La Breizhou Académie note Rennes-Toulouse (0-1)

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Roazh Takouer a perdu le match, mais gagné le concours de beauté

Alors donc que le virage du 2e au 3e tiers s’était relativement bien passé pour Rennes, la semaine décisive s’annonçait avec en vue une affiche entre outsiders, soit candidats sérieux du chapeau 2, et un ¼ de finale attendu entre « rouges » sans encore entrer dans les considérations alcoolophiles (buvez avec modération, ou sinon avec un pote).

Première étape de ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, cette Dame aussi belle qu’exigeante, pas du genre à coucher dès le premier soir, sauf quand elle a vraiment trop bu : le Stade Rennais recevait son quasi-sosie toulousain. Enjeu ce soir, la 4e place du championnat, et le privilège d’aller coller un peu de pression à la rondelle des Lillois, qu’on salue poliment du majeur comme il se doit, et qui devait par la suite recevoir VA, pour un moulfritico étrangement choisi par canal comme grand match, sans doute pour la dernière fois.

Durant cette semaine tendue du string qui s’annonçait pour Roazh Takouer, le druide footballistique, spécialité lose en rouge et noir, répondit par un bain chaud, verre de whisky, ambiance vapeur et autres fumées sur fond d’Ok computer. Druide footballistique du IIIe millénaire donc.

 

L’Enjeu

Nouvelle rubrique de la Breizhou Académie écrite par le professeur Roazh en personne. Dans ce cadre évolutif et concurrentiel, quelle stratégie doit guider les acteurs ?  Quelle place pour la communication, et quelle place pour l’action ? Compte-tenu des ressemblances entre Téfécé et Stade Rennais, ne devrait-on pas appeler cette affiche sosie-zico pour bien le différencier d’une rencontre avec le FC Sochaux-Montbéliard ? Le professeur Roazh nous éclaire.

L’énoncé nous rappelle effectivement les nombreuses similitudes entre ces deux clubs formateurs, emblème d’une région, et semble sous-estimer d’un autre côté les différences existentielles entre les deux écoles de la saucisse, sur lesquels nous ne reviendrons pas. (enfin nous, non, si vous, vous y tenez : allez ici).

Inutile également de revenir sur les nombreux points communs politico-sportifs qui en font deux concurrents directs puisque l’énoncé les considère comme acquises.

À ceci près toutefois qu’il ne faut pas perdre de vue le fait que les deux clubs se ressemblent jusque dans leur traitement médiatique. Ils font clairement partie des « méchants » dans le monde de Fierrot Ménès (mais derrière Montpellier quand même), des « équipes de contres » dans la vision des choses Daniel-rioliennes, et plus généralement des exemples d’équipes défensivo-athlétiques, régionalo-bi-nationales et qui font rien que perdre en Europe comme saint bol de cidre double dose de la ligain. Cette capacité à exporter sa propre lose sur la scène continentale comme dans la sphère médiatique fait de Rennes comme de Toulouse un bien bel héraut de la déesse « Pacesoir-Gélamigraine », chérie traditionnellement plus par les êtres sensibles et compatissants que par les peuples footballistiques, plus tournés vers le dieu « Toutoudsuite ». Mais nous touchons là à un panthéon de Dieux qui s’étend hors des limites traditionnelles du football.

La question serait donc en fait de savoir « pourquoi le Stade Rennais est tout de même plus beau que le Téfécé ? ».

Bien sûr, répondre à cette question, c’est entrer dans le champ du sensible, et donc du subjectif. Une comparaison esthétique reste néanmoins utile pour deux raisons. D’un point de vue kantien, le Beau (la majuscule est importante) contient une dimension universelle, et l’on pourrait simplifier cette pensée en résumant que l’Art (la majuscule est aussi importante pour ne pas confondre avec le marché de l’art, ou avec la galette au lard) doit nécessairement transcender les appartenances diverses pour en être.

Deuxième raison qui rend cette comparaison importante : les deux clubs partagent de nombreuses valeurs communes telles que la formation, l’humilité du discours, l’ambition dans les faits, la saucisse… Autrement dit, sans même totalement approuver ou non la vision kantienne du Beau comme universel, l’analyse méthodique de cette rivalité esthétique demeure un élément incontournable pour mieux appréhender ce sauciss/sosies- ico, et voir quelle est l’appelation la plus juste.

En premier lieu, il faut rappeler que le Stade Rennais est un club bien plus ancien. Près de 70 ans d’écart entre les deux tout de même. S’ils étaient des sosies parfaits, nous n’aurions donc aucun mal à différencier le modèle de la copie. Ils ne le sont pas, mais il fallait toutefois souligner cette différence d’âge, car l’Art, au sens kantien, survit au temps.

En premier lieu bis, il nous paraît inutile d’insister sur les couleurs choisies pour le maillot. Les Toulousains peuvent toujours plaider pour l’originalité, ce critère ne peut justement être pris en compte par la déesse « Pacesoir-Gélamigraine ». Signalons toutefois que les Rennais ont adopté un modèle maillot third proche du maillot toulousain en même plus moche, mais ce maillot étant principalement utilisé hors de son stade, on peut y voir également un rappel d’une belle devise : « c’est la beauté intérieure qui compte ».

En deuxième lieu, il est important de rappeler que Toulouse est l’un des rares clubs susceptibles de nous envier notre palmarès. À l’exception toutefois du palmarès européen, les Toulousains ayant déjà gagné un match de poules en Europa league. Ce qui le rend au passage un peu moins spécifique que le « néant ontologique » (copyright le footballogue) rennais. On entre là dans le concept, et s’écarte du Beau universel pour entrer dans l’unique, et ce qui écrit donc une légende. Les mauvaises langues répondront que comparer ces deux palmarès reviendrait à un concours de micro-pénis, et donc que l’on s’écarte de toute beauté. Ce serait néanmoins oublier qu’un concours de bites ne se limite pas qu’au combat ou qu’aux mesures, comme l’a longuement rappelé l’école du « quequettes sur table » qui propose justement que le jury délibère autour de critères esthétiques.

En troisième lieu, le Stade Rennais a Salma Hayek. Toulouse a qui ? Jean-Luc Reichmann ? Les chevaliers du fiel ? Peut-être, mais nous à ce moment-là on a aussi Roger Le Disou et René Le Contou, ce n’est pas plus universel, mais c’est tout de même moins « cassoulet ».

En quatrième lieu, le Stade Rennais n’a encore jamais formé de joueurs aussi vilain qu’Adrien Regattin.

Et nous pourrions continuer ainsi des heures.

Le constat est donc sans appel, Rennes est plus beau que Toulouse, sauf sans doute pour un Toulousain, un daltonien, ou un pervers qui prendrait plus de plaisir à voir Regattin que Salma Hayek.

Dès lors, l’appellation sosiesico n’a pas grand intérêt. Surtout qu’on pourrait le confondre avec le grozizico qui est le choc attendu entre Luke Seafer et Van Bommoul. Nous en resterons donc au saucissico surtout que le FCSM est encore loin d’être sauvé.

 

Konpozision

Pas d’illustration cette semaine, parce que moi aussi j’ai le droit d’avoir la flemme.

Mevlut avec un u comme dans « à la rue » est titulaire à la pointe de l’attaque. Totorugo est laissé au repos. Boukari revient sur le banc.

Kembo et Pitroipa animeront logiquement les ailes, Féret est au repos et c’est à Yacine Brahimi que Totonetti a confié les clés du jeu.

Pajot semble passer définitivement titulaire indiscutable et complément « idéal » à M’Vila. Tettey retourne aussi sur le banc, quelque chose à en dire ? Non, toujours pas.

En défense, aucun changement par rapport au match précédent.

 

En face, 4-1-4-1 toulousaing, avec Capoue dans le rôle de libéro du milieu, et Rivière dans le rôle du libéro d’attaque (copyright Pierre Salviac).

 

Ar matc’h

Le côté concis de la force académicienne se manifeste de plus en plus. Et ce genre de matches lui donne totalement raison, à ceci près que si on était toulousain, on aurait sûrement des trucs à dire.

Côté rennais, en revanche rien. Deux trois occases sur un malentendu laissant croire que l’envie allait permettre de répondre à la sérénité toulousaine, puis c’est tout, la première ayant fini par totalement disparaître.

Aucune réaction collective à 0/1. Aucune réaction au retour des vestiaires… On se serait cru dans un pale remake de la dernière demi-heure à Sainté, elle-même pale remake du match à Montpellier.

Là où la fissure anale est complète, c’est que cette fois-ci , c’est à la maison, encore dans un match à 6 points. On l’oubliera volontiers si la qualification est obtenue mercredi, même à l’arrache, d’un but de la bite de Mevlut à la 118e. Sinon, probablement pas. Perdre, oui, même contre Toulouse après presque 30 ans d’invincibilité à la maison. Mais sans même avoir de regrets, Messieurs, ce n’est pas rennais. Et en plus, c’est moche.

 

Les garces du Stade

Costil 3/5 : Pour le coup, Billy a un mot de ses parents. Il a même tenté de tuer Boye, anticipant le fait que la principale menace allait venir de ses propres partenaires.

Danzé 1/5 : En très bon capitaine de lose en rouge et noire, il s’est assuré que son équipe prenne elle-même l’eau en lobant subtilement son propre gardien. Il s’est ensuite assuré que son équipe ne revienne pas au score même par hasard en ratant les rares centres qu’il avait à faire.

Kana-Biyik 1/5 : Indigne de lui-même, même pas une montée de l’espoir qui finit en touche, même pas un tacle comme on les aime. Il va pas commencer lui non plus à jouer à 70% ?

Boye 1/5 : Je n’ai pas vu un joueur en rouge et noir aussi bête sur un terrain depuis Abdul Camara. Mais mis à part cette anomalie temporelle, je ne vois vraiment pas.

KTC 3/5 : Le seul qui aurait vraiment mérité qu’on lui paye au moins un coup après le match, même s’il a affiché quelques maladresses sur ses montées dans le dernier quart d’heure.

Pajot 3/5 : C’est un peu une coïncidence, mais pas que, sa sortie a été suivie d’une ultra-domination toulousaine. En même temps, le fait qu’il puisse devenir presque cadre de l’équipe après quelques bons matches et une saison en L2 devrait susciter davantage d’interrogations que « puis-je jouer à 70% de mon potentiel ?» ou que « merde, où j’ai mis ma montre ? »

M’Vila 1/5 : Ouais ben, si c’est pour jouer comme ça, on peut le vendre sans regrets à Wolverhampton 5 M€. Allez, on lui accorde le mérite d’avoir joué la moitié d’une saison de Lampard lorsque celui-ci tournait à plein régime. Mais la comparaison s’arrête là, parce qu’il y en a un qui savait être décisif et qui a gagné des trucs.

Kembo 2/5 : Essaye. Pas toujours à bon escient, mais au moins essaye.

Brahimi 2/5 : Un des rares rennais à réussir à faire avancer le bloc. Mais ne le montrait qu’une fois toutes les vingts minutes.

Pitroipa 1/5 : L’autre Rennais qui pouvait réussir à faire remonter le bloc. Mais il s’en foutait, il voulait pitroipater l’armada toulousaine jusqu’à son Ahamada dans les cages.

Erding 1/5 ; Pas grand chose. Match tellement pauvre à tous les niveaux qu’on aurait dit une entreprise grecque. Pour un Turc, c’est quand même un peu la honte…

 

Les remplaçants

Doumbia 1/5 : Si jamais un type pensait que la blessure de Pajot n’était pas inquiétante pour le reste de la saison, le gars Tongo s’est gentiment empressé de lui rappeler que si.

Boukari 1/5 : Tenter de réveiller une attaque avec Boukari… Autant tenter de donner envie de danser à Mémé sur son lit de mort en lui faisant écouter My dying bride.

Hadji 1/5 : Animateur de vestiaires. Le potentiel pour les soirées de mariage aussi. Beaucoup moins pour les attaques amorphes.

 

Les autres apparitions

Didot 1/5 : Avait l’air content. Ouais, mais nous pas.

Capoue 2/5 : A peu près le seul mec qui pourrait faire prendre à conscience à M’Vila que sa place à l’Euro n’est pas garantie. Mais c’est aussi parce que tous les autres sont vraiment pas terribles.

La footballogie 0/5 : On y reviendra plus tard. Là, c’est vraiment pas le moment.

 

La non-apparition

Féret et Montano 1/5 : Le demeuré qui a établi un jour que les absents avaient toujours tort n’a jamais supporté le Stade Rennais. Un match comme ça pourrait presque donner raison à Stéphane Dalmat. En espérant qu’avant eux, ce soit l’ensemble du collectif rennais que l’on revoit sur la pelouse mercredi. Le match le plus important de la semaine est bien çui-ci.

 

Roazh Takouer reviendra en fin de semaine. Et démerdez-vous pour les images.
Il est sinon sur facebook et aussi sur twitter où il semi-clashe Claude Pèze quand ce dernier dit du mal de Manu Petit.
Sinon, il tient à vous rappeler qu’horsjeu.net a besoin de sous pour manger, surtout qu’il est bien loin de vivre pour manger. Alors faîtes pas vos Kitas, et investissez votre argent sur un truc d’avenir.

17 thoughts on “La Breizhou Académie note Rennes-Toulouse (0-1)

  1. Apparemment tu as été aussi concis dans tes notes avec des « 1 » à gogo, autant pour certains c’est mérité (m’vila par exemple que je remplacerait bien par Tettey sur un match pour bien lui foutre les boules), par contre c’est très sévère pour d’autres, notamment pour nos défenseurs centraux que j’ai trouvé plutôt bons et pour Erding qui a dû jouer toute la partie dos au but avec le bouledogue Adennour qui le lâchait pas d’un cheveu.

  2. C’est un peu dur pour Jean-Mamelle, sûrement, mais c’est parce qu’il peut faire beaucoup mieux.
    En revanche, Boye, je maintiens sans problème. Il défend de plus en plus n’importe comment, c’est souvent courageux, mais souvent aussi complètement inconscient. Pas sûr du tout en plus que ce soit d’une bonne influence sur notre « sérénité défensive ». Qu’est-ce que Danzé serait par exemple parti foutre plein axe sur le but si avant Boye n’avait pas découpé Rivière bêtement à 40 m, laissant un bon trou derrière lui dans lequel s’et engouffré Regattin ?

    Après, je n’ai vu ce match qu’une fois, et je ne le reverrai pas. J’en suis sorti bien contrarié tellement on a pas montré grand chose pendant 90 minutes.

    Mais attention, je ne parle que du match en lui-même, je ne suis pas du tout en phase de démoralisation complète : « ça y est, la saison est finie ».

  3. Ce qui est bien avec Roazh, c’est qu’on ne regrette jamais d’avoir loupé le match, c’est toujours mieux ici!

    Sinon, je tiens à préciser que c’est Fred le Disou et Roger le Contou. Même que Fred était mon maître en CE2 d’abord, et t’avais pas intérêt à bacouaner en classe…

  4. Non, il vous reste à faire la même que l’année dernière, le cadeau au voisin qui fera jaser.

  5. J’ai lu trop vite.
    J’ai vu « Regattin dans Salma Hayek ».
    J’ai des problèmes je crois.

  6. dire que j’y croyais enfin après la victoire à Lorient, avec 2 matches à domicile de suite, 1 avec 3 points assurés, l’autre pour écarter un concurrent direct… Chienne de vie, comme dirait Billy Cole

  7. Et contrairement à monsieur putain4minutesmaiscestpaspossible, je trouve scandaleux qu’il y ait eu que 3 min d’arrêts de jeux alors qu’il y a eu un noombre incalculable de touches en 2ème m-temps avec à chaque fois une trentaine de secondes pour les jouer.
    Avec la palme du ridicule pour le toulousain (mbengue il me semble) qui s’est pris un jaune pour avoir « feinté » une touche.

    Moi qui revenais pour la 1ère fois au stade depuis l’europa, j’ai été content d’assister à un match de rugby avec un vieux qui puait l’alcool et passait son temps à gueuler sur les joueurs …

  8. Roazh, j’espère que tu te prépares psychologiquement à voir Tettey sur la pelouse contre Lyon parce qu’avec Pajot blessé, Doumbia suspendu et Manjeck à Auxerre…

    Je penserai fort à la bouteille de J&B qui te fera oublier cette pensée en tout cas, elle risque de prendre cher.

  9. @Raklure,

    Oui, mais tu t’en rends compte, ce n’est pas encore totalement désespéré. Je te conseille d’aller voir au plus vite un psychatre. Même le druidisme ne peut plus grand chose pour toi à ce niveau là.

    @Jordiaz,

    Bah, Tettey n’est pas une catastrophe non plus. C’est un joueur verre d’eau plus qu’anal. Mieux vaut peut-être même un Tettey habituel qu’un M’Vila ou qu’un Doumbia d’hier.
    D’ailleurs il était titulaire l’an dernier pour la réception de Lyon et avait fait un bon match.
    J’avais bien aimé un ou deux matches de lui en Europa league aussi. L’aller contre le Celtic sûr… On peut espérer qu’avec des fourmis dans les jambes, il fasse un match satisfaisant, voire très satisfaisant même, soyons fou.
    Voilà pas de quoi être totalement pessimiste avant de finir la bouteille pour dormir convenablement.
    Bonne nuit.

  10. Salut Roazh,
    Regattin a été formé à Sète, pas au TFC. Il est arrivé chez nous à 18 ans.
    Nous, on forme des beaux gosses qui ont la classe comme Daniel Congré ou Etienne Capoue, pas des ragondins transgéniques.
    On a aussi formé Cheikh M’Bengue mais c’était à but éducatif, pour montrer aux jeunes que, même avec un physique difficile, on peut y arriver dans la vie, comme un symbole de Carles Puyol.

  11. 70 ans d’écart entre les deux clubs donc. Le TFC venant de fêter ses 75 ans cette semaine :

    http://www.alleztfc.com/actu/joyeux-anniversaire-au-tfc,15708.html

    Ca nous fait un Stade Rennais créé en…1868 ! Vite ! Allons corriger le wiki de ton équipe !

    Etonnnant de croire aussi que notre plus belle pouliche dans la ville est Regattin.

    Enfin, bel effort quand même d’avoir lu le guide du routard de Pierre Menes avant d’écrire ton accadémie sur Toulouse.

    Maintenant, si jamais z’êtes passé à côté, à propos des clubs formateurs régionaux, y avait eu ce bon article sur les cahiers du foot :

    http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4368&titre=le-stade-rennais-est-il-un-club-regional

  12. Salut Mayoul,
    En fait, vous avez tous les deux tort et raison à la fois.
    Un club nommé Toulouse FC avait initialement été créé en 1937, puis il a été dissous en 1967 suite à une « fusion » avec le Red Star.
    Un nouveau club a ensuité été créé en 1970 avec le même nom mais sans rien avoir en commun avec le précédent : ni les joueurs, ni les dirigeants, ni même les couleurs (l’ancien Tef jouait en rouge et blanc).
    Bref, aujourd’hui, le TFC préfère garder 1937 comme date de création mais le club tel qu’on le connaît date de 1970.

  13. Certes mais si on va dans ton sens, un paquet de clubs ayant soit déposé le bilan à un moment donné, soit fusionné avec un plus petit pour s’agrandir ne sont pas véritablement ‘né’ à la date qu’ils précisent.

    Il faudrait alors bien vérifier que le Stade Rennais n’ai pas assimilé un club du coin durant son histoire, ce qui aurait automatiquement changé ses statuts et donc, par définition, sa date de création.

    Je vais mettre un ou deux avocats sur ce coup avant de porter plainte pour allégation mensongère.

  14. Ah oui donc pour spécifier, je rappelle que le TFC a déposé le bilan en 2001, et changé ses statuts (ainsi que son nom exact si je ne me trompe) par obligation, et n’a donc qu’un réelle existance jusridique de 11 ans.

  15. Exact, sauf qu’en 2001 le club a juste changé de statut juridique mais il a gardé ses joueurs (du moins ceux qui voulaient continuer en National), son staff, ses infrastructures, son statut pro, etc.

    Après on peut pinailler des heures, pour moi aussi la date de création du TFC c’est 1937 vu qu’à cette date existait un club qui portait ce nom mais on peut aussi considérer que c’est 1970 donc Roazh n’a pas nécessairement tort, même s’il est Breton.

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