metz

L’heure est grave. Bijotat joue sa pomme ce soir dans l’enfer de Saint-Symphorien tandis que le club traverse la pire crise sportive de son histoire. Depuis mardi et la défaite contre Le Mans (et surtout le but de Moussa Maazou), les protagonistes s’en sont donnés à cœur joie dans la presse, communsymbole de Guerriero dans sa violence. Du coup, avant l’heure de l’affrontement, Rigobert Pirès a revêtu l’habit bien classe mais un peu trop grand pour lui, de délateur, et s’érige en académicien de vigilance médiatique pour l’occasion, et dans son propre ressort territorial. Voilà peu ou prou l’essentiel de ce qui s’est dit ces derniers jours.

 

Les déclarations des derniers jours

« Cela fait du bien de se retrouver, surtout dans les moments difficiles »
Dominique Bijotat se retrouve depuis sa plus tendre enfance.

« On va se mettre minable pour se sauver »
Yohann Betsch au passé de l’indicatif.

« Joël Muller et Dominique D’Onofrio sont à ses côtés. Ils amènent leur avis d’experts.
Bernard Serin n’est pas rassurant.

 

Les grandes nouvelles des derniers jours

« Ce n’est pas ma situation qui est prioritaire en ce moment. »
Détrompez-vous Dominique. Elle l’est.

«  On dit qu’on se laisse mourir à petit feu, ce n’est pas le cas du tout »
Yohann Betsch est pour l’euthanasie.

« Metz passe à l’attaque sur le marché argentin »
Républicain Lorrain. Mais avec Duhamel seul en pointe.

« Il existe une cellule autour du capitaine. »
Dominique Bijotat. Guerriero est un chauve en cage.

« Si on doit descendre, on descendra ensemble. »
Touché Coulé. Bernard Serin est dans le même bateau.

« Le National, ce sera une galère. »
Ça se confirme.

« Ce sera une galère où il faudra ramer ensemble… »
Bernard Serin tente de nous faire croire qu’il ne va pas vendre Koulibaly et Duhamel.

« Je suis là pour décider. »
Bernard Serin nous l’avait pourtant bien caché.

 

Les analyses des derniers jours

« Puisque nous sommes en National aujourd’hui, j’estime que nous avons un championnat de neuf matches à disputer pour remonter en Ligue 2 »
Bijotat sous acide.

« Nous sommes tous unis derrière un même projet et un même objectif, celui de la remontée en Ligue 2 »
Rigobert était pourtant persuadé que tout n’était pas encore fini.

« Six points seulement sur les matches retour et zéro victoire depuis le mois de décembre. Tout le reste n’est que littérature… »
Bernard Serin préfère se rassurer avec les mathématiques.

 

Prix sans déconner

« Pour ma part je vais apporter un peu de fraîcheur dès le début de la rencontre »
Dominique Bijotat. Pour sa part, Rigobert va bien se marrer.

« Oui, c’est un ultimatum »
Il est grand temps Bernard Serin.

 

Les titres des derniers jours

« Des raisons de ne pas y croire »
Le Républicain Lorrain le sourire aux lèvres.

« Messieurs c’est à vous ! »
Le Républicain Lorrain adore ça.

 

Les questions que personne ne se pose

… sauf Sofoot :
« Mais qui es-tu Clermont-foot ? »
Vas savoir.

… sauf le Républicain Lorrain :
« Peuvent-ils s’en relever ? »
La réponse est non.

« Où va le FC Metz ? »
Voir là-bas si Strasbourg y est.

« Dominique Bijotat survivra-t-il à la rencontre qui oppose son équipe à celle de Boulogne-sur-Mer ? »
Rigobert pense que oui. A part Foé, le football ne tue pas grand monde.

« Qui peut prendre le relais de votre capitaine afin de porter et diffuser ce discours de révolte ? »
A part le Général de Gaulle, il n’y a pas grand monde.

 

Les proses des derniers jours

« Nous sommes mercredi (hier), il y a un match vendredi, nous ne sommes pas encore samedi… »
Dominique Bijotat perd la notion du temps

« Je ne veux pas lâcher quelle que soit la situation. J’estime devoir apporter au groupe jusqu’à ce qu’on m’en laisse la responsabilité »
Autrement dit Dominique Bijotat n’est pas responsable jusqu’à ce qu’on lui en laisse apporter au groupe.

 

Bonus nudisme

Rigobert aime tout ce qui n’est pas habillé.

 

Le match :
Ouh putain de sa race que c’était mal embarqué ce soir. L’équipe alignée par la Bige ne ressemblait à rien (cf. petit shéma trop cool qui suit), et Metz avançait sans talent ni certitude contre une équipe de Boulogne qui ne casse pourtant pas trois pattes à un canard (contrairement à Guerriero lorsqu’il est fou de rage).

 

Le tetris de Bijotat

Le début de match est dégueulasse. Les joueurs vomissent les uns après les autres un football immonde et se lancent éperdus dans un concours sauvage de tirs en hauteur. Les Boulonnais rentrent bien mieux dans leur match et dès la 5ème minute (à la louche hein, le football n’est pas une science exacte), obligent Sissokaux à une parade venue d’un temps où le FC Metz pouvait se regarder dans une glace. S’en suit une mi-temps d’une pauvreté à faire pâlir le Rwanda, et le tout sous les yeux médusés de Rigobert Song en personne, venu foutre la rage aux supporters grenats en leur rappelant qu’existait une époque où il y avait encore des communistes. Toujours est-il que la première période est l’une des plus sales de l’histoire du football et du sport en général.

En deuxième, on prend les mêmes et ça recommence. Les Messins jouent à une touche de balle à l’ancienne, dans le pur style Ligue d’Eux : le Chandelle-Duel-Chandelle. Ça ne fonctionne pas mais ça ne plait pas non plus au public, tout le monde est gagnant, surtout mon voisin de droite. Jusqu’au moment où, Andy Delort, pour sa première titularisation, pénètre dans la surface boulonnaise après avoir récupéré le ballon en gratouillant le tibia de son vis-à-vis et place un petit piquet de derrière les fagots. Sinsinf’ explose de soulagement, pendant que les joueurs se ruent sur la Bige et lui sautent dans les bras comme si c’était un bon entraineur. Rigobert n’y comprend plus rien et met ça sur le compte de la fatigue.

Ce but n’enraye pourtant pas le massacre en bonne et due forme que les deux équipes sont en train de proférer à Saint Symphorien. Boulogne tente d’attaquer mais y arrive peu, face à la solidité Bijotienne du Footbanal Club de Metz. Sauf sur ce corner où Sissokal effectue un nouvel arrêt spectaculaire et gâche le gâchis qui nous tendait les bras. C’est bien. Metz l’emporte un but à zéro et signe sa première victoire en 2012 sans les honneurs. Bijotat sauve sa place.

 

Les notes :

Oumar Sissokow, 5/5 : Oumar n’a pas eu à en faire des tonnes. Mais celles qu’il a faites, putain, elles viennent de loin. Les trois points, c’est pour lui. Renouvelez-lui son contrat maintenant c’est un ordre !

Hamadi Ayarira bien qui rira en réserve connard, 0/5 : Rigobert se disait que la blessure de Métanire allait permettre à Hamadi de montrer ce qu’il vaut. Maintenant Rigobert a vu, Hamadi peut signer à Créteil.

Bruce Abdoulaye, 2/5 : Défensivement c’est passable, dans les deux sens du terme. Offensivement, c’est le vide intersidéral dans le sens du terme de ta carrière d’arrière latéral.

Stéphane Besle, 2/5 : Un match sérieux à défaut d’être brillant. -1 pour ce jaune stupide : au football, lorsque le gardien adverse a le ballon dans les gants, il est strictement interdit d’aller le chiper avec le pied, et encore moins avec la main Stéphane.

Kalidou Koulibaly, 3/5 : Kalidou réveille la virilité qui est en toi à coup d’interventions rocailleuses. Par contre, Kalidou décide que le ballon, n’est au foot qu’un accessoire nuisible qu’il faut propulser le plus loin possible avant qu’il ne revienne t’emmerder.

David Fleurival, 2/5 : David n’a plus du tout le même rendement qu’en première partie de saison. Encore une fois très peu à son aise dans la construction, Fleurival a compensé dans l’engagement. Technique de base de joueur de Ligue d’Eux sans âme

Pierre zBouby, 2/5 : Placé dans l’entre-jeu par la Bige, soit un poste inhabituel, Bouby a prouvé aux yeux du monde qu’un zizi ne peut pas jouer au foot à un poste qui n’est pas le sien. C’est déjà ça.

Sadio Mané, 53/74 : Sadio ne joue pas à la même échelle que ces petits camarades. Plein de foot jusqu’à en déborder, Mané tombe aussi parfois dans un excès de facilité qui ne lui permet pas de faire le bon choix. Mais par contre il reste un petit noir tout mignon que Rigobert voudrait bien avoir en figurine.

Adama Tamboura, 2/5 : Placé milieu gauche, le latéral de profession a fait son métier vingt cinq mètres plus haut. Une nouvelle ruse de Bijotat bien mal vue.

Andy Delort, 3/5 : Jimmy Briand + André Pierre Gignac + Renato Civelli + Mevlut Erding + Thierry Ardisson /5 = Andy Delort. Soit un gros bourrin brouillon qui court tout droit mais qui parfois peut marquer quand sa mère qui est sorcière-voyante lui a jeté un sort prophétique.

Mathieu Duhamel, 3/5 : Mathieu n’est pas un joueur de foot : c’est un guerrier qui ne lâche rien, qui se sert mieux de son corps que n’importe quelle gourgandine de métier, et qui a le cadre comme unique horizon. Pour le reste, Mathieu n’est pas un joueur de foot.

Sont entrés en jeu :

Kékoss Diaz, 1/5 : Toujours la même chose. Kévin prend la balle, dribble un ou deux joueurs sans aucune raison ni but, et se défèque dessus lamentablement.

Yohann Betsch, non noté : Pas vu grand chose et c’est tant mieux, parce que Betsch avait vu juste (voir plus en haut. Non encore plus haut fainéant), il a été minable.

Yéni Automoto, non noté : rien.

 

Note sur le coach :

Bijotat avait troqué sa tenue de Monsieur Tout le Monde pour son survet’ de coach, histoire de montrer qu’il était toujours entraineur du FC Metz. Autre changement, dans la compo, avec une espèce d’ouverture vers le 4-4-2 mais de manière très frileuse. Sinon, des choix étranges mais peut-être un peu commandés par la fatigue accumulée lors de cette semaine. Sinon Rigobert a apprécié cette célébration collective sur le but.

Prochain match à Amiens, lanterne rouge, d’où il faut impérativement rapporter quelque chose. Car s’en suivent Monaco et Lens, communsymbole des années 90, lorsque c’était mieux avant.

Pour toute question intelligente, sache au plus profond de toi-même que Rigobert est joignable dans les commentaires de ce site génial, mais également sur Facebook.

Si toi aussi tu te rends compte que sans Horsjeu, la vie ne serait pas si chouette, tu peux les aider et devenir quelqu’un de bien.(https://horsjeu.net/transferts/lappel-du-che-fredac)

Rigobert Pires.

 

9 thoughts on “La Metz que un club Academie note Metz – Boulogne (1-0)

  1. eh bé, ça c’est une sacré académie.
    En tout cas, je ne vous souhaite pas la descente.
    J’ai trop vécu à Nancy pour ne pas espérer voir une rencontre entre les 2 clubs, même si il est plus probable qu’ils se rencontrent dans 2/3 ans en Ligue 2 qu’en Ligue 1.

  2. je viens de découvrir cet academie somme toute de bon aloi (je sais, ça veut strictement rien dire) et félicite ce cher rigobert…ce Guerriero m’intrigue, déçu qu’il n’est pas joué et n’est pas subit une eniéme ejac faciale de ta part, somme toute de bon aloi.

  3. « Pour cause de contractures aux adducteurs Oumar est indisponible lors du Match Fc Metz – Boulogne ce vendredi 30 mars à 20 h au stade saint Symphorien. Continuez de soutenir les Messins, c’est important ! On ne lâche rien !!! »
    Page facebook de Oumar

  4. Oumar est toujours bel et bien vivant, à défaut d’être bon footballeur. Très décevant le bougre.

    Willy Pagnol tu as vécu à Nancy et tu es toujours là pour en témoigner : c’est beau.

  5. Après le Facebook du FC Metz, voici le comité de vigilance médiatique. Excellent !

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