La Foghetecaz Académie note Villarreal-Majorque (2-0)

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Santi relève la barre. Oui, on sait.

Depuis que je relate les aventures du sous-marin, il faut avouer que la notion de victoire reste lointaine. Nous voilà enfin dépucelés, via une victoire 2-0 bien construite face à une équipe de Mallorca mal en point.

 

Avant match y alineacion :

Bien pâles, mes jolis poulains jaunes voient ici une occasion unique de se relancer. Faut dire qu’outre l’aspect comptable, le Madrigal attendait le retour de « son » équipe, celle qui lui valu le doux surnom de « petit Barça ». Et comme Santi et Joan ne reviendront pas, on se doit d’être derrière ceux qui sont restés. Et comme la remise en cause se doit d’être générale, Mister Garrido s’est enfin décidé à lever Marchena du milieu, préférant former un losage Bruno (pointe basse), Cani et De Guzman sur les côtés, et Borja El Dios Valero en soutien du duo Italo-brésilien. Avec en plus Marco Ruben sur le banc, c’était déjà une petite victoire avant l’heure.

En face, c’était Mallorca. Soufflant le chaud et le froid l’année dernière, le club insulaire dû lutter pour se sauver. Exit Webo, et De Guzman donc, qui reste l’unique buteur du club cette saison (contre… Grenade). Sur le papier l’équipe reste séduisante, avec des éléments prometteurs, tels que :

– Tejera, ce formidable relayeur gaucher parti se perdre à Chelsea.

– N’Sue, un dribbleur plus connu, et dont on attend enfin qu’il maintienne un bon niveau sur la durée.

– Aki, cet ancien stratège du Cerezo qui a fait son trou, et dont je réserve un p’tit paragraphe pour Hakuo et Josuke en fin d’article.

-Enfin, il y a aussi un français, Michael Pereira, un excellent technicien qui était encore en DH y’a 3 ans. Il est cependant indisponible pour ce match.

-Ramis, un bon défenseur, qui, comme son nom l’indique, ne possède pas plusieurs Rami. Mais lui a un cerveau. Cruel dilemme.

-N’oublions pas Laudrup, ce si clairvoyant milieu danois, aujourd’hui à la tête de l’équipe.

-N’oublions pas Cavenaghi. Ah non, il est plus la. Oublions-le.

 

Que se paso :

Un 4-4-2 losange contre un 4-5-1 promet toujours beaucoup de spectacle. Après avoir énoncé cette théorie aussi vide de son sens que le duel Messi/Ronaldo, je me dois d’être juste, et de souligner notre excellent début de match. Il faut dire que l’ouverture du score promettait une soirée de rêve : si voir Rossi marquer n’a rien de surprenant, observer que Català fut le passeur décisif m’a tout autant réjoui que surpris. Une ouverture du score précoce qui donna une bonne dose de confiance aux miens.

Patient, précis dans les relais, et souverain de bout en bout, Villarreal a construit son succès. Le but du break est arrivé pile quand il fallait : Nilmar, enfin dans le coup ce soir, trompe la vigilance d’Aouat après avoir été mis sur or bite par Borja, notre Little Buddah.

Avant, entre et après ces buts, Mallorca n’a jamais inquiété la cage de Diego Lopez. La seule fois que ce fut notable, c’était parce que le portero nous a gratifié d’une air-sortie fantastique, sauvée de justesse par un retour de Zapata. Sinon, quelques tentatives lointaines ont réchauffé les gants si soyeux de Diego.

On aurait pu aggraver le score par Nilmar, dont le lob n’était pas assuré (29’), ou encore Rossi, qui échoua deux fois face à Aouat (70’, 76’). On peut largement leur pardonner tant le duo s’est montré complice. Je vous entends dire « il était temps ! », mais y’a pas de secret : placez des donneur de ballons, et eux sauront en profiter. C’est l’heure des notes.

 

Diego Lopez (3/5) : Des sorties rassurantes, deux parades bien senties face à Castro, mais une Trévisianesque a failli couter chère…

Mario Gaspar (3/5) : Avec N’Sue en face, il devait se méfier le bougre. Il s’est surtout mis en difficulté tout seul, comme sur un rebond capricieux à la 18ème. Loin de se cacher, le jeune latéral a tenu son couloir, démontrant une meilleure aisance au poste que Zapata.

Musacchio (3/5) : Il a encore du mal à salir son short, mais n’est pas Laurent Blanc qui veut. Une copie sans bavure cependant, même si c’est son compère qui mit le bleu de chauffe pour nous sauver en fin de partie.

Zapata (5/5) : La recrue du Frioul prend de l’épaisseur. Toujours aussi généreux, ses interventions furent aussi tranchantes que la lame d’un samurai. Le Madrigal l’a ovationné pour ses deux magnifiques sauvetages (88’ et 89’). Et moi aussi. C’est Zapatate ce mec.

Català (3/5) : Dans une logique de justesse, je me dois de rendre à Català ce qu’il a volé à Capdevilla. Une assurance derrière, une disponibilité appréciable, et de la justesse dans ses passes, comme l’atteste sa passe dé’ sur l’ouverture du score. Deux titularisations pour autant de matchs convaincants.

Bruno (3/4) : Son travail prend tout son sens quand il y a Borja à ses côtés. 10 ballons récupérés et autant de munitions pour permettre à Little Buddah de faire lever les foules.

Cani (2/5) : Garrido l’a fait capitaine. Et Cani, sans (re)devenir un étincelant joueur, nous pond un match pas dégueu. Une merveille de balle gâchée par Nilmar est à retenir. Insuffisant, en dépit d’une dépense d’énergie plus grande, et d’une nonchalance moindre.

De Guzman (3/5) : Il n’a pas hésité à dézoner, proposant sans cesse quelque chose. Pas emballant balle au pied, sa justesse technique a permis de conserver la pelota avec bonheur. Qui peut le plus peut le moins. Et vaut mieux un minimum bien fait qu’un gros tas de merde.

Borja – au-dessus de Dieu –Valero (4/5) : La classe d’un Xavi avec le crane de Cygan. Citer ces deux noms dans un esprit de comparaison est déroutant, mais il affiche une telle facilité technique que je perds toute notions de respect envers le 6 catalan. Il a dicté le rythme du match, comme un maestro. Un caviar de plus pour Nilmar, mais aussi une belle perte de balle qui nous mit en danger. Ce n’est que son sens du partage qui s’exprime.

Rossi (5/5) : Déjà bluffant quand il doit composer avec 8 cadavres sur la pelouse avec lui, le Rital est intenable une fois entouré de joueurs de ballon. Provocateur comme J. Pascal mais sans le ridicule, le dribble chaloupé de Waddle, et la gourmandise d’un Ben Arfa, Rossi a même semblé en garder sous la semelle. Un but, des reins enlevés ici ou là, et toute la panoplie du parfait delantero pout se libérer. Ca sentait le Rossi dans la défense des Baléares….

Le revenant Nilmar (4/5) : Eh bah enfin !!! Un but tout en simplicité vient récompenser une partie dans laquelle le Brésilien semblait avoir recouvert toute ses sensations. Le passage sur le banc l’a-t-il enfin fait réagir ?

 

Sobre el banco.

Camunas : est très content d’être rentré.

Senna : est satisfait d’être rentré.

Marco Ruben : Est heureux d’être rentré. Mallorca aussi.

Il fallait gagner, avec la manière, ou du moins avec assurance : le contrat est rempli. Nous sommes bien évidemment conscients que l’adversaire du soir était dans le mal, mais encore fallait-il le faire. Le chois de Garrido de placer un losange moins travailleur et plus offensif parait judicieux, surtout contre des équipes à notre portée.

On a lancé notre saison ce soir, au Madrigal. Mais cette victoire en appelle d’autres.

 

Le p’tit + pour la Ninja Académie !

Aki (2/5) : Brider un japonais, c’est fort. Placez donc Aki sur l’aile gauche, et vous réduisez son impact de 25 à 50%. Un match discret donc pour le gaucher, ne trouvant jamais la lumière pour forcer la décision ni même éclairer le jeu des siens. Avec 8 ballons perdus et aucune frappe, Aki fut sorti à la 73’ pour un Castro très remuant, comme toujours.

 

Besos analistos,

Santi Lazorla.

Santi est fier de vous montrer les belles images du match.

2 thoughts on “La Foghetecaz Académie note Villarreal-Majorque (2-0)

  1. Il est vraiment interessant,Mallorca a réalisé une superbe affaire en le prenant à cout zéro.
    Son remplacant (physique), Wijnaldum, n’est pas mal non plus ! Dommage qu’il est voulu rejoindre Soulejmani et son pied gauche.

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