Le Stade Rennais devait achever ce mois de janvier des plus prometteurs, sportivement et ‘mercatilement’, par un prime, mode soirée de gala du dimanche, « comme un symbole » de Grégoire Margotton. Comme un symbole de cidre dosé double même, puisqu’il s’agissait d’une part de prendre une revanche sur la saison passée et l’inoubliable coup d’arrêt qui avait résulté de l’incontestable 0/2 de mars dernier, d’autre part de trouver le premier embryon de réponse à la nouvelle problématique posée par la venue de Mevlut Erding de toi :
« le SRFC doit-il dorénavant viser le podium ? »

C’est la théorie même des chapeaux, l’un des principes fondamentaux du Dréossisme et l’Antonettisme qui se retrouvait dès lors mis en cause, et c’est même tout le bilan de la mi-saison de Roazh Takouer qui pouvait s’en trouver obsolète. Le druide footballistique en a donc légitimement profiter pour continuer son hibernation le temps que la réponse à cette problématique soit trouvée, c’est à dire ne rien foutre, même pas un espéré « la Breizhou Académie note Côte d’Ivoire-Burkina (2-0) » pour mieux nous parler des transversales de Charles the Patriot Kaboré, ou un plus surprenant et soudain « la Breizhou Académie note Soudan-Burkina (2-1) ».

Konpozision

Pas d’image aujourd’hui, parce qu’on est suffisamment en retard comme ça.
Totorugo est titularisé en pointe, comme pour mieux nous faire apprécier l’entrée à venir d’Erding soupirent les détracteurs du Colombien et autres mauvaises langues. Roazh Takouer s’indigne. C’est vrai qu’il est mi-moche notre  »tueur » , mais il est quand même mi-joli quand il mouille le maillot et plante ses crampons dans le mollet du défenseur adverse.
Il est soutenu par le trio Brahimi-Féret-Kembo, ce qui signifie que ça va dribbler et faire un peu plus mal à la tête de l’arrière garde marseillaise que l’an dernier.
Doumbia est préféré à Pajot en complément de M’Vila, le jeune Vincent revenant tout juste de blessure, et le gars Tongo apportant une présence physique qui devrait vite fatiguer Alou Diarra.
En défense, grand retour de suspension de KTC. À l’inverse, rattrapé par la commission, Costil, héros du match aller, est privé de rencontre. Des crampons et des vices auraient pu crier au scandale s’ils n’étaient pas marseillais dans l’âme. C’est donc Abdoulaye Diallo, « futur international » qui le remplace.

Côté adverse, on retiendra surtout la titularisation du duo Rémy-Valbuena, principale menace pour le but rennais ; la possibilité de voir Brandao entrer en jeu, principale menace pour la santé de nos défenseurs (et pas que d’eux raconte la légende) ; la titularisation de Rod Fanni sur qui on compte pour une passe décisive contre son camp ou un pénalty accordé à l’adversaire ; la titularisation de Judas-Rémy Morel, qui devrait entendre parler du pays ; et surtout l’absence de Stéphane M’Bia, plutôt faite pour nous rassurer, nous supporters rennais, ainsi que mouettes suivant la Vilaine, et que pigeons squattant la ville de Rennes.

Ar Matc’h

Profitant de l’évènement, Roazh Takouer a délaissé sa caverne pour se rendre dans un de ces bars favoris, même si les coups gratuits y sont aussi rares que les contrôles de Montano applaudis ou les titularisations de Mevlut saluées. Mais les bons comptes font les bons amis, et le lieu est donc aussi amical et chaleureux que même Frédéric de Saint-Sernin, celui qu’on aurait bien aimé avoir comme président encore maintenant (même s’il n’est pas breton et qu’il est de droite), s’y rendait pour l’occasion. Bon le truc, pour être honnête, c’est que Frédo n’est clairement pas un habitué puisqu’il y a amené sa compagne. Ce n’est pas tout à fait une mauvaise idée, et ça a même permis à la démographie du bar de compter un deuxième être de sexe féminin parmi son assemblée. Et malgré l’ambiance et l’odeur viriles, on reste entre gentlemen bretons, et on ne dérange pas pour rien un couple. Même Roazh Takouer ne lui a pas demandé si c’était possible de lui payer un coup. Puis pour être honnête, ce n’est pas parce que maintenant elle connaît le chemin qu’elle risque de s’y rendre toute seule, même pour tromper ne serait-ce que le temps.
Pas de flûte pour l’évènement, ni de pitié pour les croissants, les coups du soir restent gratuits tant qu’on les paye à la fin.

En ce début de match, Marseille domine stérilement. Impression confirmée par l’analyse du pauvre, les statistiques affichées à l’écran qui annonce 60% de balles. N’empêche qu’il n’y pas grand chose qui nous fait trembler…
Jusqu’à ce que Tongo Doumbia nous fasse lever de nos sièges (du comptoir) d’une frappe pure qui finit dans le petit filet de Mandanda. Même Frédo se lève en serrant le poing. Roazh Takouer a une érection. Son co-équipier de comptoir, Jean-Malo Tiste, aussi, mais c’est parce qu’il n’a jamais été assis aussi près d’une femme.
Il est à noter l’excellent pressing de Brahimi sur Lucho, mal servi par Diarra, et qui perd la balle sur ce but, comme un symbole de l’ensemble de son passage à Marseille.

1/0, c’est bien parti, et ça continue d’autant mieux que l’intensité imposée par Rennes gêne considérablement les Marseillais. Certes, Lucho manque le cadre du pointu, comme un symbole aussi, et Diallo claque un lob de la tête d’Amalfitano, mais il semble que l’on se rapproche plus du 2/0, Mandanda empêchant le détonateur Jirès Kembo de faire exploser le camp phocéen sur un centre bien senti de Danzé, et détournant habilement du regard une frappe de Brahimi, ressemblant à l’ouverture du score, mais qui frôle le mauvais côté du poteau.
D’ailleurs le Mad Professor choisit ce moment pour envoyer un textal à Roazh Takouer : « il suffit maintenant ! ». Mais le druide footballistique n’a plus les moyens de répondre, son forfait lui faisant encore moins crédit que le patron du bar.

Et pourtant, les têtes sont basses et les déceptions hautes lorsque les joueurs rejoignent les vestiaires et les clients la pause clope. Et pour cause, l’OM a fait valoir son droit au but improbable mi-chatte, mi-dégueu, totalement rouge et lose juste avant la mi-temps. Danzé rate son premier dégagement de la tête depuis 8 ans et demi (à peu près, on est pas au demi près comme au bar), Rémy récupère et tente de centrer pour personne, Apam dévie de la tête, la balle rebondit sur le second poteau avant de mourir dans les filets de Diallo qui ne parvient à détourner du regard malgré un effort louable. C’est à vous couper tout appétit. Mais de toute façon, manger c’est tricher. Sauf si c’est une galette-saucisse.

La deuxième mi-temps devait donc promettre un règlement de compte entre les joueurs du Stade Rennais et les dieux du football, qui leur  ont encore fait un sale coup. Féret prend les choses en main en initiant un mouvement en triangle qui perce la muraille déjà bien fissurée de l’OM, sert idéalement Jirès Kembo qui prend à contre-pied Mandanda, mais le pied de N’Koulou dévie le ballon en corner. C’était le dernier beau mouvement rennais du match.

Puis Marseille impose son style à des Rennais émoussés probablement autant mentalement vu l’égalisation que physiquement vu la première mi-temps. Rémy affole encore la défense rennais,e centre pour Lucho idéalement placé mais contré à son tour par M’Vila. C’était le dernier geste de Lucho en L1, comme un symbole aussi, ce qui fait beaucoup de symboles, mais on vous le répète, c’est prime-time du dimanche, c’estdonc Margotton.

L’espoir reprend quand entre sous les applaudissements (même du bar) Mevlut Erding et son numéro 9 en lieu et place de Brahimi. C’était le dernier frisson rennais du match.

Fin des haricots qui ne se marient de toute façon pas très bien avec la galette-saucisse, Doumbia perd la balle bêtement, les Marseillais lancent le contre, et dans son repli défensif, le gars Tongo oublie Cheyrou qui en profite pour allumer la mèche. Une frappe qui ne ferait pas frissonner sa grand-mère ou même son grand frère, annoncé en tribunes, mais la différence est mince. Suffisante toutefois pour venir à bout de la main molle de Diallo. La mi-molle de Roro, elle, est morte depuis un petit moment déjà. C’était le dernier but du match.

On évite juste l’humiliation avec une dernière tentative non-cadrée de Rémy, tirant hors de la surface côté droit, Diallo étant précédemment sorti pour empêcher Brandao de se présenter au duel, la défense rennaise ayant été doublement fissurée par ce renversement de situation. Fissure anale incluse donc. C’était la dernière occasion du match.

Une dernière faute est sifflée, mais le dernier coup-franc ne sera pas joué, l’arbitre ayant envie d’aller se coucher et ne comptant donc pas le dernier changement effectué dans les arrêts de jeu. Les noms d’oiseaux fusent, mais ils sont tout aussi destinés aux dieux du football qui se sont encore bien foutus de notre gueule. Nous foutre notre invincibilité à domicile dans le cul pour la semaine de la galette-saucisse au terme d’un match qu’on ne méritait sans doute pas de perdre, c’est quand même d’un fort mauvais goût.

En attendant, la Breizhou a pu noyer son chagrin dans le vin et Roazh Takouer s’est même inconsciemment vengé des Marseillais en appelant involontairement le Mad durant son sommeil (aux deux) à 5h00 du matin. On peut vous dire que ça l’a réveillé (le Mad). Et être réveillé par un mec qui ronfle au téléphone, c’est quand même balèze.

Les gars du Stade

Si l’équipe aura montré aux yeux de certains observateurs un visage à deux faces tel Janus, les joueurs n’ont pas eu le temps d’afficher le moindre sourire sur leur face, en raison de fortes douleurs à l’anus.

Diallo 1/5 : Un but « gag » dans lequel il joue le rôle de la victime toute désignée, avec son regard résigné, puis un but encore moins drôle dans lequel il semblait pourtant promis au rôle de sauveur. Un peu comme si devant la bombe à la fin du film, le héros ripait sur une mauvaise touche à la dernière seconde affichée sur le détonateur à l’écran. Il y a eu Luke la main froide, il y a maintenant Abdoulaye, la main pas trop ferme.

Danzé 2/5 : Impliqué sur le but gag comme l’élément déclencheur, pas impliqué sur le but encore moins drôle parce qu’il était monté plus haut, on aurait pu sinon retenir de son match sa ppd (passe presque décisive, pas Patrick-Poivre Da, le cousin de Jack) pour Kembo, puis on retiendra finalement comme principale image de sa soirée, sa réaction virile envers le Valbué nain, histoire de lui faire comprendre que ses caprices et ses pleurnicheries ne lui donneront pas tout ce qu’il n’a pas dans la vie, même si tous les autres l’ont.

Apam 2/5 : Impliqué sur le but gag dans le rôle de l’interprète principal, futur nominé sans doute aux Gérard(s) du foot dans la catégorie plus beau csc pour cette aisance avec laquelle il a su convertir un centre plutôt inoffensif en grenade qui roule jusqu’aux pieds d’Abdoulaye. Tel un brave miraculé, Onyekachi a rendu hommage à la Bonne Mère, en lui cédant cette offrande sur l’autel de l’anti-chattoune qui trône au milieu du cimetière indien, sous le Stade de la Route de Lorient. Miraculé certes, mais pas parfait, il en a profité sinon pour tataner un peu Valbuena. Mais que celui qui n’a jamais eu envie de frapper un être de plus petite taille que lui lui jette le premier nain.

Kana-Biyik 3/5 : Il s’est fait voler la vedette de son prime-time canal plus par un futur coéquipier de sélection nationale. C’est moche. Il faut dire que les Marseillais n’ont pas spécialement essayé de le faire briller, alors qu’en bons coéquipiers, ils n’ont pas eu trop de difficulté à aider N’Koulou à paraître éblouissant, vu leur prestation d’ensemble. On y reviendra. Ou pas d’ailleurs.

KTC 3/5 : Son autorité dans les duels lui a permis de tenir correctement son couloir, malgré quelques contestations, dont ce centre de Rémy en 2e. Néanmoins, il n’a pas pu suffisamment imposer son autorité sur l’aile marseillaise pour apporter le danger et prouver ses progrès à la France entière du foot, qui ne regarde Rennes que dans de pareilles occasions.

Doumbia 3/5 : Pas impliqué sur le but gag, mais reste le principal acteur des deux autres. En fait, son match résume presque à lui seul la perf’ rennaise, impressionnante en première mi-temps, émoussée et maladroite en deuxième. Le côté « Janus » d’un Doumbia qui tente d’avoir une coiffure de Suédois sans doute.

M’Vila 3/5 : » à l’aise breizh » en première mi-temps, plus « à la peine Yann » en deuxième quand les Marseillais ont décidé de le serrer de prêt pour empêcher Rennes d’imposer son rythme. L’équipe de manière générale souffre d’un manque de maîtrise évident quand son leader technique est pris ainsi, et comme souvent, la réponse à ce problème tactique n’a pas été trouvée.

Kembo 2/5 : Ce n’est pas faute d’avoir essayé mais Jirès n’a pu ni tuer le match (en tous cas le blesser gravement), ni remettre les pendules à l’heure (soit redonner l’avantage au Stade). Et on ne parle pas ici que des deux grosses occasions qu’il s’est procuré, mais bien de son match dans l’ensemble, ce qui inclut des actions que lui-seul comprend, des dribbles audacieux, peut-être trop, et même un contrôle de la main « digne de » Thierry Henry.

Féret 2/5 : Quelques gestes de classe pour relever une prestation dont la principale voire unique  saveur restera au final ce joli mouvement sauvé du pied de N’koulou et de la chatte de la Bonne Mère. C’est quand même trop peu pour un match de cette importance.

Brahimi 4/5 : En fait ces titularisations précédentes étaient une sorte d’échauffement pour lui, Yacine préfère les grosses affiches, type PSG ou OM. Bon, il est cramé avant l’heure de jeu, c’est vrai, mais c’est déjà une très bonne nouvelle de le voir jouer à ce niveau. N’empêche que le retour de Pitroipa ne va pas nous faire du mal, vu nos difficultés à avancer dans la moitié de terrain marseillaise une fois que la lumière Brahimi dût malheureusement s’éteindre.

Montano 2/5 : Du Totorugo dans toute sa  »splendeur » : il court, il se bat, il tombe, il fait des fautes, mais il ne marque pas. Il ne se procure même pas de vraies occasions d’ailleurs dans ce genre de confrontations. La concurrence semble lui donner une énergie supplémentaire. Ça tombe bien, il va avoir de la concurrence dans le rôle de joker offensif avec le retour d’Hadji.

Les entrées en jeu

Mevlut 3/5 : Sur le peu qu’on a vu, il y a un vrai potentiel de grosse valeur ajoutée à l’équipe, au moins au niveau remise, et contrôle de la balle. Mais bon son entrée en jeu est déjà un soulagement à défaut d’être une victoire.

Pajot 2/5 : Entré comme ailier-milieu droit. Parce qu’il valait mieux sortir Montano avant qu’il ne finisse par se prendre un rouge. On espère que ce genre de changements n’aura plus lieu maintenant que nos CANés sont presque tous éliminés.

Diarra Non Noté : Est passé faire un petit coucou aux supporters qu’ils ne le connaissent pas trop après son vrai-faux-départ pour la CAN, qui s’avère finalement un faux faux-départ.

Les autres apparitions

Saint-Sernin 4/5 : Autant vous dire que vu la gueule du match, ce n’était pas le meilleur moment pour laisser Roazh Takouer commencer la discut’ avec lui. D’ailleurs, ce dernier n’a pas trouvé de raisons de rester bien longtemps non plus. Peut-être la prochaine fois. En tous cas, la probabilité de voir un jour Roazh Takouer regarder un match de Rennes dans le même bar que Le Lay atteint grand max le 1%, mais il faut bien dire que Le Lay n’est pas très foot en réalité.

Douchez 2/5 : Apparu à l’écran, il faut dire qu’il s’ennuie dans sa nouvelle vie. Il a le regard triste et le poil capillaire qui trahit son laisser-aller de dépit. En tous cas, il n’a pas porté chance à Diallo. Pour peu qu’on soit le PSG, la presse l’aurait du coup annoncé chez nous à tous les coups, même à boire. Il paraît qu’il y avait également Bruno Cheyrou, mais est-ce bien une raison pour en parler ?

Fanni 2/5 : Pas de passes décisives, pas de pénaltys non plus. La Breizhou t’aime bien, mais tu l’as beaucoup déçu dimanche soir Rod. Quand on voit que les copains ont aussi peu de bol, on file un coup de main bon sang !

Les non apparitions

Stéphane M’Bia 2/5 : On est toujours content de revoir Patron quand il n’est pas sur le terrain, parce qu’on l’aime bien et qu’on sait qu’il va en sortir une grosse dont lui seul a le secret. Son absence est donc une raison supplémentaire pour vite tourner la page de cette défaite qui n’aurait pas dû en être une.

L’invincibilité à domicile de la saison 0/5 : La perdre le lendemain de celle de Brest qui recevait Paris. Là c’est plus un pied de nez mais carrément une jambe que nous infligent les dieux du football.

 

Roazh Takouer vous offre également les images et vous recommande d’aller voir du côté du Mad comment cette victoire est appréciée.

6 thoughts on “La Breizhou Académie note Rennes-OM (1-2)

  1. En fait, c’est Douchez qu’on aurait du leur vendre, pas Erding. Désolé pour le chat noir.

  2. « Mais que celui qui n’a jamais eu envie de frapper un être de plus petite taille que lui lui jette le premier nain »
    Une grande académie à la hauteur de ce grand match plaisant mais comme toujours pour le supporter rennais, décevant…

    J’ai vu les mêmes promesses que toi chez Erding. Et avec le retour des éliminés de la CAN, ça s’annonce pas trop mal pour la suite.

  3. J’ai aussi vu les mêmes promesses que vous chez Erding
    Reste plus qu’à Féret et cie de lui donner des bons ballons…

  4. une nouvelle fois, un match charnière pour le Stade pour passer du bon côté de la Force et, encore une fois !, c’est raté !!!

    Bande de losers !

    P.S. : la chanson « galette saucisse je t’aime » avant le match ?! sérieusement, les gars !!!

  5. Merci pour l’adresse du site, vraiment !

    Mais la gueule du « leader » du groupe…une gueule de galette-saucisse en somme.

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