

Les compos

Les Basques collants

Bielsa remanie quelque peu son équipe sur le plan défensif par rapport à la finale d’Europa League. Devant, on retrouve les mêmes, talentueux et pénibles.

Les mecs qui collent aux Basques.

Le 4 – 3 – 3 est de sortie, comme un symbole de retour aux valeurs sûres dans les gros matchs. Alves étant déjà en train de faire ses valises, Montoya est aligné à droite. Piqué profite lui de la blessure de Puyol pour retrouver sa place dans l’axe. Le reste c’est du grand classique.

Le match

Les deux équipes ont eu la bonne idée d’offrir à ce match une physionomie par mi-temps (foutre Dieu, que cette phrase est vilaine). Du coup, pas besoin de me casser les burnes à faire ressortir des périodes de domination. Habile.

La première période : Football total.

Les premières secondes du match annoncent la couleur, ça va être l’orgie. Tout le monde galope tellement que tu dirais un affolement de naines. Le pressing est acharné des deux côtés mais le Barça prend très vite le dessus grâce à une circulation de balle plus fluide qu’un caca de lendemain de cuite. Les Catalans n’ont pas très envie de faire le siège de la surface adverse pendant 3 heures, alors ils optent pour un jeu très vertical et très vif. Piqué et Mascherano s’embarquent dans de grandes chevauchées, Xavi relaye et distribue, Iniesta devient le principal vecteur de priapisme chez les amoureux du ballon rond, Messi percute, et Pedro marque. Oui oui, tu as bien lu, Pedro marque. Bilbao ne ferme pas le jeu malgré le niveau affiché par les Blaugranas et parvient à se montrer dangereux ponctuellement. Le pied.

Le seconde période: Football pas total.

On ne va pas se mentir, la deuxième mi-temps a été carrément moins bandante, rapport que le Barça s’est contenté de contrôler. L’Athletic a bien essayé de revenir  mais de manière bien moins chatoyante que durant les 45 premières minutes. L’alcool et les nombreux parpaings balancés sur Llorente n’aidant pas, j’ai un peu perdu le fil du match, et seuls les éclairs de génie de Messi et Iniesta ont su me faire  brièvement quitter du regard le décolleté du sublime Shetland assis deux tables plus loin. Pas grand chose à signaler donc, si ce n’est une fin de soirée totalement improbable dans une boite glauque en compagnie de poneys angevins, variété méconnue s’il en est, mais pourtant très appréciable.

Les buts 

En qualité anale

Les notes 

Aujourd’hui c’est la dernière de la saison, alors j’ai décidé d’organiser une petite sauterie pour la notation. C’est donc avec un grand plaisir que j’accueille Luke Seafer, fils de Satan et d’une pute unijambiste, Académicien Raide et Vil de son état. Je lui laisse la parole.

Dis donc l’Espagne, tu te la péterais pas un peu ? Oui parce que sous prétexte que t’es championne d’Europe et championne du monde, on fait traîner le spectacle en longueur. Tout le monde est en vacances, mais on organise une finale de coupe à deux semaines d’une compétition internationale majeure, tronquant donc au passage la préparation d’une bonne partie des internationaux. Pas mal niveau frime, pas mal. Mais on en reparlera le 1er juillet.

 Quoiqu’il en soit, avant de causer football, je voudrais te remercier cher Fernando Nandrolonas de me faire une belle place pour cette académie, la dernière de la saison des clubs, tout championnat majeur confondu. Me permettre d’apposer le point final avec toi, sur une saison riche en émotions (ouais, ça fait cliché je sais) est un acte généreux qui me touche, oui. As-tu vraiment eu le choix de voir un amateur de football anglais salir de sa prose une académie sur l’immaculé jeu Barcelonais ? Non. Voyez-vous lecteurs, votre serviteur des enfers, en grand gagnant du concours de pronostics du dernier Clasico (oublions qu’un simple lecteur mortel a lui aussi gagné) s’est vu récompenser comme il se le devait avec un featuring sur ce beau papier. Ironie du sort, ce fut en misant sur une défaite du Barça.

 Mais est-ce que, Fernando, tu n’as pas tiré de cette « défaite » une revanche ? Ô que si. D’abord parce que la finale était précédée d’un documentaire sur Barcelone, commenté par Eric Cantona. Mon Eric, mon King, contraint de parler de ce club ? Lui, le footballeur le plus admirable et charismatique de ces 20 dernières années, vulgaire voix-off d’un (très intéressant mais chut faut pas le dire) docu’. J’ai mal. Mais Fernando, si tu peux jubiler en chevauchant gracieusement un poney de premier ordre, c’est surtout grâce à l’affiche proposée par la finale que je dois me coltiner: FC Barcelone – Athletic Bilbao.

Est-ce que l’on oblige la victime d’une tournante à regarder un match de ping-pong entre deux de ses bourreaux ? Non. Pourtant, c’est finalement la sainte punition qui m’a été infligée. Un cauchemar intégral. Je revois cette finale, la Ligue des Champions de 2009, et Messi qui saute plus haut que Ferdinand. Je revois la finale de 2011 et les deux banderilles qui viennent nous achever en seconde période. Le Barça est notre pire cauchemar européen. Mais l’Athletic a fait une entrée fracassante dans les charts avec la double leçon que l’on a reçu contre eux en Europa League cette saison. Je ne développerai pas plus. Je n’en ai pas la force. J’ai juste mal au fondement. Alors sans plus tarder, je passe humblement aux notes.

La notation diabolique de Luke

Pinto (3/5) : Une qualité de relance au pied qui n’a d’égal que la précision des frappes aériennes américaines en Irak et une coupe de cheveux dont il va falloir sérieusement causer. Mais pas de boulettes et même un ou deux arrêts alors… Mais enfin un vrai gardien, c’est pour quand ?

Adriano (3/5) : Première mi-temps au fraise, mais moins que l’attaque de Bilbao. Seconde période nettement plus sérieuse, mais ça manque de folie comme le voudrait le cliché du défenseur gauche brésilien.

Pique (4/5) : Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu se faire plaisir autant à partir à l’assaut. Bon ça faisait aussi longtemps qu’on ne l’avait pas vu jouer comme il faut, si j’ai bien tout suivi. Alors était-ce un cadeau d’adieu pour Pep ? En tout cas, on était loin de la Piquette. Pardon.

Mascherano (5/5) : Au théâtre, c’est le pilier juste devant ton siège qui t’empêche de voir la scène. En boîte, c’est le videur qui te dit de faire demi-tour. Au lit, c’est ta copine qui te dit qu’elle a ses règles. Bref, Mascherano, c’est l’élément X qui te pourrit ta soirée et tu peux rien y faire. Et puis cette qualité dans la relance… Scandaleux.

Montoya (2/5) : J’ai pas vu, il avait le logo « conduite accompagné » de brodé sur le maillot ? Pauvre gamin, la première mi-temps a été impressionnante de non-sérénité et d’imprécisions. Un léger mieux en seconde période. Enfin c’est bien de voir un Barça à visage humain aussi.

Busquets (4/5) : Admissable. C’est un peu le genre de joueur admirable autant qu’haïssable. Il est parfait à la récupération, alors pourquoi est-ce qu’il passe la moitié du match à tondre la pelouse comme une pleureuse ? Ouais, c’est cliché de résumer un match de Sergio comme ça, mais je me demande juste… Porque ?

Iniesta (5/5) : Iniesta devant, Iniesta derrière, Iniesta à la baguette, Iniesta à la passe, Iniesta à la piscine, Iniesta dans ton dos, Iniesta te met en slip, Iniesta la revanche, Iniesta partout, Iniesta écœurant.

Xavi (5/5) : A la vue de son match, il semble parfaitement affuté pour l’Euro. Et merde.

Sanchez (2/5) : Alors là, je suis carrément déçu du bonhomme. Il enchaîne les courses inutiles, passe beaucoup de temps par terre, souvent en tombant tout seul d’ailleurs, il aurait pas du mal à se maîtriser le chien fou chilien ?

Pedro (3/5) : Quel putain d’escroc. Ce mec va faire l’Euro avec un doublé d’opportuniste sur son dernier match. Ok, la deuxième, faut la mettre, mais franchement, c’est loin d’être impressionnant en volume de jeu.

Messi (4/5) : 14 reins cassés, 6 ou 7 shorts baissés, un but… C’était un match plutôt routinier, non ?

Keita pour Sanchez 71e (non noté) : Histoire de bétonner

Fabregas pour Xavi 81e (non noté) : Histoire de gambader

Thiago Alcantara pour Pedro, 87e (non noté) : Histoire de déconner.

La notation ponétique de Nando

Pinto /3 : Des arrêts improbables, des relances aussi dangereuses qu’un rapport non protégé dans le Marais, un look qui ferait gerber le plus averti des amateurs de tuning, Pinto a fait du Pinto. Et mine de rien, ça gagne une Coupe.

Montoya /2 : On lui pardonnera ses 14 contrôles ratés pour se concentrer sur… Non, en fait on ne lui pardonnera pas ses 14 contrôles ratés.

Piqué /4 : La bonne nouvelle, c’est que Piqué est peut-être en passe de redevenir footballeur. La mauvaise, c’est que les menstruations de Shakira sont terminées et qu’il va devoir retourner au turbin. Pas évident pour jouer l’Euro.

Mascherano /5 : Javier, c’est le genre de mec qui t’encule en marchant et que tu remercies de te faire avancer plus vite. En plus, il se permet le luxe de balancer des lourdes depuis la ligne médiane sur coup-franc. Hyper classe.

Adriano /3 : Ce serait bien que t’arrêtes de faire des matches propres mais plats comme une Jane Birkin parce que du coup, j’ai rien à dire.

Busquets /3 : Quelques simulations, des coups de pute en douce, une belle technique, et des relances propres comme une rainette. Classic Busquets.

Xavi /5 : Pour retrouver Xavi à son meilleur niveau, il faut lui laisser 2 semaines de repos entre chaque match. C’est pas forcément compatible avec les exigences du haut niveau, mais putain que c’est beau quand il joue comme ça. Que l’Espagne gagne l’Euro, et qu’on lui file son putain de Ballon d’Or.

Iniesta /Fais moi un enfant : Les plus triviaux ne retiendront que sa passe magique pour Messi. De mon côté, je dois avouer que même le plus volontaire de mes poneys ne m’avait jamais procuré autant de plaisir. Les Basques ont d’abord tenté de l’arrêter en transformant son maillot en parachute et ses tibias en champ de ruines. En vain. Résignés, ils l’ont ensuite admiré tutoyer la perfection.

Pedro /4 : Bordel, mais pourquoi t’as pas joué comme ça tout au long de la saison ? Utile dans la construction, increvable au pressing, précis dans la finition. Très gros match de l’homme qui vit sous la menace de Don Quichotte à chaque sprint.

Messi /3 : Incroyable de facilité dans ses percussions et particulièrement maladroit dans ses transmissions. Un match à la j’t’emmerde qui aurait pu rentrer dans la légende s’il avait réussi à tromper Iraizoz après avoir éliminé la moitié de l’équipe adverse sur un rush en 2ème mi-temps.

Alexis /2 : Impressionnant dans ses prises de balle pendant 20 minutes, il a ensuite complètement explosé pour retomber à un niveau Robbenesque. Sale histoire.

Keita (pour Sanchez) /Non Noté : Luis Aragonés a quitté son siège en crachant par terre quand Seydou est entré en jeu. Bah ouais, jusque là, il n’y avait que des blancs sur le terrain et ça, ça lui plait à Luis.

Sex (pour Xavi) /Non Noté : Il gagne plus de trophées sur le banc du Barça qu’en étant capitaine à Arsenal. Habile.

Thiago (pour Pedro) /Non Noté : RAS.

Un grand merci à Luke d’avoir participé à cette parodie de journalisme. Si vous ne l’avez pas encore fait, allez lire son bilan de fin de saison, c’est bien plus intéressant qu’une interview de Patrice Evra.

Bon avec tout ça, le Barça enquille le 14ème et dernier titre de l’ère Guardiola. Je serais tenté de dire que ce n’est qu’une Copa, mais je ne vais pas cracher dans la soupe, préférant garder ma salive pour mes activités équestres. Alors oui, j’échangerai volontiers cette Coupe du Roi contre un championnat ou une Ligue des Champions, mais bigre, Pep qui part sur un ultime trophée, au regard de l’ensemble de son œuvre, c’est quand même foutrement beau.

Sur ce, il ne me reste plus qu’à répondre une dernière fois aux imbécilités que tu m’as glissées dans la fente.

La boite acacadémique

Le départ de Guardiola, réellement envisagé au mois d’octobre, comme il le prétend, ou dernièrement avec les échecs successifs de remporter la Liga et la Ligue des Champions ? (Julien Eliass)

En voilà une question compliquée. Syntaxement parlant.

Je viens d’emménager sur le Bassin d’Arcachon et je me demandais où il serait possible de faire des ballades à dos de poney, voire plus si affinité? (Thierry Reuland)

Si tu veux du poney bordelais à frange, dirige toi vers Arcachon ville. Si tu désires du poney plus bobo, va faire un tour du côté du Cap Ferret. Enfin, pour du poney dégueulasse comme je les aime, traine dans les campings un peu plus au Sud.

J’ai pas une seule idée de question marrante. Est ce grave? (Fabien Laigle)

Ça plutôt tombe bien, je n’ai pas une seule idée de réponse marrante.

Pourquoi Patrick Bruel? (Hristo)

Parce qu’il a le droit.

Pourquoi pas? (Liberté Capillaire)

Je ne l’avais pas vue venir celle-là.

C’est quoi ton pseudo dans Diablo III ? (Suisse)

J’ai beaucoup de vices, mais pas celui-ci. En plus, tu ne peux pas avoir de monture dans ce jeu. Impossible de se polir le chinois comme c’était le cas devant Zelda OoT.

Penses-tu que Pedro dépense toute son énergie en chevauchant des équidés, ce qui pourrait expliquer son niveau de jeu proche des chiottes du Camp Nou? (Ben Christophe)

Ce n’est pas une excuse. Regarde, j’ai monté tout le weekend et pourtant je suis pleine balle pour te pondre cette Académie d’anthologie.

Juste où et quand? (Berbère Leonard)

Quand des mecs posent des questions lourdes (en l’occurrence, Hristo et Liberté Capillaire), il y en a toujours un pour en remettre une couche encore plus indigeste. Aujourd’hui, c’est toi. Félicitations.

L’an prochain, les matches de Liga se joueront-ils sur des pelouses bleues? Est-ce le retour à la mode de la salsepareille? Et qu’en pense Gargamel Falcao? (blograna)

Dites les gars, vous avez pas un résumé de la finale à écrire au lieu de picoler le pinard de votre grand-père ?

Si un jour Pierre Menès se trouve une arrière grand mère qui a tenu le café de la gare à Barcelone, et que du coup le Barca devient un peu son club de cœur de son enfance, auras-tu envie de devenir supporter du Stade de Reims ? (Mèch)

Tu m’effraies. Vraiment.

La farandole de célébration du Barça, c’est un message caché pour faire venir Pastore l’année prochaine ? (Roland Gromerdier)

Non, c’est un rituel vaudou pour demander au dieu des transferts de faire en sorte que Keita se barre.

Tu jouais à Pokemon plus jeune? Si oui, tu lui faisais faire quoi à ta Ponyta? (Tristan Bourrepif)

Je n’ai, hélas, jamais eu de Gameboy. Il y a bien un étranger qui m’en avait promis une, mais j’ai eu beau aller dans les bois avec lui, j’en ai jamais vu la couleur. Sale histoire.

Tu préfères partager un de tes poneys avec Sergio Ramos au risque qu’il se trompe d’orifice et t’emmanche aussi dans le feu de l’action, ou avec Gourcuff au risque qu’il souhaite que tu l’emmanches ? (Brice Raoult)

Je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus : l’évocation d’un tel scénario ou le fait qu’un de mes lecteurs soit assez dégueulasse pour l’imaginer.

C’est fini pour le Barça. Tu me retrouveras pour le traditionnel bilan de fin de saison, mais même après ça, tu ne seras pas débarrassé de moi. J’ai en effet le bonheur de t’annoncer que, dans son immense mansuétude, le Che Fredac m’a confié le soin de noter les matchs de la Roja pendant l’Euro.

La bise Copanale.

Nando.

Ah merde, j’ai oublié de te dire, tu peux me retrouver sur Facebook.  Par contre laisse moi t’informer que tu me verras jamais sur Twitter. Y’a que les pédés et les taureaux qui vont sur Twitter.

Je ne vais pas non plus te laisser filer sans te recommander l’excellente page de la Blaugrana Académie co-animée par Hristo et mézigue. Il arrive même qu’on y parle football.

En parlant de Hristo, il est peut-être en train de se faire lustrer le dard par des filles que tu ne sauteras même pas en rêve, mais tu peux toujours le retrouver ici.

Et la bonne nouvelle, c’est que la Blaugrana a de nouveaux amis. Ils sont deux, jouent à touche-pipi sous la tente quand ils partent en camping, et rédigent l’excellent Blograna. Vas-y, ils ne mordent pas (sauf si tu leur demandes gentiment).

Horsjeu.net fête son anniversaire. L’Editeur Belhomme en est tout ému. Lis-le!

9 thoughts on “La Blaugrana Académie feat. Luke Seafer note Athletic Bilbao – Barcelone (0 – 3)

  1. Eh bon mon cochon, c’est du propre !!!

    Superbe pour une dernière les gars, un peu comme un gangbang final sur une plage grecque avec Olivia del Rio qui en foutrait plein partout.

    Les petits ont rendu à bel hommage au Pep et dommage que Jefecito n’ait pas planté un pion pour terminer la moustache d’Olivia en guise de cadeau d’adieu.

    La bise anale et prochain défi se faire tatouer la tronche du Jefe autour de la rondelle

  2. Le « sauvetage » de Pinto, j’ai vraiment cru qu’il allait réussir à se la mettre surtout.

    Ce match était d’un ennui terrible, un peu comme un parcours du Stade Brestois en coupe, dès le début tu sens ce qu’il va se passer, 0 suspens, chirurgicalement c’est propre, mais ça manque de fun.

    J’espère juste que Pedro fera un bon Euro (mais pas trop, faudrait pas que l’Espagne gagne) histoire qu’il garde ses chances d’aller à la coupe du monde et que les pigistes de Maxifoot (qui j’espère sera mort d’ici là mais bon) puissent titre  » Pedro va au Brésil « .

  3. Cher Nando, trouves-tu normal que l’on sanctionne un joueur de Water-Polo qui enlève son maillot pour fêter un but ?

  4. Moi les cacas de lendemain de cuites sont pénibles. Collants, récalcitrants,en plus du genre qui s’en va pas en une fois.

  5. La vie est belle, on aura le droit aux comptes rendus des activités équestres de Nando même pendant l’Euro

  6. Fernando, franchement, tu es arrivé cette saison, et pas de ldc ni de liga, comme un symbole de Lionnel Jospin peux-tu stp, te retirer?

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