La Blaugrana Académie note Valence-Barcelone (1-1)

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Un récit dantesque pas fait pour les édentées.

Fernando Nandrolonas

Salut (Hannibal) lecteur ! Je suis de retour après une petite semaine de break. Je dois te l’avouer, tu ne m’as pas vraiment manqué.

Avant que tu ne me traites (à raison) de feignasse, je tiens à te préciser que cette coupure était essentielle à mon développement personnel et professionnel. Il fallait que je fasse le point sur ma vie, sur mes agissements, sur ma volonté de contribuer à rendre le monde meilleur afin que cessent les inégalités et la guerre. Non je déconne, j’étais parti visiter Hristo à Sofia. Et laisse moi te dire que depuis qu’il occupe son nouveau poste il s’ennuie pas le bougre. Techniquement parlant, il passe ses journées à se faire aspirer le nœud par des avions de chasse qui auraient largement leur place dans la section  » barely legal  » de ton site de p0rn préféré, tandis que ses soirées sont consacrées à la copulation sous cocaïne.

En plus, Hristo, c’est un mec qui fait croquer les copaings. Un des professeurs de l’ESP étant absent durant la période de mon séjour, le beau moustachu m’a généreusement offert de le remplacer. L’intitulé du cours était  » Fellation en conditions olfactives extrêmes « . Je devais donc apprendre à ces jeunes demoiselles à donner de leurs bouches alors que l’organe viril fleure bon la crevette laissée à l’air depuis 15 jours. Tu le sais, l’olfaction ça me connait. Du coup je leur ai organisé un petit blind test, sorte de dégustation à l’aveugle durant laquelle elles ont pu se familiariser avec mes différentes fragrances corporelles avant de s’initier à mon Saint Vergeron, fromage de bite millésimé et fermenté en fut de slip souillé depuis 1985. Autant te dire que je me suis régalé. Elles, un peu moins. Par contre elles sont dorénavant capables de pomper une charogne de bouc sans même un haut-le-cœur (à ce sujet, tape  » haut-le-cœur  » sur Google et regarde la deuxième réponse).

Bref, avec tout ça, on n’a pas pu se mater le match contre Villarreal. Pourtant on s’était trouvé un petit bar sympa qui diffusait la rencontre. Mais t’as déjà essayé de regarder du foot alors que t’es en train de boire du champagne entre les loches d’une catin assise sur ton mandrin ? Pas évident. Du coup, on n’a pu  » profiter  » que du dernier ¼ d’heure. Je mets  » profiter  » entre guillemets parce que putain, c’était nul à chier. Brouillon, fébrile, stérile, inoffensif, stéréotypé, tout le monde attendant un exploit d’un Messi peu en forme en ce moment, j’ai cru revoir le Barça version 2007-2008. Ces 15 dernières minutes du match au Madrigal étaient le communsymbole de l’impuissance des Blaugranas à l’extérieur cette saison.

Si j’étais un grand analyste du football, je te sortirais un truc hypertinent (contraction de  » hyper  » et de  » pertinent  » pour ceux qui suivent pas) pour t’expliquer pour quoi les Catalans ne sont plus aussi impériaux cette saison. Je te balancerais pêle-mêle la fatigue physique, la lassitude mentale après 3 saisons à tout rafler, les blessures, la méforme de certains joueurs ou la compréhension par les adversaires du schéma tactique à adopter pour rendre le jeu de passes barcelonais inefficace. Mais je ne suis pas un grand analyste du football, je m’abstiendrai donc de développer tout cela. Reste que ce Barça ne fait plus peur, et qu’il est forcément plus facile pour les équipes qui le reçoivent de jouer avec l’espoir de prendre 3 points plutôt qu’avec l’appréhension de prendre 5 pions.

Avec tout ça, le Real s’envole tranquillement vers le titre, et je ne vois pas trop ce qui pourrait les empêcher d’atteindre leur objectif. Reste donc à les fesser lors du deuxième Clasico de championnat, histoire qu’ils aient le triomphe un peu plus modeste, à remporter la Ligue des Champions (même si je commence à avoir de sérieux doutes) et à gagner la Copa histoire de bien figurer cette saison.

C’est donc dans ce contexte un peu merdique que le Barça se déplaçait à Valence pour jouer la demi-finale aller de cette Copa. Les poulains d’El Piojo trainent un peu des pieds en championnat, nous faisant gracieusement cadeau de la deuxième place, mais vu qu’ils nous avaient sérieusement emmerdés en septembre je me méfiais de la tournure que pouvait prendre la soirée.

Mon intuition ne m’a pas trompé. Je sors vers 20h30 afin d’aller mater le match dans mon établissement de débauche favori. Pensant avoir raté le bus, je songe tout d’abord à rentrer chez moi me faire une soirée raviolis en boite-mypornmotion avant de me raviser et de me décider à marcher jusqu’au pub malgré une température avoisinant celle du vagin d’une none frigide. Après avoir parcouru 50 mètres, le bus me passe devant la gueule, normal. Arrivé à destination, je constate que le lieu est rempli de hipsters dégueulasses et de pétasses célébrant un anniversaire mais se refusant tout de même obstinément à souffler ma grosse bougie. Dépité, je m’attable face à l’écran et suis bientôt rejoint par un supporter barcelonais au charisme proche de celui de Jean-Pierre Chevènement, période coma. Ce tocard fait semblant de ne pas me reconnaître et se commande un demi-pêche suivi d’un coca-light tandis que je m’enquille mes trois pintes de Guiness réglementaires.

Écœuré par les bonnets oranges des hipsters, les cris stridents des pétasses, la tendance de mon voisin de table à déguster le contenu de son nez, et la tournure du match, je ne demande pas mon reste et ressors dès le coup de sifflet final affronter un froid plus mordant qu’une meuf taillant sa première pipe, pour enfin regagner ma garçonnière et écrire ce torchon.

Bilan de la soirée : deux orteils amputés, des engelures aux testicouilles (rapport que j’ai un trou à l’entrejambe de mon futal), et un match nul.

Les compos

Faut que ça Valence, en rythme et en cadence, faut qu’à chaque fois que j’y pense, ça me mette en transe. (Ce titre m’a été amicalement cédé par Tragédie, qu’ils en soient remerciés)

 

Avec le 4-2-3-1 qui va bien, ce qui nous donne :

  • Diego Alves dans les putes.

  • Miguel à droite, Rami – Ruiz au centre, Mathieu à gauche.

  • Banega et Albelda à la récupération.

  • Piatti milieu droit, Jonas milieu milieu, Jessica Alba milieu gauche.

  • Soldado seul qui pointe.

 

Et à Barça, quoi de neuf ? (ce titre m’a été amicalement cédé par sofoot, qu’ils en soient remerciés)

Pep nous gratifie d’un 4-3-3 sans Xavi (sur le banc) ni Iniesta (blessé). On obtient donc :

  • Pinto dans les bois

  • Une défense Puyol – Piqué – Mascherano – Abidal.

  • Un milieu Busquets – Sex – Thiago.

  • Une attaque Cuenca – Messi – Alexis.

 

Le match

Pas de fioritures côté Chés, on procède en contre en passant par les côtés (essentiellement à gauche) ou en cherchant Soldado dans la profondeur. Une fois que c’est fait, on essaye de rester haut pour gêner la relance blaugrana et on coupe les actions en faisant pas mal de fautes. Simple et efficace.

Le Barça se présente dans un 4-3-3 assez stricte, avec deux véritables ailiers chargés d’étirer la défense. Sex et Thiago sont chargés de distribuer le jeu, Messi ne décrochant que pour prendre de la vitesse et non pour participer à l’animation au milieu du terrain.

Deux problèmes majeurs : le manque d’appuis à la relance et le réalisme Darchevillien des attaquants barcelonais. En ce qui concerne le premier point, ni Sex ni Thiago ne semblaient décidés à faire le boulot de relayeur qu’effectue habituellement Xavi. Du coup les défenseurs se sont souvent retrouvés contraints de jouer latéralement puis de balancer devant une fois bloqués sur les côtés. Le jeu manquait donc clairement de fluidité, handicapé qui plus est par un nombre incroyable de maladresses.

Concernant le manque de réalisme de la ligne d’attaque, il est sans doute à mettre sur le compte d’une fragilité mentale flagrante lorsque l’équipe est en déplacement. La fatigue physique n’arrangeant rien, le résultat est à la limite du déplorable. C’est encore un défenseur qui marque ce soir. On peut voir le verre à moitié plein en se disant qu’il est bien que tout le monde participe à la fête et que marquer sur coup de pied arrêté est une nouvelle arme à notre arsenal ; ou le voir à moitié vide et constater que nos attaquants sont atteints de Davidivillaïte aiguë dans une période où l’équipe a besoin du moindre but.

Au final le match fut très intense physiquement, avec beaucoup de duels, mais relativement déplaisant à regarder du fait du peu de jeu développé et d’un nombre de fautes élevé qui ont totalement haché le jeu.

 

Les buts

27ème minute : Mathieu est lancé dans le dos de Puyol. Il centre en retrait pour Jonas qui envoie une frappe de baleine (désolé) dans la lucarne.

35ème minute : Corner tiré par Sex pour Puyol au second poteau. Le capitaine s’élève et rabat le ballon de la tête dans les buts d’un Diego Alves un peu hésitant.

 

Les notes

Les piliers de bar

Pinto /2 : Franchement, je peux pas mettre la moyenne à un mec qui aurait pu flinguer son équipe avec une sortie plus hasardeuse qu’un pet pendant une gastro et une main (tout à fait volontaire selon moi) hors de sa surface. En plus son jeu au pied a été à la limite du déplorable.

Puyol /4 : A la ramasse en première mi-temps où il a été mis en difficulté par le tandem Alba – affreux rouquin, il se rattrape en égalisant et en sortant le grand jeu lors de la seconde période, avec en point d’orgue une remontée de balle ponctuée par deux roulettes un peu moches mais efficaces.

Piqué /3 : Il a fait le boulot, sans plus. Il m’a tout de même paru un peu lent. Faudrait peut-être qu’il arrête de faire des bouffes avec Planus et Gignac.

Mascherano /4 : Dans son enfance, le petit Javier était le souffre-douleur de ses camarades, celui qu’on enferme dans un casier ou à qui on savate les couilles juste pour le plaisir. Maintenant il se venge en martyrisant les imprudents qui ont l’audace de venir jouer dans sa zone. En bonus, il s’offre des remontées de balles inspirées et ultra-propres.

Abidal /3 : Éric semblait un peu perturbé. Contrôles ratés, passes foirées, conduite de balle bancale. Offensivement, ce n’était pas trop ça, malgré une bonne frappe détournée par Diego Alves. A sa décharge, il s’était fait aguicher par Adil Rami avant de rentrer sur la pelouse. Quand un mec avec du mascara te propose un plan Fucking Blue Boy juste avant une rencontre, t’es forcément un peu perturbé. Ça ne l’a toutefois pas empêché de faire le boulot défensif proprement.

Busquets /3 : Bien présent quand le jeu s’est durci, il a pris des coups et en a donné pas mal. Un peu éteint sur les phases de possession, comme l’ensemble du milieu de terrain blaugrana.

Sex /2 : Après s’être fait défoncer l’arcade sourcilière par le roux, il a joué avec un bandeau qui le rendait aussi laid que Cuenca. A part ça il a fait un match de merde, participant peu à la construction et à la relance.

Thiago /1: Le jeune sort toujours le même match : solide techniquement mais incapable de prendre le jeu à son compte. Il a campé à 35 mètre des buts, espérant trouver la faille par une passe géniale ou un dribble incisif. Raté. (remplacé par Jonathan à la 80ème minute)

Alexis /1 : Y U NO SCORE ? Très peu à l’aise dans une position d’ailier pur, il n’a quasiment rien réussi, et surtout pas ses deux face-à-faces avec le gardien adverse. Match à oublier. (remplacé par Alves à la 63ème minute.)

Messi /2 : Beaucoup se sont plaints que le Barça se voyait refuser beaucoup de pénalties cette saison. Bah oui mais quand on les obtient, Messi les rate, alors à quoi bon. L’Argentin manque de confiance et ça se voit. Outre son penalty manqué, il est souvent allé s’empaler sur la défense et a oublié de lâcher le ballon. Il a tout de même été le plus gros danger pour la défense valencienne.

Cuenca /0 : J’aurais pu lui mettre 1 pour son slalom aux abords de la surface et sa passe vers Alexis, mais vu que le Chilien n’a pas planté, c’est resté inutile. Cuenca est officiellement professionnel. Il s’est donc fait professionnellement déglinguer par Mathieu, a raté professionnellement ses passes, n’a professionnellement pas réussi un débordement, et a professionnellement disparu dès la demie-heure de jeu. (remplacé par Tello à la 87ème minute.)

 

Les buveurs occasionnels

Alves (pour Alexis) /Non noté : Rentré en tant qu’ailier, il a apporté sa vivacité et a bien combiné avec Messi. Il aurait pu devenir le héros du match si les poteaux avait été ronds. Wait…

Jonathan (pour Thiago) /Non noté : Encore une fois je n’ai pas trop pigé où il était censé jouer. Je crois que lui non plus. Rentré au moment où le match ne ressemblait plus à rien, il a perdu les deux ballons qu’il a touchés.

Tello (pour Cuenca) /Non noté : Il a pu se dégourdir les jambes en calant une accélération.

Les buts, sur fond de makina, Catalogne oblige. Egalement disponible l’analyse du Footballologue et les notes du Valencien El Piojo.

 

La boite acacadémique

T’as eu une semaine pour m’envoyer du courrier et que dalle ? Branleur ! Du coup, pas de boite acacadémique pour cette fois. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi même.

La bise Copanale

Fernando.

 

Ah merde, j’ai oublié de te dire, tu peux me retrouver sur Facebook.  Par contre laisse moi t’informer que tu me verras jamais sur Twitter. Y’a que les pédés et les taureaux qui vont sur Twitter.

Je ne vais pas non plus te laisser filer sans te recommander l’excellente page de la Blaugrana Académie co-animée par Hristo et mézigue. Il arrive même qu’on y parle football.

En parlant de Hristo, il est peut-être en train de se faire lustrer le dard par des filles que tu ne sauteras même pas en rêve, mais tu peux toujours le retrouver ici.

Et la bonne nouvelle, c’est que la Blaugrana a de nouveaux amis. Ils sont deux, jouent à touche-pipi sous la tente quand ils partent en camping, et rédigent l’excellent Blograna. Vas-y, ils ne mordent pas (sauf si tu leur demandes gentiment).

12 thoughts on “La Blaugrana Académie note Valence-Barcelone (1-1)

  1. On se permet cette dégueulasserie alors qu’on a sauté le déplacement au Madrigal ?

    Comme disent les anglosaxophones « You, seriously need to get laid ».

    Match pourri, et je me gausse de ceux qui comparent le caniche à Maradona. Bordel, il a le charisme d’une loutre sous amphétamine. Quand tu n’as pas de réussite devant le but, tu passes la balle. Il peut con-paraître sur le couverture du « Time », tu arrêtes de te prendre pour Maradona.

    Maintenant, les chauve-souris ont de l’espoir au match retour. On ne fait peur à personne. C’est effrayant…

  2. Natalia, Yevlena et Boule de Poils te font la bise. D’ailleurs le testeur de Yelevna a viré au bleu le lendemain de ton départ.

    PS : t’as oublié ton fouet et tes menottes dans la Seat Marbella. Je t’ai renvoyé le tout par Bulgaria Postal, tu devrais recevoir le tout d’ici un mois ou deux.

  3. Sévère avec Cuenca je trouve! Le seul qui a tenté de dézinguer la défense ché devant…

  4. yanaldo>Oui je suis dur avec Cuenca, mais il m’a gonflé. J’ai rien marqué sur lui lors de ma prise de notes si ce n’est un « Cuenca=PD » autour de la 40ème minute. Du coup…

  5. Pour paraphraser Mernard Borlino, très belle intro j’ai bandé !

    Eh bin mon salaud, autant te dire tout de suite, le match m’a laissé de marbre, heureusement mes ami pornhub pâtes à la carbonara étaient là!

    N’empêche que tu as bien du te marrer en revoyant le père Hristo ! Ton calbute sans souvient encore gros dégueulasse. La prochaine fois, n’oublie pas les vidéos, ça nous permettra de nous occuper quand l’équipe se la joue grosse pucelle…

  6. Merci les poulets!

    Colodrado fait parti de son nom complet. Ça doit le faire marrer. C’est trop un gangster des Etats-Unis d’Amérique.

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