L’Internazionale Académie note Genoa-Inter (0-1)
Il est de retour mais il a oublié son couteau.
Marco Matrix était absent pour les matchs face au CSKA Moscou et face à la Fiorentina. Je m’en excuse, et je vous permet de revivre ces matchs grâce à ces liens (merci à Internazionale.fr) :
Match championnat : Inter-Fiorentina
Squadra Nerazzura :
Julio César – Zanetti, Lucio, Samuel, Nagatomo – Faraoni, Motta, Cambiasso, Poli – Pazzini, Milito
Squadra Rossoblu :
Frey – Dainelli, Granqvist, Kaladze- Mesto, ROssi, Constant, Moreti – Veloso – Merkel, Ze’ Eduardo
Le Match :
Ranieri a donc une nouvelle fois choisi le 4-4-2 pour s’adapter au 3-5-2 adverse, comme face à Udine. Et les 5 premières minutes ne donnent pas l’impression d’un bon choix, l’Inter se limitant à de longs ballons aériens bien inutiles. Le Genoa est le premier à poser le jeu, mais dans la foulée, l’Inter reprend la possession aux alentours de la 10ème minute. La première occasion est offerte à Milito à la 12ème, quand Cambiasso trouve Pazzini aux 20 mètres. Pazzo, d’une remise de la poitrine lance idéalement Diego dans l’axe, mais sa demi-volée est contrée et passe de peu à côté.
Le circuit de jeu est désormais limpide dans cette formation, et si Faraoni et Poli ne font aucune différence, ils obligent le Genoa à évoluer en position basse. Ainsi, Cambiasso et Motta ont le temps de bien construire pour lancer Nagatomo et Zanetti dans les couloirs. Milito et Pazzini comprennent d’ailleurs rapidement que l’un des deux doit décrocher de 10 mètres dans l’axe lors des phases de préparation.
Lemaych s’équilibre alors entre le milieu de terrain et les ouvertures trop longues vers les attaquants. Le Genoa a quelques opportunités de contre qu’ils exploitent mal, tandis que l’Inter pèche dans l’animation et le soutien aux attaquants.
La plus grosse occasion intériste a lieu à la 33ème minute, sur coup de pied arrêté. Le corner arrive sur la tête de Samuel, qui sollicite une parade de Frey. Le défenseur tente un ciseau acrobatique pour dégager le ballon, mais il se rate complètement permettant à Samuel de tenter une reprise, ratée à son tour, mais qui échoue sur Milito dont la frappe réflexe est cette fois bloquée à bout portant par le mec qui a peur des racailles cannoises…
Minute arbitrage italien, 36ème : Ballon aérien de Motta pour Pazzini dont la déviation parfaite lance Milito en profondeur plein axe. Mais Il Principe est rattrapé par le bras du défenseur, qui lui tombe dessus. Faute ? Hors jeu ? Ou au pire, simulation s’il a vu à l’envers ? Et bien non, rien du tout…
Pour finir cette première période, l’Inter obtient un corner. Celui-ci est dégagé, mais Zanetti après un crochet dans le rond central, lance Lucio côté gauche qui centre instantanément du gauche, mais la déviation au premier poteau de Nagatomo est légèrement trop décroisée et fuit le cadre.
La mi-temps est donc sifflée sur ce score de 0-0. L’Inter a plutôt dominé ces 49 minutes, se créant les seules véritables occasions du match, mais il va falloir plus de réalisme et plus de débordements pour aller chercher la victoire.
La deuxième période débute par la sortie de Faraoni qui est remplacé par Ricky Alvarez. Côté Genoa, on a vu le gardien remplaçant s’échauffer pendant la pause, mais Frey revient pour le 2ème coup d’envoi.
A la 50ème, Eduardo légèrement touché, est remplacé par Pratto, qui porte le numéro 2, mais qui est bien attaquant…
A la 55ème, Grandqvist marque de la tête sur coup franc, mais son but est logiquement refusé pour hors jeu, sans compter la faute qu’il commet sur Lucio.
Le match sombre quelque peu par la suite, trop de coups de sifflets quémandés, quelques simulations très loin du but, pas mal d’intox… Mais en réimprimant du rythme par la circulation du ballon, notamment grâce à un bon Alvarez, l’Inter reprend la marche en avant.
68ème : But de Nagatomo. Thiago Motta trouve Cambiasso plein axe à 30 mètres du but. Esteban choisit d’écarter côté droit pour Alvarez, qui bénéficie de l’appel de Zanetti dans son dos pour ajuster son centre au deuxième poteau, lequel trouve la tête du plus petit joueur sur le terrain.
Avant le coup d’envoi, Obi remplace Poli (69ème). Puis Milito trouve Pazzini dans la surface, mais sa frappe sur un pas trouve la jambe gauche de Frey.
L’Inter subit alors pendant un petite dizaine de minute.
Caraciollo remplace alors Merkel (75ème), mais c’est bien Alvarez sur une frappe des 25 mètres qui trouve le poteau droit genoan en contre attaque (78ème).
La minute suivante, c’est l’équipe rouge et bleu qui s’offre une belle opportunité sur un classique centre-remise en retrait-frappe, mais le tir de Rossi est dévié au-dessus de la transversale.
Puis c’est un moment attendu et applaudi : le retour de Diego Forlan. Bon, évidemment, les applaudissements concernaient plus la sortie de Milito, salué par son ancien public, mais c’est joli quand même. (81ème)
Malheureusement, à la 83ème minute, la caméra nous montre Alberto Marchiori, un jeune de 18 ans de l’équipe de Gênes, au sol, puis évacué sur civière. Difficile de savoir sur le moment ce qu’il s’est passé, mais à voir sa couleur bien pâle, il y a de quoi être inquiet. Je suppose qu’on aura plus d’information d’ici peu.
La fin du match est pour ainsi dire sans intérêt après un tel choc. Alvarez et Forlan inquiètent tour à tour Frey en contre, le Genoa essaye de pousser mais n’y arrive guère, et ne se créé presque aucune occasion.
Frey semble néanmoins en difficulté avec le jeu au pied. Probablement d’origine musculaire, sa gêne l’empêche de forcer, et il doit se lever le ballon avant de dégager, et sur un léger raté, il s’oblige à dégager directement en touche, à sa hauteur.
Enfin, à la 91ème, Miguel Veloso, suite à un cafouillage dans la surface, envoie une belle frappe sous la barre, mais Julio César s’interpose.
Puis 60 secondes plus tard, Pazzini, suite à un 3 contre 2 bien lancé par Forlan, se retrouve seul face au gardien français, mais sa frappe est stoppée par i-celui (si : ça existe comme expression).
Le match se termine après 2 minutes de jeu à l’anglaise. La victoire est méritée, et ces 3 points font beaucoup de bien.
Il note :
Arbitre : Luca Banti (0/10) Arbitrage pitoyable, coups de sifflet incessants, etc…
Interisti :
Julio César : 5/5 En 45 minutes, il n’a eu que des centres imprécis à capter, et un à boxer. Par la suite, le danger s’est rapproché, et il a dû payer de sa personne pour aller chercher des transmissions dans sa surface. Mais il n’a qu’un seul véritable arrêt à effectuer, à la 91ème minute, et il le fait parfaitement.
Zanetti : 5/5 S’il a tué le côté gauche génoan, il n’a pas pu occuper en même temps les deux postes côté droit à l’Inter, et le non-match de Faraoni aurait pu le porter un peu plus vers l’avant. L’entrée d’Alvarez a fait du bien à toute l’équipe, et Capitano a pu lui aussi prendre part au jeu offensif.
Lucio : 4/5 Pour son retour, il a été impérial dans les duels. En revanche, il n’a pas pesé offensivement. Bon, il est défenseur central hein !
Samuel : 4/5 Approximativement le même match que son compère brésilien, avec 100% de duels gagnés, mais avec une superbe tête et une chips de volée dans la même action qui s’annulent.
Nagatomo : 5/5 Lui a clairement fait des différences sur son côté, en plus de tenir son couloir. Il était d’ailleurs un peu seul en mouvement en première période. Quand l’équipe s’est mise au diapason, il a semblé intenable, et son but ne fait que souligner le match énorme qu’il a réalisé.
Faraoni : 1/5 Après son gros match face à Florence samedi, on attendait mieux de lui… enfin on attendait quelque chose en fait, mais rien n’est venu. Coaching gagnant à la pause : il sort, Alvarez entre (4/5). Ricky adore les défenses un peu lourdes qui privilégient le 1 contre 1. On l’a vu arpenter son couloir et le front de l’attaque, en mouvement, en appui, balle au pied, trouver ses partenaires, centre pour le but de Nagatomo et frapper de 25 mètres sur le poteau. Bravo !
Motta : 3/5 Si la bataille du milieu de terrain a été globalement remportée, c’est aussi grâce à lui. Efficace dans la conduite du jeu sur phase arrêtée, il a bien coulissé avec Cambiasso pour casser les contres adverses.
Cambiasso : 4/5 Dans l’axe, je le dis et le répère, c’est le meilleur du monde à son poste. Toujours la jambe où il faut, toujours la relance qu’il faut.
Poli : 2/5 L’ancien de la Samp’ espérait probablement faire une grosse prestation face à son ancien rival. Mais il n’a pas fait fructifier sa titularisation, perdant de nombreux ballons et ne créant aucune brèche dans la défense adverse. Au moins, il a participé à l’effort défensif comme il se doit. Remplacé à la 69ème par Obi, qui entre dans une équipe qui doit gérer, ce qu’il sait faire.
Milito : 3/5 Je l’ai assez taillé récemment, donc je vais le dire haut et fort : ENFIN UN BON MATCH ! Bon et en jambe, il ne lui manque plus que les buts, mais au moins, il n’a pas raté aujourd’hui ! Rempalcé à la 80ème par Forlan, qui en 10 minutes a apporté beaucoup de créativité. Laissons-le reprendre le rythme, et avec Wesley, on va faire mal !
Pazzini : 2/5 Un ton en dessous-de Milito, il a eu quelques opportunités par franchement vendangées, mais jamais efficaces. En revanche, son jeu en déviation a fait des merveilles.
Marco Matrix : 1/3 en une semaine…
Et oui, j’ai moi aussi quelques absences ! Car si « travailler plus pour gagner plus » ne fonctionne pas « travailler pour gagner » fonctionne malheureusement toujours…
L’Inter grapille discrètement des places au classement.
Mais Milito en a raté une belle à un mètre du but. Pas de quoi arranger son cas après le Bidon d’Or…
Mouais, ça s’arrange doucement dans le jeu et au classement… je me demande quel objectif on vise en étant réalistes ?
Matrix aura vécu la plus longue gueule de bois de l’histoire.
Sinon ce match c’est pas sincèrement une référence pour l’Inter. Une victoire arrachée grâce à un exploit individuel de Nagatomo (marque plus que nos attaquants et de la tête alors que c’est le plus petit sur le terrain).
Trop de déchets du côté interiste. Pas de construction. Des longs ballons. Trop de ballons perdus (mauvaises passes, réaction trop lente). Rien du côté genoan. Bref 3 points, mais tu mets quiconque en face, c’est 1 ou 0 point
Les bougres :
Milito : complètement cramé. Non seulement il ne marque pas, mais en plus il ne fait le travailleur d’un attaquant devant. Pour savoir ce que c’est que le travail de l’attaquant devant, il suffit de regarder ce qu’a fait Forlan en 15min de jeu (c-a-d environ 10 fois plus que Milito qui ne court pas, perd tous les ballons qu’il touche…).
ça fait mal de dire ça du mec à qui on doit tellement, j’espère qu’il va se remettre d’aplomb.
Poli, horrible, s’il est en prêt c’est bien (il pourra rentrer à la Samp en fin de saison), sinon bah.. c’est embêtant tellement son niveau de jeu (technique, dans l’engagement) est faible.
Obi, pire match de sa carrière sous les couleurs de l’Inter. Le mec était frai et pourtant il n’est jamais revenu aider une seule fois en défense (même Jeremy Menez revient plus) et en attaque il a perdu trop de ballons. Déçu pck on est habitué à mieux avec lui…
Thiago Motta, en demi teinte
Faraoni, 45min bien fades
Pazzini, pas transcendant, c’est lui qui a essayé de faire le boulot en décrochant, puisque Milito avait décidé de pas courrir, il a couru plus que « sa » moyenne, mais n’a pas été dangereux devant
Les braves :
Zanetti, véritable verrou derrière
Cambiasso, l’homme du match, partout et au bon moment, récupération, relance, rien à dire, à part peut-être merci
Nagatomo, 2e homme du match, bonne initiative offensive sur le but, de la percution dans son couloir
J.Cesar, pas bcp sollicité ce soir, mais présent quand il a fallu
Forlan, impressionnant son engagement devant, normalement titulaire au prochain match
Samuel-Lucio, costauds derrière mais en même temps peu sollicités
Alvarez, le tournant du match, techniquement match parfait, il s’aclimate bien en Italie, gros potentiel, magnifique passe D
Heureusement que le Genoa était dégueulasse sinon on se faisait éclater. Ranieri, j’ai pas compris son 4-4-2 avec Poli à gauche ?? D’ailleurs où est passé « petit couteau » ??A part ça, Sneijder peut partir (à MU), on verra pas la différence (il joue jamais).
Bon Marco, c’est tous les matchs qu’il faut commenter pas que les victoires (sinon tu risques de pas bcp cette saison).
FORZA INTER !!!!
Raf, je suis tellement d’accord avec toi que j’ai écrit comme toi, mais avant toi ;-)
Quant à Sneijder, ce ne sont pas tellement ses absences qui m’intriguent, plus le fait qu’on le laisse seul réel créateur de l’effectif. Branca devrait sauter, il nous faut un vrai recruteur et tout ira mieux. Si on prend un 10, je pense que Ganso fera l’affaire, mais je pencherai pour des créateurs sur les côtés.
ps : si seulement je n’avais vu que des victoires de l’Inter cette saison !
Pour Marchiori c’était une baisse de tension, donc rien de grave, même si j’ai eu les boules après l’épisode cassano. Pazzo et Milito ne méritent plus leur place dans le 11 de départ, ils ne font pas vraiment d’effort pour aller chercher le ballon et rate des buts tout fait, et multiplie les mauvais choix face au buts. Forlanà montré tout l’étendue de sa classe en a peine 10 minutes. Castaignos j’espère le revoir bientôt.
J’ai pas totalement compris le coaching de ranieri et sa compo de départ: que foutais Poli sur l’aile?
Sinon le Genoa a totalement refusé le jeu, ce qui explique pourquoi on a eu tant de mal à scorer.
Branca chie tellement que ça fait plus de 10 ans qu’on n’a pas de côté gauche (arrière gauche et ailier gauche) et ça choque personne.
Je m’explique :
Chivu n’est pas du tout un arrière gauche, c’est un défenseur central (encore que…)
Nagatomo (normalement il joue à droite) fait bien le boulot de ce côté, tant mieux, mais ce n’est pas son rôle premier
Quand t’analyses on a personne de ce côté là…
Même sous Mourinho, il collait Zanetti et Santon (droitiers) à défaut de qqun d’autre, avec Eto’o en ailier gauche…
On a pourtant eu Grosso (pas longtemps) et Kily Gonzalez (dsl de rappeler de très mauvais souvenirs), mais à part eux…
Bref, quand est-ce qu’on se rendra compte qu’il faut une charnière à gaucher !!!
J’entends qu’on va recruter des joueurs mais à chaque fois il s’agit d’ailier droit !!!??
J’espère que le jeune brésilien Juan (apparemment défenseur central, voire arrière gauche arrivera), mais je ne comprends pas qu’on puisse laisser passer une bonne affaire comme Balzaretti (5M€ au PSG) ou encore ne pas sauter sur des joueurs comme Benatia (Udinese)…
Sneijder je ne crois plus à ses blessures (blessures diplomatiques). Il n’est pas motivé, il ne veut plus de l’Inter. C’est dommage car c’est un grand joueur et il a tant apporté à l’Inter. Ganso je ne suis pas sur que ce soit le véritable « 10 » qu’il nous faut. Il est jeune, et je pense qu’il fait parti de cette génération de brésilien surcôtés que les clubs du Brésil essayent de refourguer en Europe via des étalages médiatiques survitaminés. Après des vrais bons 10 sur le marché y en a pas des masses. Le problème c’est que le 10 on l’a mais à l’infirmerie (enfin soit disant, toujours en journée de permission).
L’Inter a vraiment besoin d’un tueur un attaque en ce moment. Il y a trou devant comme il n’y en avait pas eu depuis fort longtemps. Avant ce trou était comblé par les différents Vieri, Adriano, Ibrahimovic, Eto’o… Là franchement on a des bons joueurs mais il manque ce « tueur » en question (un joueur à la Hulk de Porto, mais 100M€…).
Enfin, si effectivement on n’a plus d’argent, autant ne pas gâcher le peu qu’on a en faisant venir des mecs comme Jonathan, Zarate, Poli, Forlan (32 ans), etc.
La logique voudrait qu’on mise sur des jeunes (< 25 ans) ou sur nos jeunes (Caldirola, Obi, Faraoni, Crisetig, Castaignos, Coutinho, etc.)du centre de formation qui équipent maintenant toutes la Serie A (Bonucci, Bolzoni, Khrin, Meggiorini, Andreolli, etc.) ou la Premier League (Balotelli, Santon). Ou en tout cas sur des joueurs susceptibles de combler les trous (à gauche comme je disais), en défense centrale (pour assurer la succession des Lucio, Samuel)…
Mais ça la logique et Branca… Branca est un "branque", qu'il dégage.
FORZA INTER !!!
Ranieri a raison, l’Inter de 2010 n’existe plus, mais …
http://www.youtube.com/watch?v=vAeKgyWCsG4&feature=related
:( :( :(
C’est clair que à part réussir les soldes post-calciopoli (ce que même Alain Roche et José Anigo auraient fait), le Bilan « découverte de talents et bons coups » de Branca…