La Gunners Academy note Arsenal – Manchester City (1-0) et crâme des billets de 500

De mon point de vue, le grand méchant de la saison, c’était City. Même Tottenham et Man U me semblaient plus sympathiques que cette sale équipe de mercenaires, avec tout ce qu’ils représentent pour l’avenir du foot. Alors, après une telle victoire, forcément on jubile. Certes, les Citizens étaient privés de leur maître à jouer David Silva. Mais bon, ça nous est déjà arrivé tellement de fois d’être privés de joueurs essentiels que je vais pas en pleurer. Mais Arsenal a tout de même livré une prestation de haute volée, en dominant le jeu de la tête et des épaules, en harcelant sans cesse les buts de Hart avec un état d’esprit irréprochable. Benayoun, Rosicky, mais surtout Song et Arteta ont littéralement étouffé le milieu skyblue, réussissant ainsi à esseuler le pauvre Coucoune et ce triste sire de Balotelli. Ce dernier a encore prouvé qu’il pouvait être complètement minable et infantile quand il le souhaitait. J’imagine mal son avenir au haut niveau avec un tel comportement de merde. En même temps, au vu du niveau des Citizens dimanche, ça faisait vraiment ton sur ton. La qualité du jeu proposé était en effet assez effrayante, absence de cadres ou pas. Et quand on envoie cent millions d’euros dans les transferts chaque été, on est en droit de se demander comment tu peux être à court de joueurs compétents…

Bref, même si cela signifie laisser à nouveau la couronne à United, c’est un moindre mal. Cette victoire à domicile a prouvé que les hommes de Wenger, malgré un recrutement cheapos, auraient pu jouer les trouble-fêtes dans le duel mancunien pour le titre, si leur début de saison n’avait pas été aussi merdique.

Live en retard :

5’ : Les Gunners dominent les débats et obtiennent déjà leur deuxième corner, qui ne donne malheureusement rien (quelle surprise !). Apparemment, l’Emirates attendait Super Mario : premier hors-jeu suivi d’une frappe complètement dévissée, le public chambre.

7’ : City prend l’eau, Gibbs et Sagna multiplient les centres. Lescott s’énerve. En gros plan, ça fait flipper quand même.

10’ : Yaya Touré réussit à récupérer un ballon pour la première fois depuis 10 minutes. Et bim, au premier contact avec Song, genou foutu. Pour une fois que c’est pas les nôtres les joueurs en mousse…

14’ : Petit ballon par-dessus la défense de Rosicky pour van Persie. Le Hollandais s’apprête à réceptionner le cuir mais Kompany fait le bulldozer et le balaye. Corner sois-disant. Mouais… Sinon, côté rubrique nécrologique, Yaya nous quitte définitivement et cède sa place à Pizzaro (David hein, pas Claudio).

15’ : Corner, Arteta dépose un centre tendu sur la tête de RVP, mais la course de Vermaelen empêche le ballon de rentrer et le Belge envoie la gonfle sur la barre. On innove dans la loose.

19’ : Mario faisait sa mauvaise tête depuis le début, indéniablement. Mais là, c’est tout de même déconner. L’Italien pousse son ballon un peu trop loin et Song récupère. Il vient donc greffer ses crampons sur le genou droit du Camerounais, dont la jambe était complètement tendue. M. Atkinson estime que ça ne mérite rien. Les ravages de l’alcool de nos jours…

28’ : Szczesny nous offre sa Pierre Richard du jour, avec une relance devant la surface en plein sur Aguero. Heureusement qu’Arteta donne son cul pour récupérer la balle.

32’ : Alors que City essaie de respirer, ce gros con de Balotelli charge Sagna avec le pied en avant sur un ballon qui traîne. Il s’en sort encore une fois sans avertissement. Mais bon, forcément, quand il refait la même, toujours sur Poulpy, cinq minutes plus tard, il écope enfin d’une biscotte.

41’ : Les Citizens sont déjà en train d’agoniser. Le duo Balotelli- Aguero ne fonctionne pas un brin et les deux s’épuisent à courir dans tous les sens sans résultat. Le milieu mancunien prend clairement l’eau et ne touche pas une cacahuète, ce qui l’oblige à jouer 10 mètres plus bas que ses attaquants.

44’ : Comme depuis le début de la première période, Arsenal matraque dans la surface adverse. Sagna profite de la talonnade de van Persie pour centrer une fois, puis deux, mais ne trouve personne. Je vous entends déjà : non, les centres sont bons mais la présence des Gunners au point de penalty est encore insuffisante. Toutefois, les hommes de Mancini galèrent à récupérer le ballon et Song gère tranquillement les tentatives repoussées par la défense de City.

Mi-temps : Bordel, faut que ça rentre, on va pas encore se faire enfler sur un match comme ça…

49’ : Clichy est un des rares joueurs de City au niveau. Walcott ne voit pas le jour et le Français profite d’un ballon trop mou d’Arteta pour contre-attaquer. Seulement voilà, Coucoune VS Koscienly + Vermaelen, y’a déséquilibre.

54’ : L’Emirates chahute un peu Gros Cul. J’arrive pas à tout comprendre, mais j’ai l’intuition que ça parle de thunes et de pétrole. Pendant ce temps, le milieu de City est toujours noyé par celui des Gunners. Milner est obligé de sécher Rosicky alors que le Tchèque l’avait encore baladé. Gibbs, qui semble avoir prix un coup, laisse sa place au gros Santos. On va rigoler.

58’ : Ben voilà, ça a pas tardé. Après une première intervention encourageante, le Brésilien se fait bouffer par Balotelli et commet la faute. Après quoi il somme l’Italien de fermer sa gueule-tu-veux-bien-tu-seras-gentil.

62’ : Les Citizens peuvent s’estimer heureux… Superbe ouverture de Song pour RVP dans le dos de Kompany. Le Hollandais décroise bien sa tête qui va s’écraser sur le bas du poteau de Hart, battu.

67’ : Koscielny arrive en retard sur Milner et lui met une vilaine semelle. Le Français prend un jaune qui le privera des deux prochains matchs… Et merde.

70’ : Walcott récupère la balle dans les pieds de Clichy et décale Song. Celui-ci élimine son vis-à-vis avant d’écarter sur le côté gauche de la surface pour RVP, qui feinte la frappe, met Zabaleta dans le vent et marque. Ca aurait été beau hein ? Mais en fait non hors-jeu.

74’ : Le contraste d’état d’esprit entre les deux équipes est saisissant. Benayoun fait le piston depuis plus d’une heure déjà sans broncher, et vient gratter la balle à Super Mario qui joue encore une fois en marchant, communsymbole.

75’ : Putain de chatte ! Centre en retrait de Sagna pour Walcott qui vise le deuxième poteau : Hart la détourne sur le montant et ni Vermaelen, ni Benayoun ne réussissent à la pousser au fond. « C’est pas possible », marmonne Tonton sur son banc. Ramsey remplace Benayoun, Kolarov remplace Nasri qui se fait copieusement pourrir.

82’ : Dans la série tête de con, entrée de Carlos Tevez pour … non, non, même pas Ballotelli, plutôt Aguero. Allez comprendre. Quelques minutes plus tard, Walcott laisse sa place à AOC.

86’ : Enfin ! Arteta récupère une balle au milieu du terrain et profite du champ que lui laisse Lescott pour décocher un missile sol-sol brossé de l’extérieur qui échappe à Hart. Bonus-track :  Balotelli finit par prendre son rouge pour un énième tacle de mongol sur Sagna. L’Italien sort en marchant et Mancini est obligé de lui gueuler dessus pour l’obliger à trottiner. Pitoyable.

94’ : Ramsey ajoute un énorme loupé à son palmarès déjà bien fourni face au but. Contre-attaque côté gauche, le Gallois choisit de la jouer seul et élimine intelligemment Zabaleta d’une feinte de frappe. Pour mieux oublier RVP au point de penalty et envoyer le ballon sur orbite. Merci.

Les notes :

Szczesny : 4/5 : -1 pour sa relance de merde mensuelle. C’est tout de même incroyable de pas voir qu’il y a un mec en bleu ciel qui attend le ballon à cinq mètres de toi… Enfin, il a tout de même assuré le reste avec une sortie ultra-rapide dans les pieds de Super Mario et des relances très offensives.

Sagna : 5/5 : Nasri et Balotelli étant placés en électron libre, Poulpy a eu tout le loisir de débouler sur le flanc droit durant toute la partie en proposant des centres au laser. Mancini a eu 90 minutes pour comprendre que Clichy ne ferait pas le boulot pour deux ; un temps trop court pour réagir apparemment… A l’arrière, le Français a masterisé le vilain Rital qui a décidé de le prendre comme souffre-douleur.

Gibbs : 4/5 : A lui aussi profité de l’absence de vis-à-vis pour déborder à outrance et noyer Zabaleta. Ses centres se sont montrés un peu moins précis que ceux de Sagna, et l’Anglais est sorti à l’heure de jeu après avoir pris un coup.

Vermaelen : 5/5 : La sérénité de celui qui sait.

Koscielny : 4/5 : Moins serein que son collègue, mais il est resté vigilant et s’est un peu coltiné le sale boulot. Et à frce d’aller au charbon, la Kosc’ a pris le carton jaune qui le privera des deux prochains matchs de PL. Nan, pas Djourou, pitié…

Song : Mbia/5 : Taille patron. A mis au pas le milieu de terrain citizen tout seul comme un grand. Tout n’était pas parfait, il y a eu un peu de déchet, mais difficile de faire mieux avec un tel volume de jeu. Et puis histoire de faire bonne figure, il a lâché LA passe de la rencontre pour RvP. Dommage que le poteau de Hart soit venu contrarier tout ça.

Arteta : 5/5 : Le genre de mec qui doit être assez désagréable à jouer : toujours à mettre le pied où il faut pas, à jouer la gratte à fond. Bref, un type idéal pour faire la circulation au milieu. Sa frappe de ouf, c’est du bonus.

Rosicky : 3/5 : Le Tchèque a encore été très bon et a beaucoup tenté, mais ses camarades ne calculent pas à la même vitesse que lui. Putain de surdoué, la vie est dure.

Walcott : 1/5 : Pas vu, pas pris. Ah, on me dit qu’il aurait tout de même frappé sur le montant ? OK +1.

Benayoun : 4/5 : Ce mec est baladé de tous les côtés, à tous les postes et pourtant il garde une mentalité exemplaire : toujours à s’arracher pour le collectif, pour aller gratter un ballon ou lancer un tacle de dernière minute. Applaudissements écologiques s’ils vous plaît.

RVP : 4/5 : Pauvre garçon. Il est redescendu pour participer au jeu, il a fait le pressing sur les centraux et le portier. Et pourtant, Vermaelen, puis le poteau, puis Ramsey ont décidé que non, il ne marquerait pas ce soir.

Les substitutes for love :

Santos : Espérons que Gibbs ne soit pas vraiment blessé.

Ramsey : En pleine dépression.

Oxlade-Chamberlain : Pour faire plaisir au crowd.

En face :

Clichy et Kompany qui tenaient la baraque tout seuls, Milner et Barry asthmatiques, Aguero qui courait partout n’importe comment, le clown Mario, Zabaleta placé comme Djourou : il y a vait pas grand-chose à faire. Y’avait aussi un Gros-Cul Malpoli qui a prié les fans d’Arsenal de, je cite « regarder 10 points au dessus et de l’oublier ». La classe.

Le Père Fidalbion.

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