Au programme de cette dernière journée, la drôle de journée du Corinthians, Cruzeiro qui se sauve et une palanquée de stats.

 

Corinthians champion !

« Je veux mourir dimanche, le jour du titre de Corinthians, pour que ce soit un jour joyeux ». Avant de partir rejoindre Telê Santana, le Docteur Socrates a vu sa dernière volonté exaucée. Et quand Palmeiras a touché le poteau, certains y ont vu un signe du ciel. Il suffisait d’un point au Timão pour remporter le titre et il l’a obtenu. Sans panache mais avec de grands coups de lattes. Nerveux et pas inspiré du tout, Corinthians a tenu le choc et conservé le 0-0 jusqu’au bout. En face, le Verdão n’a pas régalé la chique non plus. Mis à part une baston en fin de match, pas grand’ chose à signaler. En fait, le moment à ne pas rater était la minute de silence en mémoire du Docteur. Poings droits levés, joueurs et supporters ont rendu hommage à la figure de proue de la démocratie corinthiane. J’ai versé ma p’tite larme, je dois bien l’avouer.

Jusqu’à la 55ème minute du match Vasco-Flamengo, le Coringão était proche de se faire griller en cas de but du Verdão. En effet, à la demi-heure de jeu, Diego Souza avait ouvert le score pour le Gigante da Colina mais Renato égalisa en deuxième période. Incapable de repasser devant au tableau d’affichage, Vasco finit donc à deux longueurs de Corinthians. Logique finalement puisqu’il n’a pris qu’un point sur six lors des confrontations directes. Néanmoins, la saison des Juni boys a été une franche réussite avec une victoire en Taça, une qualif’ en Libertadores, une demi en Sudamericana et donc un titre officieux de vice-champion. De quoi redonner des forces à Ricardo qui fête aujourd’hui (mardi 13 décembre) ses 47 ans. Parabéns!

 

Cruzeiro s’en sort

Annoncé comme la grande terreur mais éliminé dès les 1/8 de Libertadores, Cruzeiro n’a jamais su s’en remettre. Flirtant avec la zone rouge pendant toute la seconde partie du championnat, la Bestia Negra s’est sauvée lors du choc contre l’Atlético Mineiro. 6-1, 4-0 à la pause: l’affaire a été vite pliée. Du coup, malgré sa victoire face à Coritiba (1-0), l’Atlético Paranaense coule, de même que le Ceara d’Edmilson, battu par Bahia (2-1).

 

Les chiffres de la saison

Meilleure attaque: Fluminense (60 buts inscrits)
Meilleure défense: Corinthians (36 buts encaissés)
Pire attaque: Atlético Paranaense (38 buts inscrits)
Pire défense: Avai (75 buts encaissés)

Plus grand nombre de victoires: Corinthians (21)
Plus grand nombre de défaites: Avai (21)
Plus grand nombre de matches nuls: Palmeiras (17)
Plus petit nombre de défaites: Flamengo (7)
Meilleure série de matches sans défaite: Flamengo (16)

Meilleur buteur: Borges, Santos, 23 buts, 0,74 but/match

 

Classement final

1.   Corinthians
2.   Vasco
3.   Fluminense
4.   Flamengo
5.   Internacional

6.   São Paulo
7.   Figueirense
8.   Coritiba
9.   Botafogo

10. Santos

11. Palmeiras
12. Grêmio
13. Atlético Goianiense
14. Bahia

15. Atlético Mineiro
16. Cruzeiro

17. Atlético Paranaense
18. Ceara
19. América Mineiro
20. Avai

Qualifiés directement pour la Libertadores 2012: Corinthians, Vasco, Fluminense
Qualifiés pour le tour préliminaire de la Libertadores 2012: Flamengo, Internacional
Qualifié pour la Libertadores 2012 en tant que tenant du titre: Santos

Qualifiés pour la Copa Sudaméricana: São Paulo, Figueirense, Coritiba, Botafogo, Palmeiras, Grêmio, Atlético Goianiense, Bahia

Qualifiés à que dalle: Atlético Mineiro et Cruzeiro

Relégués: Atlético Paranaense, Ceara, América Mineiro, Avai

Promus: Portuguesa, Nautico, Ponte Preta, Sport

Le Choa sait que cette académie est fort courte. Mais c’est parce qu’il a prévu un bilan de la saison pour les fêtes avec pleins de machins, de trucs et de bidules dedans.

Choa d’Arelate.

5 thoughts on “La Garrincha Académie – Jornada 38

  1. Une histoire qui fini presque bien, à 2 pts prêts.
    En plus ça sert à rien parce que le docteur est mort avant. Dommage.
    En tout cas, bon boulot de ta part.

  2. Bah c’était peut-être mieux qu’il meure avant, comme ça on lui rend hommage, le titre est pour lui, on célèbre sa mémoire etc etc…
    Alors que s’il meure après, la fête est totalement gâchée car on dit que ça éclipse le titre, qu’on doit se recueillir etc etc…
    Dans les deux cas la tristesse est présente, alors autant qu’elle ne soit pas la conclusion.

  3. C’est pas faux c’que dit Tristan, mais c’est vrai que c’est dommage que le Doc n’ait pas vu le sacre de SON équipe.
    Beau boulot Choa, des vacances bien méritées !

  4. Merki Choa pour toutes ces Acad.

    La question qui me vient quand je vois qu’une simple victoire offrait le titre à Juni le Bienheureux c’est :

    Por Qué ? Por qué ?! Por Qué !

    Monde de merde.

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