Evian, en plein dans notre face! Abreuvé de ballons et incapable, en grande partie à cause de la fatigue généralisée, de véritablement apporter le danger sur les buts éviano-thonono-gaillardais, le LOSC concède un piteux match nul. Mais il était écrit qu’il ne perdrait pas sa place sur le podium et c’est chose faite après les matchs pas plus glorieux de Lyon, Rennes ou Toulouse.

Par solidarité avec mon équipe, je ne multiplierai pas les mots en un laps de lignes très court et, par conséquent, voici les notes :

Landreau (2/5) : En pleine cure de sommeil, il a semblé jouer sous hypnose, télécommandé par le jeu au pied de Yachvili (pour trouver des touches courtes) et la compréhension du jeu d’un aveugle autiste (pour ne pas voir que Khalifa allait plomber notre match).

Debuchy (3/5) : Moins de folles chevauchées, moins de centres bien placés, moins de tout en fait. Mais il en a tellement fait jusque là qu’il a somme toute fait un match correct.

Béria (2/5) : A droite dans l’axe samedi soir, décidément il aura eu le loisir de s’essayer à tous les postes de la défense. C’est dire la confiance que le Prophète accorde à l’apôtre Rozehnal. Sinon il est coupable sur le but et connaît un début de match compliqué mais le reste est plus que satisfaisant.

Chedjou (3/5) : Un match à l’image de celui de Béria, mais en un peu mieux quand même (et sans tout le bla-bla sur le positionnement et sur l’Autre).

Bonnart (2/5) : Souvent dépassé dans son dos en défense, bien que combattif, il n’apporte pas grand chose offensivement, même s’il aurait dû bénéficier d’un pénalty. Une sorte de Debuchy 512k.

Mavuba (2/5) : Cuit, cuit et re-cuit. Aurait donc eu toute sa place à un barbecue en l’honneur de l’avenir politique de DSK (vous pouvez applaudir).

Gueye (3/5) : Lui était frais et a donc eu la chance de pouvoir gambader gaiement pour combler les trous entre la défense et l’attaque, toujours plus béants au fil des matchs et de la fatigue accumulée.

Payet (2/5) : Même si son cerveau semble devoir griller à la moitié de ses possessions de balle, tant il a tendance à accumuler les mauvais choix, nous, le Pape (Y a pas que notre Président qui regarde Borgia) pensons que s’il canalisait quelque peu sa fougue, il pourrait atteindre les cimes du Mont Football.

Cole (3/5 + 2 points pour bravoure = 5/5) : Le plus actif des joueurs lillois pendant le match, et même après sa bête blessure. Il a beaucoup tenté et aurait, paraît-il, égalisé en première mi-temps (Je me base seulement sur ce que j’ai lu et entendu, n’ayant pas vu les images). Et grâce à lui j’ai pu pour la première fois observer en direct, et ce pendant 15 minutes, un unijambiste footballeur professionnel. Une belle leçon de courage et de ténacité pour tous nos amis à une patte, Sow compris. Merci Joe.

Hazard (2/5) : Il est fatigué.

Sow (1/5) : Précautions d’usage : lire en s’imaginant l’accent antillais de temps à autre. Près du Sowle Pleureur (remember Dumas), se trouve un petit garçon Sowlitaire, qui ne fait que Sowtauriser des crises de nerfs ridicules lorsqu’on le Sowrt, quand tous les supporters veulent le voir Sowter haut dans le ciel du Temple pour sowlenniser ces trop rares moments où il est un bon joueur de Sowccer.

Les remplaçants :

De Melo (2/5) : Une plus grande application lui aurait permis de marquer en fin de match sur une énorme occasion où il se retrouve seul face au but. Mais nous croyons en lui et lui souhaitons un prompt rétablissement puisqu’il s’est certainement blessé entre le match et la rédaction de ces lignes.

Pedretti (3/5) : Certains vont crier au génie, d’autres vont encenser une frappe « juninhesque » ou encore un trop fameux « modèle du genre », quand je vous dirai tout simplement : quel sacré coup de bol. Sinon son entrée s’est révélée plutôt positive.

Obraniak (non noté) : Son grand malheur aura été de rentrer peu de temps avant que Cole ne se blesse, et comme j’ai passé la fin du match à décortiquer la démarche canardeuse de ce dernier, je n’ai rien suivi de qu’il a pu apporter ou non.

Le Prophète : Il a tenté le tout pour le tout en installant d’entrée une équipe ultra-offensive, mais avec la fatigue, l’équipe s’est vite vue coupée en deux. Il s’est acharné en ne faisant que des remplacements poste pour poste et c’est par l’un d’eux qu’est venue la grâce de l’égalisation. Néanmoins un bon vieux 4-3-3 des familles aurait peut-être été plus efficace.

Les infidèles : Insultez-moi, traînez-moi dans la boue même si vous le souhaitez mais je ne connaissais quasiment aucun joueur au coup d’envoi et je ne m’aventurerai pas à porter le moindre jugement. Vous n’avez qu’à vous plaindre auprès de … Ah ben y a pas d’académies. Désolé.

5 thoughts on “La Losc Académie note LOSC-ETG (1-1)

  1. @Vladimir Guez : Je me dois d’être solidaire avec eux, étant moi-même une sorte d’arbitre. Si tu savais ce que me mettent les petites vieilles le dimanche matin quand je fais une erreur d’interprétation des textes sacrés.

  2. Tu dois bien connaitre Jéjé Leroy, Olive Sorlin, ou Sydney Glouglou quand même.
    Sinon, j’ai ouïe dire qu’Obraniak s’était blessé dans le match.

  3. @Raphael Wunderbar : Oui mais Leroy est rentré en toute fin de match, Govou était absent, comme Poulsen, et Sorlin je ne l’ai pas plus remarqué que ça. J’ai un peu caricaturé(Barbosa, Sagbo, Dja Djedje ou Ehret c’est connu aussi), parce que j’ai surtout regardé mes joueurs, mais vraiment Tie Bi ou Corbon bah je dois avouer mon ignorance.

  4. Oui, tout les briscards de la L2 en fait. J’en suis au même niveau.
    S’ils y avait la Danone acad’, y aurait plus d’excuse.

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