La Breizhou académie note Rennes-Marseille (0-2)

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Roazh Takouer est un peu désabusé.

Dans une trilogie classique, le deuxième épisode est toujours le plus tragique. Le dénouement du premier épisode fut positif. Par le but de Boukari, l’effectif rennais avait prouvé suffisamment de maitrise de la force pour entretenir le nouvel espoir, tandis que le retour de Captain Kader permettait la refonte d’une communauté solidaire et vigilante, autour d’un anneau dont elle tient à préserver la virginité.

Les méthodes viriles mais correctes des Montpellierains devaient donc précéder l’intrusion d’une bande plus virile et moins correcte, symbolisée davantage ces derniers temps par Brandao que par son Commandante. Qu’il s’agisse de la base écho ou de la forteresse de For-le-Cor, le but allait encore etre de préserver une position face à une armée dont la force pure est intrinsèquement supérieure, et qui se devait de réagir après une défaite cuisante obtenue la semaine précédente.

Roazh Takouer se servit un nouveau verre de Jack Da, mais refusa de livrer la moindre prédiction. « Aléas, jack-da et c’t – hips- tout » affirma-t-il en levant son verre à la gloire du peuple Rouge-et-noir. Quoi qu’il en soit, le 0/0 aurait été un bon résultat, puisqu’il maintenait un concurrent potentiel à une distance très raisonnable.

 

Vu les caractéristiques similaires, et suffisamment décriées des deux équipes, il était sûr que le combat allait être mental avant d’être tactique. Et si chacun des deux protagonistes présentait une situation presque opposée à celle de son adversaire, les zones d’ombres étaient fortes pour l’un comme pour l’autre.

Les Marseillais venaient de concéder une défaite inquiètante sur le fond face à un concurrent direct. Il n’y avait en soit pas de quoi paniquer, dans la mesure où elle mettait simplement fin à une série de 8 matchs dont 6 victoires sans défaite. Sauf que l’équipe olympienne ne devait pas uniquement se relever de cette contre-performance sportive, mais elle attaquait également le match affaibli par un contexte extra-sportif « violent » et se posait également la question de ses priorités vu l’ogre qui l’attend mardi.

Côté rennais, en revanche, tout semblait positif avant le coup d’envoi, si ce n’est les indisponibilités inévitables (Apam et Marveaux) et celle plus récente et, véritable mauvaise nouvelle, de Brahimi. Il restait tout de même à voir comment cette équipe allait gérer ses récents succès, supporter la pression augmentant chaque semaine, et si le seul souci mathématique n’allait pas peu à peu perdre du terrain sur l’envie de faire taire ses nombreux détracteurs.

 

Côté rennais, une seule titularisation surprise, celle de Stéphane Dalmat au milieu dans un 4/3/3 classique. Mandjeck retrouve sa place sur le banc, et Lemoine la conserve.

Côté marseillais, on joue plus la carte de l’audace en alignant Cheyrou et Lucho au milieu. M’Bia retrouve sa place préférée de numéro 6, Heinze passse dans l’axe et Taiwo est titulaire.

 

Ar matc’h

 

Un premier quart d’heure où la possession est rennaise, et la maîtrise également. Mais déjà l’OM a l’occasion de se montrer dangereux sur quelques contres, là où les Bretons peinent à approcher du but de Mandanda et s’en remettent à quelques tentatives éloignées. La principale menace se nomme André Ayew, ce qui était déjà prévisible, et se confirme lorsqu’un bon centre du Ghanéen est repris de la tête par Loïc Rémy.

Les Rennais n’ont pas seulement concédé une ouverture du score sur ce coup. Tout d’abord, cette équipe n’a toujours pas montré qu’elle était capable de renverser un match. À chaque fois que les Rouges et Noirs ont concédé l’ouverture du score, la défaite était au rendez-vous même lors de la seule fois où ils étaient pourtant parvenus à égaliser (Auxerre, 2-1). Face à un adversaire comme Marseille, 2e meilleure défense du championnat, la possibilité de ne pas pouvoir revenir au score était évidemment très forte. Surtout que la maitrise du jeu du 2e du championnat était très stérile.

L’envie était pourtant là, on ne peut accuser cette jeune équipe d’avoir coulé. Il lui manque juste un truc : le talent offensif. Un gros truc quoi.

 

On pouvait espérer que la Sainte Chattoune nous accueille encore les bras grands ouverts, mais il n’en sera rien. Pas de frappes contrées qui prennent Mandanda à contre-pied, pas de pénaly sifflé sur la seule action litigieuse dans la surface, pas non plus d’expulsion qui aurait pu être mérité au moins pour M’Bia qui a confondu Dalmat avec un paillasson. Et malgré une belle occasion de M’Vila, puis de Danzé, les occasions marseillaises se multiplient et on est plus près du 2/0 que du 1/1. Ce qui finit par arriver.

 

Le match n’est plus seulement tué par ce deuxième but, la maitrise change de camp et il faut encore une intervention de la barre, comme à peu près chaque semaine, pour éviter le 0-3 qui aurait fait quand même mauvais genre pour la meilleure équipe à domicile du championnat.

Pas grand chose d’autres à dire sur ce match. Le stade rennais n’a pas manqué d’envie, il a manqué tout au plus de réussite, contrairement aux semaines précédentes, et a montré des lacunes dans le jeu qu’on lui connaissait déjà. À peu de choses près, ce match ressemblait aux dernier de 2010 à la maison : une maitrise collective réelle, mais une incapacité à approcher du but adverse. La grosse différence étant que Marseille est nettement supérieur à VA et à Monaco et qu’en ouvrant le score rapidement, ils se sont mis presque définitivement à l’abri.

 

La saison est encore longue. À 11 matchs de la fin, cette défaite fait un peu mal au moral, mais devrait surtout réfrêner quelques ardeurs. Néanmoins, même la possibilité d’un titre n’est pas à écarter définitivement. Le LOSC a tout de même une autoroute devant lui, et s’il tient bon, ce n’est pas nous qui pourront l’inquiéter. Cette équipe aura tout de même eu le mérite de nous y avoir fait croire début mars, ce qui n’était encore jamais arrivé.

Le podium reste encore jouable, même un mauvais résultat à Gerland ne nous en écartera pas définitivement. On risquera certes d’en être exclu pour au moins une journée, mais à la condition d’assurer dans le calendrier plus modeste qui nous attend en avril, cet objectif reste accessible.

 

Les gars du Stade

 

Douchez 4/5 : Ne ramène pas de points ce soir, mais évite une grosse fessée déculottée. Il va peut-être quand même falloir envisager de faire une exception à notre politique salariale pour le garder. Sans lui, c’est sûr qu’on reste pas deuxième ce soir.

 

Danzé 2/5 : Difficile de mettre 1/5 à un joueur qui se bat autant et parcourt des kilomètres. Même si on aurait préféré qu’il en fasse moins mais qu’il réussisse mieux ses centres. Défensivement, il n’a pas réussi à tenir Ayew, mais ne sera pas le dernier. Puis la semaine prochaine, ce sera juste Lisandro Lopez à contenir.

 

Kana-Biyik 2/5 : Est un peu la grosse déception de la soirée aux yeux de la Breizhou, qui pensait que Jean-Mamelle allait se révéler aux yeux des Olympiens. Ben non, un beau retour sur Jordan Ayew ne sauve pas vraiment sa prestation décevante. Surtout qu’il se ridiculise quelques minutes plus tard sur le dernier but. Mérite quand même deux parce qu’il aurait pu obtenir un pénalty, et donc donner une occasion digne de ce nom à un attaquant rennais. Pas le moindre des mérites.

 

Mangane 2/5 : Le duel de poètes qu’on pouvait attendre avec Brandao a finalement été remplacé par un autre avec Dédé le Gitan. On l’a plus vu que son compère Jean-Mamelle, et si après ce match, certains maintiennent encore que c’est le boucher-tueur de la ligue 1, Antoine Kombouaré les invite à retirer la merde qu’ils ont dans les yeux, et la Breizhou à arrêter de regarder les défenseurs olympiens avec des oeillères.

 

KTC 2/5 : Sa détermination sur ses premiers duels avec Rémy faisait plaisir à voir, mais ce dernier le surprend au moment où il faut pas. Pour la première fois de la saison, on avait l’impression que ses centres étaient plus menaçants que ceux de Danzé. Même s’il n’y avait jamais personne pour les couper.

 

M’Vila 3/5 : Précieux dans la récupération, se procure la meilleure occasion rennaise de la partie, mais transmettait moins de bons ballons que d’habitude. Les conséquences de l’incertitude qui plânait autour de sa participation au match ? Quoi qu’il en soit, il n’était pas étonnant qu’il soit le seul titulaire en équipe de France sur le terrain. S’il était à Marseille, il n’y aurait pas grand monde pour aduler Lucho vu sa classe.

 

Tettey 1/5 : où ? On t’a pas vu hier. Tu as un mot de tes parents pour expliquer cette absence ?

 

Dalmat 2/5 : Titularisation mystérieuse, début de match affligeant où son principal fait d’arme aura été d’avoir fait mal à Ayew et donc de le rendre discret quelques minutes. Alors qu’il apparaissait comme étant le maillon faible, il a pris de l’envergure au fil des minutes, au terme de quelques percées intéressantes mais qu’il n’arrivait jamais à exploiter intelligemment. On l’aura même vu tirer correctement un coup de pied arrêté. Un joueur curieux, principal danger au milieu hier pour l’adversaire, mais avec pas mal de gestes vidéogagesques durant la partie. Sorti à la 57e. Sorti sans doute après aussi.

 

Boukari 2/5 : Joueur de plus en plus symbolique. En fait trop en début de match en tentant de tirer à chaque fois qu’il aperçoit le but adverse, aucune frappe cadrée donc, et porté disparu plus tard au fil de la rencontre.

 

Leroy 3/5 : Au moins, il fait plaisir à voir. Son lob aura été l’autre geste rennais de la soirée. Avec Grégorini, ça aurait effectivement pu finir au fond. Sorti à la 62e.

 

Montano 1/5 : Attaquant sans talent, et totalement inoffensif hier. Lui aussi résume bien l’attaque rennaise. Sorti à la 76e.

 

Les entrées en jeu

 

Lemoine – 57e – 3/5 : A nettement amélioré son jeu long et nous a offerts quelques belles transversales vers Danzé. Ce qui sera assûrement très utile quand Romain retrouvera sa qualité de centres, partie avec Tettey hier, et quand on aura un attaquant susceptible de les reprendre.

 

Kembo – 62e – 1/5 : Est rentré pour se préparer à être utile la semaine prochaine. Nous ne voyons pas d’autres explications. Et pourquoi, gast, faire sorti Pépé Jéjé alors qu’il était devenu le seul joueur intéressant en première ligne ?

 

Camara – 76e – Non noté : Faire sortir Montano était logique puisqu’il n’était jamais entré dans la partie. Mais au final est-ce qu’un Verhoek aurait pas été plus utile en apportant un peu de présence dans la surface ? Avec la ligne Camara-Boukari-Kembo, on voyait mal comment on pouvait seulement les inquiéter. Le duel physique avait en tous cas été définitivement abandonné.

 

Les autres apparitions

 

Fanni Non noté : En fait, ça ne nous a fait ni chaud ni froid de le revoir. Il a plutôt bien tenu son couloir, tant mieux pour lui.

 

M’Bia 3/5 : Nous a déçus en ne tirant pas assez dans les tribunes contrairement à ses matchs habituels Route de Lorient. A essayé de nous rendre deux services, en faisant faute sur Kana-Biyik d’abord dans la surface, puis en tentant d’achever Dalmat ensuite. Raté, à chaque fois. Mais l’intention était plutôt louable. Va enfin jouer à Manchester, et fera probablement tout pour se faire remarquer. Espérons pour lui que Ferguson soit plus attentif que Turpin.

 

La place de leader 0/5 : Et merde… La coquine nous fait croire la semaine dernière qu’on va conclure, mais en fait non parce que les Marseillais ont décidé de nous faire chier jusqu’au bout en ratant le match qu’il faut pas, et en se mettant à jouer au foot là où il faut pas. Le palmarès du Stade en championnat s’apprête donc à rester aussi puceau qu’un gros membre.

 

 

19 thoughts on “La Breizhou académie note Rennes-Marseille (0-2)

  1. j’ai surtout remarqué que ce qu’il faisait notre force auparavant fut notre faiblesse hier soir .Et sinon , a quand un vrai buteur ?Depuis le départ de bangoura post mercato estival, y a plus personne .

  2. Mbia en mode superman, ça méritait quelquechose quand même…on s’en sort bien sur ce coup là

  3. Attaque sans talent et inoffensive…

    t’as pas préparé ton cerveau mentalement au match du Stat’, fallait lui dire que Rennes c’est Messi Villa Pedro !

    Parce que là avec Soumah et Touré il va faire un burn-out…

    Sinon c’est vrai que c’est ce qu’il a semblé manquer à Rennes, Dalmat n’ayant pas servi à grand chose, Boukari ayant tenté n’importe quoi, et Montano qui a cherché à avoir son carton, avec succès.

    Il faut payer pour apprendre.

  4. « un 0/0 aurait été un bon résultat »
    La mentalité rennaise mise en lumière reflétant l’ambition des 3/4 des clubs de L1 au coup d’envoi d’un match

  5. Autres apparitions:

    Les coups de pieds arrêtés Rennais 1/5: on a vraiment besoin de trouver un vrai tireur… 1 point car Lemoine aurais suivrait un entraînement dans ce domaine avec Pagis!

    Le public marseillais 5/5: Lui aussi nous a mis la misère du début à la fin. Apothéose quand les commentateurs s’arrêtent de parler alors que le public chante « Rennais va n**** ta m**** sur la cane-canebière ». Et pourtant le stade était rempli…(je sais facilité d’expat que de se plaindre devant sa télé, enfin son streaming)

  6. Autre notation:

    Le public rennois: 0/5
    On savait que la capitale a le sens de l’hospitalité mais à ce point là: quand on voit le nombre de marseillaises qui se lèvent sur le 1er but alors qu’elles sont en plein « kop » rouge et noir… C’est pas pour nous conforter dans notre statut de meilleur public breton, mais on n’avait pas entendu les sudistes chez francis en décembre dernier. Et le score n’est pas une excuse. Va falloir se sortir les doigts amis rennois!

  7. « une série de 8 matchs dont 6 victoires sans défaite »

    J’attends de voir à quoi ressemble une victoire avec défaite.

  8. C’est un effet secondaire du Jack Da’ les soirs de défaites (enfin les lendemains du coup mais avec ces matchs en décalé on sait plus trop).

    Ca met les mots dans le mauvais ordre, il fallait lire « une série de 8 matchs sans défaite dont 6 victoires »

  9.  » une série de 8 matchs -dont 6 victoires- sans défaite  »

    J’attends de voir à quoi ressemble un commentaire -pertinent- de Schattenmann..

  10. Ouais bah, en voyant Le Lay l’autre jour de la semaine dernière chez Praud de balle, Douchez a déjà fait ses valises.

    En essayant d’écouter les encouragements rennais (pas rennois, con) je me disais aussi que les Pinault boys pouvaient aussi compter sur ce que la Ligue veut depuis longtemps : un public pépère jamais vener, qui n’en a rien à foutre de se faire violer à domicile par de méchants gitans. Pas un mot de réprobation.
    Souffre et tais-toi, devise maison.

  11. @Yoyo : c’est normal car les marseillaises n’étaient pas admises chez nous en décembre, décision de Monsieur Hortefeux s’il te plait.

    Il devait y en avoir certainement mais ils étaient bien cachés parmi nous alors,au risque de se retrouver a poil en train de longer les bords de Seine a 3h du mat’.

  12. C’était un bopn match de Première Division, le résultat est donc logique. C’eut été un match de Ligue 1, Rennes aurait eu ses chances. Et y’a des soirs où il vaut mieux passer au Jim Beam plutôt que de se fixer sur le Jack Da’…

  13. Wé, désolé pour cette histoire de victoires sans défaite qui a perturbé un sûrement bon indic du comité. ça s’appelle mettre la charrue avant la beu. Merci à ceux qui auront expliqué. ça apprendra au service mise en ligne à mieux me relire, surtout après une défaite – sans victoire donc – à domicile.

    Sinon, on va pas découvrir aujourd’hui qu’on a un problème sur cpa (même si hier, notre meilleure occaz du match est sur cpa) et que chaque année les Sudistes de Redon, d’Auray ou de Vendée débarquent RDL pour voir une fois dans l’année le club de leur coeur. On les entendra moins l’année prochaine, vu qu’on ne perdra pas le match et pis c’tout. De toutes façons, d’ici quelques générations, on en parlera plus trop de ces footix qui se sentent pousser un accent provençal quelques heures avant le match. Dans quelques années, notre hostilité ira plutôt envers ceux qui viendront RDL juste pour montrer leurs beaux maillots côtés en bourse.

    Après, que les meilleurs supporters rennais soient dans les bars au lieu d’être au stade, c’est un problème qu’on ne pourra pas éviter tant qu’on servira de la bière sans alcool à la buvette.

    @ Pedro,
    J’ai pas voulu charger Dalmat, parce qu’il était quand même le seul joueur rennais à pouvoir gagner ses duels, même si c’était généralement à l’aide de contres. Pourtant Dieu et mes camarades savent à quel point j’étais horripilé après chacune de ses pertes de balles.

    @ Jean-Louis
    Ouais, j’ai vu, et je ne m’y étais effectivement pas préparé. Le trio Poyet-Touré-Soumah fait effectivement flipper, mais seulement ses supporters.

  14. Pour Dalmat le souci est bien dans ce que tu dis Roazh : les pertes de balles. Si il arrivait à lever la tête et faire une passe correcte comme papy Jéjé et M’vila, il pourrait débloquer des situations (dans ses bons jours).

    En première mi-temps vendredi, je pense que c’est le rennais qui a le plus apporté le ballon vers l’avant car il a fait de bons déplacements et s’est bien rendu disponible. Après il a reçu le ballon, et là c’est le drame…

  15. Les supporteurs de l’OM en dehors de PACA ne sont pas tous des footix, sinon considerons que de Bamako a New York le monde est rempli de footix, que ce furent des footix avant l’heure car en jullet 98 ils avaient deja connu:
    -la jubilation supreme de gagner cette coupe que jamais vous n’avez jouee (pardon, coup bas),
    -la dechirure de la relegation administrative,
    -la frustration de la promotion annulee pour raisons financieres,
    -l’humiliation incontestable que represente une saison commencee avec l’attaque camara becanovic ou mieux une charniere Franscheschini Malusci et terminee avec une defaite huit zeros chez le petit ersatz
    -la stupefaction de se voir depasser par Lens et Metz dans le sprint final

    Ce resume succint qu’arbitrairement nous ne ferons pas remonter plus de 5 ans avant la coupe du monde attirbue a la fidele diaspora tous ces sentiments footballistiques incomparables qui auront contribue a construire une relation d’amour avec ce club bien avant l’ere Jacquet en selection, preuve irrefutable que les supporters marseillais ne sont pas des footix.
    Ben oui, sur les millions a aimer le club, pas tout le monde en connait l’histoire par coeur, pas tout le monde ne parle provencal, pas tout le monde a assiste a OM Forbach mais seuls contre tous, honnis et decries, nous sommes fideles parmi les fideles, sans honte ni de se faire traiter de footix (un peu agaces) ni d’assister a un match de son club de coeur une fois tous les 40 ans (quand l’Om viendra jouer a moins de 30.000km d’ici), sans honte de se lever et de chanter au stade meme au milieu des papis raleurs et des familles bon genre…
    Oui pas de honte pour vous non plus au Stade de la Route Lorient, ne vous souvenez vous pas des travees de Old Trafford, de Anfield Road ou de je ne sais plus ou qui resonnerent quelque temps Marseillais, meme le parc, quelques fois, a laisser chanter les bleus et blancs.

    Alors concentrez vous sur votre ambiance, les gars zont rien casse, zont tape personne, on dirait que tous les franchoillards sont complexes face au meilleur public du meilleur club du pays.

    SINON J’ADORE cette academie

  16. Quel plaisir de te relire Hamada !
    Surtout pour Chantivlade ! (oui, maintenant sa forme féminisée est acceptée.)
    En parlant de forme, l’air argentin te fait du bien, on dirait (ou pas^^).

  17. Effectivement, une tirade agréable à lire de hamada est assez rare pour être soulignée.

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